


Benjamin Barthe, correspondant au Moyen-Orient et rédacteur en chef adjoint pour l’étranger au Monde est un militant de la cause palestinienne, et sa femme, une activiste palestinienne extrémiste, flirte avec l’antisémitisme et l’apologie du terrorisme palestinien.
Voyage au cœur des réseaux sociaux d’un couple au palestinisme radical dont les frontières avec l’antisémitisme sont parfois bien floues.
Que Barthe soit tranquille, nous n’allons pas nous engager sur une « piste glissante ». Ce n’est pas d’une « ligne éditoriale » dont il est question ici. Nous ne dénonçons pas un subjectif manque d’objectivité. En revanche, nous affirmons qu’il est légitime d’espérer du rédacteur en chef adjoint pour l’étranger d’un journal comme Le Monde un minimum de professionnalisme et d’honnêteté. Même pour un journal aux couleurs politiques largement marquées et assumées, dans quelle mesure est-il acceptable qu’un tel poste soit occupé non pas par un journaliste en adéquation avec ces couleurs mais par un militant (de n’importe quelle cause politique) marié à une activiste extrémiste de cette même cause ? Qu’en est-il quand l’épouse de ce journaliste tient publiquement des propos si radicaux qu’ils flirtent avec le racisme anti-juif?
Nous commencerons par parcourir le compte Twitter de Benjamin Barthe. Le Rédacteur en chef adjoint pour l’étranger du Monde y publie régulièrement, depuis des années, des publications liées au conflit israélo-arabe. Toutes, sans la moindre exception, font montre d’une vive hostilité à l’égard de l’Etat hébreu. Absolument aucune ne contient le commencement du début d’un esprit critique vis-à-vis des voisins de ce dernier. Certaines de ces publications ne sont pas uniquement des prises de positions ultra-orientées idéologiquement mais semblent même relever de l’affect. Nous verrons qu’il arrive à Barthe de perdre ses moyens et de donner libre cours à sa détestation absolue d’Israël. Une sorte de cri du cœur…
Barthe retweete encore une certaine Ariel Gold, activiste américaine juive d’ultra-gauche relativement célèbre, anti-israélienne radicale, dorénavant interdite d’entrée en Israël et qui avait notamment défrayé la chronique en appelant au boycott de l’État juif depuis le Mur des Lamentations.
Benjamin Barthe retweete également régulièrement François Burgat. L’article de Marianne, « François Burgat, l’islamogauchiste assumé », décrit ce dernier en ces termes : « Parfait arabophone et fin connaisseur du Proche-Orient, ce directeur de recherche émérite au CNRS assume ses liens avec le Qatar ». Il en est convaincu : un rapprochement entre l’extrême gauche et les islamistes est le plus court chemin vers des jours meilleurs. Sur son blog, en mars 2021, il publiait une tribune intitulée « L’Islamo-gauchisme ? Et s’il nous en fallait davantage ? » Ce n’était pas une provocation. Selon lui, les « rapprochements entre islamistes et forces de gauche » sont « les meilleurs remèdes à la spirale de la montée aux extrêmes ». « L’exemple à suivre serait celui de la Ligue trotskiste et des liens d’amitié qu’elle a noués avec Ennahdha au Maghreb ou le Hamas palestinien », duquel on rappellera qu’il est sur la liste officielle des organisations terroristes de l’Union européenne.
François Burgat qui évoque « l’installation spectaculaire au Maroc de l’État hébreu » en n’hésitant pas à aller vers une douteuse allusion audit « complot israélien » ( 26/11/2021).
Et qui, toujours via Twitter, pose tranquillement la question dans sa biographie : « Faut-il bien connaître le Coran pour comprendre pourquoi le Hamas résiste ? »
Barthe s’est déjà fait épingler à plusieurs reprises pour des publications à l’anti-israélisme primaire. Le journaliste Clément Weill-Raynal rapportait par exemple les faits suivants : Voilà Barthe applaudissant au message de haine du chercheur Emilio Dabed en ces termes : « Ils haïssent, ils tuent, ils rejettent. C’est ce qu’ils font depuis plus de 74 ans. Un pays construit sur une éthique négative : négation de l’autre, négation de sa présence, négation de son histoire, négation de son humanité. Mais ils nient également ce qu’ils sont eux-mêmes devenus : une force négative produisant l’oppression, le mensonge et la mort. Cela ne peut pas durer éternellement, Shireen. Cela ne le pourra pas« .
En revanche BARTHE, non seulement retweete mais également approuve un article de Médiapart qui considère comme « raciste et ethnocentré » le boycott du Qatar. Cette posture est d’autant plus problématique qu’il s’occupe notamment au Monde… du Qatar. Porte grande ouverte à toutes les suspicions…
Muzna Shihabi, l’épouse de Benjamin Barthe
En 2008, Benjamin Barthe épouse Muzna Shihabi. Palestinienne vivant à Paris, la jeune femme est également une activiste radicale du nationalisme palestinien le plus extrême. Proche du Fatah de Yasser Arafat, clame publiquement son refus de voir la moindre légitimité dans le droit à l’existence d’Israël (voir notamment l’hashtag #ZionismIsRacism dans sa bio Tweeter). Il lui arrive d’aller plus loin encore.
Hyper présente sur les réseaux sociaux, 99,9% de son Twitter sont dédiés à la lutte contre Israël.
Un outil en ligne détecteur de robot estime que son activité sur Twitter est suspecte tant elle utilise frénétiquement Tweeter, 24h/24, (‘’Not rest during the day’’), et tant l’intégralité des hashtags employés sont dédiés à des causes palestiniennes et à la lutte contre Israël.
Plus inquiétant encore, au-delà d’un antisionisme radical et obsessionnel, il arrive que l’épouse de Benjamin Barthe se laisse aller à des propos flirtant avec l’antisémitisme. A propos d’une vidéo montrant des policiers israéliens procéder à une arrestation (assez brutale), elle écrit: « Tant que c’est le peuple élu de Dieu qui fait ça, ça va. Shireen peut être tuée. Ça se passe tous les jours sous l’apartheid ». Propos suivis de son habituel agenda politique. Autrement dit, « les Juifs sont intouchables ».
Autre exemple, dans un tweet depuis supprimé, rendant hommage à un terroriste palestinien qui avait tiré sur des Israéliens, elle se livrait tranquillement à une apologie du terrorisme.
La vérité nous oblige à reconnaitre que, exceptionnellement et sans doute à cause d’un moment de faiblesse ou d’une actualité proche-orientale trop calme, il lui arrive à de publier des tweets ne portant pas directement sur la lutte pour la « libération » intégrale de la Palestine. A titre d’exemple, « après s’être renseignée », elle s’opposait à l’expulsion de l’Imam Iquioussen : « Si on doit expulser des gens dont les propos sont antisémites et/ou contre la femme, la France sera vidée très vite ».
Pour info : Il arrive souvent que Benjamin Barthe like, voire retweete, des publications de son épouse.
Pour conclure, qui mieux que Barthe lui-même pour nous expliquer à quel point confier la rédaction d’articles à un journaliste trop impliqué « n’est pas exactement la marque d’une revue de référence »?
Le chameau -du « Monde »- ne regarde jamais sa bosse.
© Benjamin Goldnadel