Les Apartés de Félie. Comme l’a dit Balladur « je vous demande de vous arrêter ! « 

Comme l’a dit Balladur « je vous demande de vous arrêter ! « 

Pour L.

Apprends à te taire. Combien de fois ai-je entendu cette phrase dans mon enfance ? Associée à tourne ta langue sept fois dans ta bouche.

Principe à appliquer sinon c’est le dérapage assuré et l’amalgame sans clef  (s) de do ni de ré, mi, fa,sol la, si, do. On est, alors,  plus dans le bas que le haut.
Car, elle n’est point luxueuse encore moins luxuriante la pensée ambiante, elle frôle le métal bas de gamme.

On est ni alchimiste ni dentiste, cependant nous sommes passés maîtres dans l’art de l’amalgame.

Vous le connaissez bien Toto l’ami des blagues à deux balles avec rendu de monnaie mais surtout l’apocope de tautologie à vous défriser la linguistique.

Un plus un fait une ou  un plus un fait iel ou  ou un plus un fait deux mais zéro plus zéro sera toujours égal la tête à Toto.

Or, au jour d’aujourd’hui, il est assez adéquat de  tout comprendre et de tout commenter sans plus aucun recul et surtout à chaud et sans vaseline. Pauvre Toto avec une IRM qui frise l’encéphalogramme plat. Plus besoin de   produits de contraste dans cette sphère du vide.
Ulysse est à jamais perdu dans son  odyssée (oh pardon de cette tautologie, odyssée signifiant Ulysse dans la langue d’Homère.)

Comme l’affirme Toto lui c’est moi et moi c’est lui.

Mais qui sont ces moi et lui ?

On se penche sur les clichés des radios difficiles à lire lorsque l’on est amateur et qu’il nous faut changer de braquet pour l’ascension du mont Ventoux.
L’ampleur du vide sans amplitude mais avec précédent mais sans principe de précaution. Réfléchissements d’une pensée quasi sclérosée.
Miroir sans tains.
Foire aux vanités.
Circulez y a rien à voir et plus d’espoir.
Ça définit pas le vent.
Rembobine, débobine à force de perdre le fil. 

Dis, c’est quoi là cette tâche sur le cliché ?
 Cette matière blanche matinée de couleur iodée ?
Tu veux plus rien.
Tu n’as plus rien.
Juste le droit de la fermer alors tu refuses d’être mité préférant être bouffé aux mites.
Jeu de mots, jeux de vilaine. Loin de l’île.
C’est dégueulasse, dégoulinant, écœurant, ça pue la peur.
Avant la putréfaction.
Tu veux pas mourir.
Ou bien tu veux.
Tu sais pas tu sais plus
Juste le vide.
Le cercle de jeu là où tu perds au baccarat et casse les derniers verres avant que l’autre casse sa pipe qui n’en est même plus une tant son bois est fêlé.
Désaxés, détraqués, anéantis devant la dernière minute de modestie.

Ça te va pas la modestie, tu sais pas coudre, t’aurais voulu ne pas t’appeler Toto, être juste une modiste mais c’était pas le plan prévu.
Tu t’accroches aux gouttes de sueur ou de sang.
Tu es écorché vif.
Tu te barres.

© Felicia-France Doumayrenc

Felicia-France Doumayrenc est autrice, critique littéraire, éditrice et peintre.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est C773DFAA-867D-4760-BE69-446C6BF78DAF.jpeg.

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2 Comments

  1. Lorsqu’on se dit aussi sensible à la chose linguistique.
    Il faut éviter la tournure « au jour d’aujourd’hui » qui n’est qu’un double emploi de nature à alourdir le discours inutilement.
    « A l’heure actuelle », par exemple, ferait parfaitement l’affaire.

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