Cela s’est passé lundi soir mais c’est Hier seulement, vendredi, que RTL a annoncé sur ses ondes qu’un octogénaire, Jean, habitant Bezons, avait été roué de coups en allant à la cave de son appartement, qu’il avait été découvert par son épouse descendue, inquiète de ne pas le voir remonter, et qu’il avait été conduit “entre la vie et la mort” à l’hôpital.
Les fonctionnaires de la PJ, accourus, concluent à une “mauvaise chute”. Le fils de la victime devra insister pour qu’un avis de l’unité médico-légale soit rendu: les multiples ecchymoses sur les jambes et la fracture de la mâchoire de la victime ne sont pas compatibles avec une chute.
Les lieux sont alors passés au peigne fin par les techniciens de la police scientifique, qui, après enquête de voisinage, interpellent 2 frères.
2 frères ont été interpellés, suspects du meurtre: Hichem C. et Mohammed C.
L’un, auditionné par les enquêteurs de la police judiciaire de Versailles, a refusé les prélèvements ADN mais a fini par reconnaitre les faits: l’origine de ce déchainement de violence pourrait être liée à une remarque faite au suspect sur l’occupation des parties communes. Il a été placé en détention provisoire, déclare le Parquet de Pontoise. A noter: cet homme est très défavorablement connu des services de police pour des affaires de stupéfiants et pour des faits de violence.
Le frère du suspect, également interpellé, tenait des propos incohérents: l’expertise psychiatrique réalisée en garde à vue a conclu à son hospitalisation d’office.
Ce matin, “l’affaire” fait la Une: l’octogénaire est mort des coups qui lui furent portés.
Un silence fracassant ? Bien sûr, puisque les meurtres des “gens qui ne sont rien” ne sont “qu’un sentiment d’insécurité”.
Chacun de ces crimes est le fruit d’une politique et d’une idéologie défendue par des individus qui en sont complices : le mépris envers la vie d’autrui et envers les faibles, la newspeak, la victimisation des bourreaux etc…