En quelques secondes, les habitants de Jérusalem ont été replongés dans les jours sombres de la deuxième Intifada – la vague d’attentats-suicides palestiniens qui a tué plus de 1 000 Israéliens au début des années 2000.
Juste après 7 heures du matin mercredi, alors que l’heure de pointe commençait dans la capitale, une bombe a explosé à un arrêt de bus près de l’entrée ouest de Jérusalem. Peu de temps après, une autre explosion secoue le quartier de Ramot.
Les responsables de l’hôpital ont déclaré aux médias locaux qu’il y avait au moins 23 victimes, dont une personne qui a été tuée. Le décès a été identifié comme étant Aryeh Shechopek, 16 ans, un étudiant israélo-canadien qui étudiait dans une école religieuse juive dans les collines de Jérusalem. Plusieurs autres restent dans un état critique ou grave.
Les autorités pensent que les deux attentats terroristes ont été perpétrés avec des engins explosifs quasi identiques de « haute qualité » qui ont explosé à distance. Les bombes auraient été remplies de clous, de roulements à billes et d’autres éclats d’obus, afin de causer un maximum de dégâts.
L’organisation terroriste Hamas a félicité les auteurs, qualifiant l’attentat d' »opération héroïque », tout en menaçant de nouvelles effusions de sang. Le mandataire iranien du Jihad islamique palestinien a également publié une déclaration en faveur des « frappes de la résistance de notre peuple ». Les deux groupes n’ont pas revendiqué la responsabilité, ce qui a conduit Israël à soupçonner qu’une cellule indépendante avait planifié l’attaque.
En réponse, les Palestiniens de Gaza et de Cisjordanie ont distribué des bonbons pour célébrer ce qu’ils ont appelé la « Coupe du monde de Jérusalem ».
Depuis des mois, Israël fait face à une vague de violence palestinienne meurtrière ; depuis l’attentat du 22 mars à Beer Sheva, 28 Israéliens ont été tués par balles et coups de couteau dans tout le pays.
Pourtant, les attentats de mercredi ont marqué le premier attentat à la bombe à Jérusalem depuis avril 2016, auraient indiqué des sources de sécurité, faisant craindre une nouvelle escalade.
Reuters a affirmé que les attentats terroristes étaient liés d’une manière ou d’une autre à « des fidèles juifs non autorisés dans le complexe de la mosquée Al Aqsa ». Notamment, le point de vue du média sur les événements faisait écho à la déclaration du Hamas, qui accusait Israël « des crimes et des agressions contre notre peuple et la mosquée Al Aqsa ».
L’Associated Press a constamment parlé d' »attaques présumées par des Palestiniens » et a fait référence aux « attaques apparentes », ignorant de manière flagrante le fait que la police israélienne avait déjà confirmé, avant la publication de l’article de l’AP, que les deux explosions étaient, en fait, déclenchée par des terroristes. Dans la même histoire, l’AP a faussement affirmé que la communauté de Ramot, au nord de Jérusalem, est une « colonie ».
Le New York Times, pour sa part, a déclaré à ses lecteurs que les attentats étaient « les premiers attentats à la bombe contre des civils israéliens depuis 2016 ». Dans un tweet largement partagé, HonestReporting a rappelé au «journal officiel» que Rina Shnerb, 17 ans, avait été assassinée dans un attentat à la bombe près de Dolev en 2019:
Quelques heures après avoir reçu notre plainte, le New York Times a supprimé la référence erronée dans son sous-titre.
Dans une tentative de contextualiser le meurtre d’Aryeh Shechopek, l’Agence France-Presse (AFP) a rapporté que « la violence a éclaté cette année, en particulier en Cisjordanie occupée, où l’armée israélienne a lancé des raids quasi quotidiens depuis une série d’attentats meurtriers ». sur des cibles israéliennes plus tôt cette année. [Je souligne.]
Apparemment, l’AFP considère les civils innocents massacrés dans les centres commerciaux et les bars comme des « cibles ».
[Voir le tweet dans l’article original]
Alors que les terroristes palestiniens continuent de semer la mort et la destruction dans leur quête pour détruire le seul État juif au monde – et anéantir ses 9,5 millions de citoyens – il est impératif que les journalistes du monde entier transmettent avec précision les faits sur le terrain.
HonestReporting a demandé à Reuters, à l’AP, au New York Times et à l’AFP de mettre à jour leurs articles pour refléter la vérité. Nous encourageons également nos abonnés à surveiller leurs médias locaux pour les reportages déséquilibrés et à nous informer des préjugés anti-israéliens. Ensemble, nous veillerons à ce que les médias soient tenus responsables.
© Akiva Van Koningsveld
*Akiva Van Koningsveld est Contributeur à HonestReporting, un organisme de surveillance des médias basé à Jérusalem qui se concentre sur l’antisémitisme et les préjugés anti-israéliens – où une version de cet article est parue pour la première fois
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L’Algemeiner Journal, connu officieusement sous le nom d’Algemeiner, est un journal basé à New York qui couvre l’actualité juive et israélienne américaine et internationale.
Fondé en 1972 par Simon Jacobson, l’Algemeiner Journal a son siège à Brooklyn, New York, États-Unis
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