En France, le crime commis sur la personne d’une petite fille enchaîne et déchaîne les commentaires des media, des politiques et des institutionnels concernés.
1- Les faits
La victime
Agée de douze ans, le cadavre de la petite fille a été retrouvé dans d’épouvantables conditions.
A ce jour, aucun mobile n’apparait à la chronologie ni à la logique du crime.
La criminelle
La criminelle est une ressortissante algérienne stationnant sur le territoire français sans droit ni titre.
Au moment de son crime, elle relevait d’une obligation administrative de quitter le territoire français. Le moins qui puisse être attesté à ce stade est qu’elle n’en présentait ni préparation, ni organisation, en un mot, qu’elle n’y attachait aucune importance ni aucun intérêt.
2- Obstacles à l’application de la Loi en matière d’obligation de sortie du territoire français
Sortie du territoire
En France, les ressortissants étrangers enregistrés comme devant quitter le territoire français sont dûment prévenus par voie administrative directement ou indirectement.
Modalités de sortie du territoire
Ces ressortissants étrangers bénéficient d’un moratoire pendant lequel ils se doivent d’organiser leurs sorties du territoire français.
Pendant le délai de sortie du territoire, ils ne sont pas conduits en centre de rétention administrative et ne font l’objet d’aucun contrôle administratif.
Ils conservent leurs libertés de mouvements, de résidence, de vagabondage et d’actions comme s’ils étaient des résidents étrangers légaux ou des citoyens de plein droit.
Ils ne sont pas tenus de présenter les preuves des démarches de l’organisation de leur départ.
Contradiction administrative
Il s’agit d’une grave contradiction administrative entre la décision de Droit et l’absence générale et particulière de son contrôle et de son exécution.
Cette contradiction porte deux conséquences.
La première majore les risques d’infractions, de délits et de crimes commis par les récipiendaires de sortie du territoire.
La seconde minore par la peur et la traque la dignité de la personne humaine, qu’elle soit victime ou coupable.
Refus de collaboration diplomatique
De nombreux pays d’origine refusent de – ou rechignent à- recevoir leurs ressortissants obligés de quitter la France.
L’exemple important en nombre de cas de l’Algérie révèle la diminution récente de ses refus systématiques et son attention nouvelle à recevoir les « illégaux » obligés de « rentrer au pays ».
Entrées illégales en France sans visa
Les forces de Police dénoncent constamment les entrées en France de ressortissants étrangers soumis au visa … sans visa.
Ces ressortissants étrangers entrés illégalement en France sont rarement inquiétés et le cas échéant, nullement reconduits.
Hésitations de la France à appliquer son propre Droit
Exception juridique, la France hésite à appliquer son propre Droit et dans l’attente, ne l’applique pas!
Elle n’utilise pas les instruments juridiques ni les pressions économiques, financières et commerciales dont elle dispose en vue de l’application de sa législation sur l’accueil, le refoulement et l’expulsion des étrangers illégaux sur son territoire.
Puissance de l’Idéologie
De nombreux media, politiques, magistrats, journalistes, administrent publiquement l’idée au terme de laquelle l’Immigration est une bénédiction, une chance, une faveur, un (ré)équilibrage démographique nécessaire au pays et à son bénéfice.
C’est dans cette persuasion qu’ils minorent ou effacent les méfaits de l’immigration illégale comme un dommage collatéral à l’avantage de l’Immigration en général.
Ils manient cette idée généreuse pour les uns, inique et injuste pour les autres.
En refusant toute contradiction, même attestée, même démontrée, ils en font une idéologie à laquelle ils exigent, au nom de leur morale, la soumission de tous.
3- Pour le reste…
Pour le reste, est-il besoin de préciser l’évidence suivante.
Ce n’est pas parce que l’on est un immigré illégal que l’on est un assassin d’enfants… et ce n’est pas parce que l’on est un immigré illégal que l’on n’en est pas un !
Lier l’immigration à la délinquance et à la criminalité est une réalité pénale vaine et inefficace en regard de la législation et de la constitution françaises.
Appliquer son Droit, imposer aux Etats partenaires et signataires la règle diplomatique relative aux reconduites, expulsions et sorties du territoire national d’étrangers illégaux est naturellement, juridiquement, politiquement, diplomatiquement, le faisceau de réactions utiles, efficaces, nécessaires et urgentes dont la France dispose à la défense de sa souveraineté et de ses intérêts.
Elle en a les moyens. Si elle ne le fait pas, c’est qu’elle ne le veut pas.
Rien ne résiste à la Puissance publique.
© Pierre Saba
20 octobre 2022
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