Pierre Lurçat aborde au micro de Daniel Haïk sur Studio Qualité la question cruciale de la réforme judiciaire au lendemain des élections, pour rendre à la Knesset et aux élus du peuple israélien le pouvoir qui leur a été confisqué par les élites de gauche et par la Cour suprême.
(Sur ce sujet, l’auteur renvoie aussi à son article paru dans la Revue Pardès : « Comment la Cour suprême est devenue le premier pouvoir en Israël » – Article disponible sur demande à pierre.lurcat@gmail.com
La durée légale d’un mandat parlementaire (et donc gouvernemental) en Israël est de quatre ans.
Cela fait une trentaine d’années qu’AUCUNE Knesset (parlement) israélien n’a pu rester en place la durée légale. Les élections sont donc anticipées depuis une trentaine d’années.
Cela s’appelle INSTABILITE.
Et ça s’accélère : le scrutin du premier novembre est le cinquième depuis trois ou quatre ans.
Le parlement qui vient d’être élu ne pourrait donner lieu, plus encore que ses prédécesseurs, qu’à un gouvernement composé du mariage de la carpe et du lapin. Davantage d’instabilité en vue, d’autant que certaines engeances politico-idéologiques dans le pays sont diamétralement opposées; irréconciliables.
Par ailleurs, les résultats des élections reflètent, entre autres, les évolutions démographiques (oserais-je dire qualitatives?) israéliennes ; à savoir l’augmentation du pourcentage de population juive religieuse et ultrareligieuse et de la population arabe.
La nature profonde du pays est désormais, et le sera encore davantage, bien éloignée de celle établie et espérée par les « pères fondateurs ».
Or, la survie (et les succès) d’Israël étaient, jusqu’ici, les conséquences de cette nature profonde.
Pierre Lurçat, aveuglé par ses biais idéologiques, semble ignorer cette évolution. Sinon il pavoiserait moins.
Un article du Figaro rapporte « Ces Israéliens qui ne croient plus en leur pays ».
« Des Juifs, laïcs et de gauche ont créé sur WhatsApp en 2020, à l’époque des manifestations anti-Netanyahou, le groupe «Les démocrates éclairés» qui a connu un regain d’activité ces dernières semaines. Pour sa petite centaine de participants, tous plutôt de gauche et laïcs, les résultats des élections législatives ont été vécus dans la «sidération». «On s’est dit qu’il n’y avait plus d’avenir pour nous dans ce pays», reconnaît l’un d’entre eux. » (https://www.lefigaro.fr/international/ces-israeliens-qui-ne-croient-plus-en-leur-pays-20221117)
Un commentaire d’un lecteur abonné s’est demandé si c’était un article du Figaro ou de Libération.
La montee en puissance d une elite decadente traversée de haine de soi est visible en Israel , et beaucoup plus encore dans l ensemble du monde occidental .
Tout comme la mobilisation des forces vives juives a ecarté les decadents du pouvoir partagé avec les ennemis jurés de notre etat ( les fameux » partis arabes « ) , il est a prevoir que les reactions des peuples agissent en occident dans le meme sens , malgré les magouilles previsibles des elites en question qui tiennent medias et institutions d une main de fer fort peu democratique , l europe de l est , la suede , l italie et meme le tranquille danemark temoignent de cette cassure interne , la France et son regime neo petainiste n y echappera pas .