WIZO: Lynda Asmani Cheurfa candidate à la Présidence

La WIZO est une organisation de femmes créée en 1920 par des visionnaires. Premier partenaire social de l’État d’Israël pour l’éducation et le statut des femme, les élections à la présidence de l’association se tiendront le 12 décembre prochain.

Rencontre avec Lynda Asmani Cheurfa l’une des candidates.

Tribune Juive : Qui êtes vous Linda Asmani Cheurfa ?

Lynda Asmani Cheurfa : Je suis une militante sioniste engagée dans des associations caritatives, je me bats pour le droit des femmes et des enfants depuis plus de 20 ans. Femme politique engagée dans la cité, j’ai été élue de 2008 à 2014, au Conseil de Paris.

Tribune Juive : Pourquoi briguez vous la Présidence de la Wizo ?

Linda Asmani Cheurfa : Les femmes sont le fondement de la société, nous sommes la moitié de l’humanité et nous donnons naissance à l’autre moitié. De ce fait, nous sommes des actrices permanentes et portons beaucoup de combats, notamment pour l’éducation et la transmission.

Franco-Israélienne, le sionisme est ma deuxième respiration. La Wizo est un partenaire social incontournable de l’Etat d’Israël. Le monde change et les besoins aussi. Face à la recrudescence en Israël de la pauvreté, de la précarité au sein des familles monoparentales, des enfants maltraités, des femmes battues et de la détresse familiale, des problèmes particuliers des handicapés et de l’autisme, il me semble légitime et nécessaire de mettre mes acquis à défendre des causes qui me sont très chères.

Tribune Juive : Qu’avez vous envie d’apporter à la Wizo ?

Lynda Asmani Cheurfa : Je voudrais à travers cette élection, redonner un peu de splendeur à la Wizo France

Changer notre manière de concevoir et de penser, aborder des sujets plus larges. Créer de nouveaux événements comme le font d’autres associations, développer des liens avec des enseignants, les syndicats, le monde de la culture et du sport.

Avoir une représentativité dans les universités et les grandes écoles.

Mais aussi, nous faire entendre de la société française, créer une plus grande visibilité sur le plan national. C’est tout à fait injuste que la Wizo France ne soit pas à la hauteur de l’histoire qu’elle porte. Nous nous battrons pour notre crédibilité et notre héritage, mais il faudrait instaurer une représentation moins pyramidale

Nous avons un diamant brut entre nos mains, il est parfois une belle endormie

Il est anormal que la Wizo ne bénéficie pas de subventions comme les autres associations. Forte de mon expérience de la vie politique et associative, je me battrai pour cela avec tous les partenaires

Tribune Juive : Sur quelles sections porterez vous plus d’attentions ?

Lynda Asmani Cheurfa : Fer de lance, porte drapeau, nous ne pouvons éluder l’importance de Paris. Libérer les énergies à Paris, l’une des plus grandes sections est un enjeu majeur pour faire venir les donateurs, inciter les jeunes à nous rejoindre. Pour cela, il faut susciter l’envie de s’investir de façon plus démocratique, plus transparente à l’intérieur. Baisser la cotisation pour permettre à tous et toutes de nous rejoindre est un enjeu de taille. Un formidable travail collectif est fait en province et sur tout sur le territoire. J’ai une grande reconnaissance pour tous les bénévoles qui donnent de leur temps

Tribune Juive : Vous vous engagez également pour les Femmes agounot ?

Lynda Asmani Cheurfa : j’ai porté beaucoup de combats notamment celui de la défense des Femmes juives pour l’obtention du guet face à des maris récalcitrants. En effet, cette cause me tient beaucoup à coeur et je m’y attellerai avec beaucoup d’énergie au sein de la Wizo.

Tribune Juive : Avez vous d’autres souhaits ?

Lynda Asmani Cheurfa : Je voudrais remettre la hasbara à l’ordre du jour, nous sommes le premier partenaire social de l’état d’Israël, nous sommes ses « ambassadrices  » nous avons une grande responsabilité, les wizeennes portent des valeurs universelles et fondamentales.

Il faut que nous fassions de la pédagogie, lutter pour la désinformation, combattre le BDS, expliquer que l’antisionisme est de l’antisémitisme déguisé.

Propos recueillis par Sylvie Bensaid

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6 Comments

  1. Il faut tout de même savoir que l’organisatrice d’un colloque de la Wizo, Nathalie Elmalih, qui devait avoir lieu à la mairie du 3ème arrondissement sur l’enfance, « Les nouveaux enjeux des parents », en présence de Caroline Eliacheff et Céline Masson qui alertent sur les enfants transgenre.
    Mais hélas grâce à l’ineffable Ariel Weil, maire de Paris centre et de la cancel culture, pseudo-défenseur des libertés à sens unique, et sous la pression d’activistes trans, ce colloque est annulée, ces derniers ne supportaient pas la tenue de ce colloque.

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