

La jeune Armita Abassi, née en 2001, est partie il y a huit jours avec des amis pour des marches de protestation contre le régime iranien suite à l’assassinat de Mahsa Amini.
Arrêtée par la police, Armita Abbasi a été violemment battue, torturée jusqu’à être méconnaissable et violée pendant toute la durée de sa détention.
Sa famille l’a retrouvée morte à l’hôpital de Karaj, ville située à une trentaine de kilomètres à l’ouest de Téhéran. Les médecins sont arrivés à la conclusion que sa mort était due à des hémorragies internes, à une déchirure vaginale et une fissure anale.
Les ordures au pouvoir en Iran ne peuvent qu’être balayées par le vent de l’histoire qui s’accélère.
Les jeunes hommes et les jeunes femmes qui manifestent jour après jour se sont fixé comme objectif d’être enfin libres.
© Kamel Bencheikh
Kamel Bencheikh est écrivain