Hagay Sobol. L’accord gagnant-gagnant entre le Liban et Israël sur leur frontière maritime

Alors qu’il y a peu, un conflit entre le Hezbollah chiite et Israël semblait inévitable, un accord maritime vient d’être conclus entre Beyrouth et Jérusalem. Bien qu’ayant les apparences d’une timide avancée, il s’agit d’un tournant historique entre deux pays techniquement en guerre depuis 1948. Ce développement doit beaucoup au contexte géopolitique international qui a changé les rapports de forces.

Après de longues négociations et de nombreux revirements, l’accord sur la délimitation de la frontière maritime entre le Liban et Israël devrait être officiellement paraphé avant la fin du mois d’octobre. Il ouvre la voie à une exploitation concertée des ressources énergétiques de la Méditerranée orientale (gaz et pétrole) et représente un gage concret de déconfliction dans une zone connue pour son instabilité chronique. Plus qu’un succès de la diplomatie américaine et française, c’est l’affaiblissement combiné de la Russie et de l’Iran qui a permis aux deux voisins, souvent hottages de conflits par procuration, d’avancer.

Liban et Israël, une longue série de rendez-vous manqués

Le Pays du cèdre, alors dirigé par les Chrétiens maronites, et l’Etat Juif, îlots occidentaux au sein du Moyen-Orient, avaient beaucoup en partage lors de leur indépendance (1946 pour le premier, avec le départ des français, et 1948 pour le second, avec celui des anglais). La géopolitique internationale en a décidé autrement, entrainant les protagonistes dans plusieurs conflits armés. On peut citer ainsi, la guerre israélo-arabe de 1948 fomentée par la Ligue Arabe, la guerre de 1982 provoquée par les attaques de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) contre Israël à partir du territoire libanais et celle de 2006 déclenchée par le Hezbollah chiite, bras armé de l’Iran au Liban. 

Pourtant, un authentique accord de paix a déjà été signé entre Beyrouth et Jérusalem, en 1983. Il ne fut cependant jamais mis en application, suite aux pressions syriennes. En effet, la politique libanaise a longtemps été dictée à partir de Damas, ayant mis le pays en coupe réglée après la guerre civile (1975 à 1990). Elle l’est désormais depuis Téhéran. 

Un accord crucial pour le Liban 

Autrefois considérée comme la Suisse du Moyen-Orient, le Liban vit l’une des pires crises économiques de la planète. Une grande part en incombe à l’instabilité politique chronique et à ses dirigeants corrompus détournant les maigres ressources du pays, mais pas exclusivement. En effet, le vrai pouvoir est exercé par le Hezbollah (milice reconnue comme terroriste par de nombreux pays, l’UE et la Ligue Arabe), armé et financé par l’Iran. Il est une des pièces maîtresses de l’arc chiite mis en place par la République islamique, lui donnant un débouché sur la Méditerranée, en passant par l’Irak et la Syrie, où elle exerce son hégémonie. L’accord gazier avec le voisin hébreu, et ses perspectives de profit, est un moyen pour les libanais de reconquérir leur indépendance, de sortir du marasme économique et d’avancer vers une accalmie régionale. Même si le rendement n’est ni assuré, ni immédiat, les ressources potentielles sont de nature à instaurer la confiance internationale, en particulier en matière de crédits, et de doper la croissance. Pour le Liban cet accord est une question de survie. A l’inverse, sans état de belligérance permanant, la milice chiite perd sa raison d’être autoproclamée de « résistance à l’ennemi sioniste », un cauchemar pour les Mollahs perses. On comprend dès lors qu’ils mettent tout en œuvre pour le faire capoter, mais sans succès jusque-là.  

Une étape importante pour l’intégration régionale d’Israël

Si le Liban n’a pas encore prospecté son potentiel gazier, ce n’est pas le cas de l’Etat hébreu qui en a déjà commencé l’exploitation, et représente, pour l’Europe, un partenaire pour remplacer les approvisionnements russes. De la même manière, c’est dans une perspective géopolitique que s’inscrit l’accord actuel.

Israël poursuit depuis plusieurs années une politique internationale volontariste sur les plans diplomatique, économique et sécuritaire, les trois étant intimement liés. La meilleure démonstration en sont les accords d’Abraham avec les pays arabes sunnites modérés (Emirats Arabes Unis, Bahreïn, Soudan, Maroc), et le consortium EastMed pour l’exploitation et la sécurisation des ressources énergétiques en Méditerranée Orientale (Grèce, Chypres, Egypte, Autorité Palestinienne, Israël, Italie ; la France a demandé à en faire partie). Ces alliances stratégiques et économiques se sont constituées face aux défis communs : un positionnement américain imprévisible et une perte d’influence, doublés de menaces partagées. En premier lieu, le danger existentiel que représente la course à l’arme nucléaire poursuivie par la Théocratie chiite, ainsi que la politique néoottomane de la Turquie, en conflit avec tous ses voisins. 

Dans ce contexte, le rapprochement israélo-libanais prolonge et renforce les initiatives précédentes. Ayant des ressources maritimes à protéger, Beyrouth ne pourrait plus risquer, comme récemment, des attaques de drones du Hezbollah sur les infrastructures offshore israéliennes, sous peine de représailles sur ces propres installations. En enlevant le Liban de son giron, l’accord affaiblirait la République des Mollahs, renforcerait la stabilité régionale et représenterait une nouvelle étape dans l’intégration régionale d’Israël. 

Le domino mondial : La Russie et l’Iran dans la tourmente

Il faut reconnaitre bien du talent à l’envoyé du Président Biden, Amos Hochstein qui a fait inlassablement la navette entre Washington, Beyrouth et Jérusalem, malgré les vicissitudes. Sans une bonne connaissance du dossier et des acteurs, aucune avancée significative n’aurait été possible. Le Président Macron, également, au nom du lien particulier qui unit la France et le Liban, n’a pas ménagé ses efforts. Cependant, comme le dit l’adage, une bonne diplomatie, pour être efficace, doit s’adosser à une menace crédible. Mais parfois, ce sont les impondérables qui changeront la donne. En l’occurrence les deux se sont combinés.

Les revers de Moscou, face à la résistance acharnée des ukrainiens, que bien peu avaient anticipé, a obligé la Russie à déplacer massivement ses troupes vers l’ancien « pays frère », en particulier son contingent en Syrie. Les gardiens de la révolution islamique perses (pasdarans), et leurs mandataires, venus soutenir le régime de Damas, lors de la guerre civile en 2011, et ouvrir un troisième front avec « l’entité sioniste », ne pouvaient plus bénéficier de la relative protection des troupes de Poutine. Il n’en fallait pas plus pour que Tsahal (armée de défense d’Israël) oblitère massivement les usines d’assemblage de missiles de précisions, les convois d’armement à destination du Hezbollah, ainsi que nombre de systèmes de défense anti-aériens et les pistes d’atterrissage ayant permis aux cargos iraniens d’acheminer leurs armes. En conséquence, une entente semble avoir été conclue, entre l’Etat hébreu et le régime syrien, pour que les milices chiites et les pasdarans retournent dans leurs pénates.

Quant à la République islamique, elle a fait une erreur de calcul monumentale. Persuadée que les USA voulaient conclure à tout prix un accord sur son programme nucléaire, elle a fait monter les enchères tout en poursuivant sa course effrénée vers la bombe et ses actions de déstabilisation régionale. Mais les Mollahs ont été rattrapés par la guerre en Ukraine. Ce conflit a détourné l’attention mondiale et rendu moins urgente la conclusion d’un nouvel accord, avec pour corollaire la levée des sanctions. L’Iran se voit ainsi privée d’une rente annuelle de 100 milliards de dollars annuels qu’elle aurait pu réinvestir dans son arsenal militaire et en soutien à ses milices supplétives, alors que la population manque de tout. Pourtant, ce qui a mis le feu aux poudres, c’est la mort tragique d’une jeune femme de 22 ans, d’origine kurde, Masha Amini, suite à son arrestation par la police des mœurs, le 13 septembre dernier. Son seul crime était de n’avoir pas porté le voile islamique de manière appropriée. Depuis, le soulèvement, initié par les femmes, ne fait que s’amplifier jusqu’à menacer le régime qui paye aujourd’hui sa politique en matière de non-respect des droits humains. On peut gager que cette situation sera instrumentalisée par les opposants, tant internes qu’externes, contre les tenants du pouvoir et pour porter atteinte à des sites stratégiques. Déjà la presse locale se fait l’écho de la mort de pasdarans dont des officiers supérieurs.  

Après l’accord maritime, un pacte de non-belligérance entre le Liban et Israël ?

Le Hezbollah, jusqu’à la dernière minute, a essayé de faire dérailler le processus diplomatique. Il a voulu imposer des clauses inacceptables pour la sécurité israélienne qui ont été immédiatement rejetées par le Premier ministre Yaïr Lapid. Et pour faire face à un déclenchement brutal des hostilités, le ministre de la défense, Benny Gantz, demandait à Tsahal de se tenir prêt à toute éventualité. 

En dépit de la situation, le Guide de la révolution islamique, Ali Khameneï, a préféré envoyer des drones kamikazes et ses servants auprès de Poutine, pour soutenir l’effort de guerre russe, plutôt que de se tenir au côté de son allié et risquer une opposition frontale avec les israéliens. Face aux incertitudes générées par la situation internationale et au revirement perse, le Hezbollah isolé a préféré endosser, pour l’heure, l’accord maritime, tout en minimisant sa portée. Pourtant, par ce geste, il venait de reconnaitre Israël, ce qu’il avait juré de ne jamais faire. Comme les compagnies de forage rechignent à investir dans les zones de conflit, le prolongement naturel de l’accord sur la frontière maritime sera un pacte de non-belligérance, seul garant de la stabilité. Il pourra déboucher, une fois la confiance établie, sur un traité de paix en bonne et due forme entre les deux voisins.

En définitive, les plans méticuleux des tyrans et leurs mécaniques bien réglées ont été tenus en échecs par ceux que l’on n’attendait pas : Les ukrainiens qui ont fait barrage à l’une des armées les plus puissantes de la planète, et les femmes iraniennes qui ont bravé le pouvoir, inspirant tout un peuple. Leurs actions ont permis, à des milliers de kilomètres de distance, à deux pays en guerre de se rapprocher et de rêver de paix. Dans ce monde où une mauvaise nouvelle en chasse une autre, cela donne de l’espoir !

© Hagay Sobol

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44 Comments

  1. On est en Français, ici, professeur ; otages s’écrit donc comme ça. Hostages, en Anglais ; « hottages » semble être de votre invention.

    Par ailleurs :
    « L’accord gazier avec le voisin hébreu…. est un moyen pour les libanais de reconquérir leur indépendance ».
    Vraiment, professeur ? RIEN ne permet de l’espérer. A en croire l’expérience passée les revenus d’un tel accord se trouveraient partagés entre les politiciens libanais corrompus et le Hezbollah.

    « …la Turquie, en conflit avec tous ses voisins. » Vraiment, professeur ? En conflit, peut-être ; mais en position de force.
    Erdogan n’a jamais été aussi respecté à l’international que depuis la guerre d’Ukraine et son positionnement de médiateur potentiel vus ses intérêts en mer noire.
    Il est influent en méditerranée orientale moyennant ses accords avec la Lybie (Tripoli). Et cela s’arrange avec Israël.

    J’abrège. Mais, pour un autoproclamé « spécialiste du moyen Orient et des questions du terrorisme » (depuis quand, d’ailleurs ?) je vous trouve plein de vœux pieux.

    • JCheval,
      Merci pour vos commentaires.
      Quelques remarques :
      1) Concernant la Turquie : je constate que vous privilégiez la force au doit internationale et aux droits humains en particulier. Erdogan est islamiste qui nie le génocide arménien et qui menace la Grèce du même traitement qu’elle avait réservée à la population Elène en 1922. sous oublier la politique d’épuration ethnique pratiquée envers les Kurdes (y compris en Syrie occupée). N’oubliez pas non plus l’occupation d’une partie du territoire d’un membre de l’UE : Chypres.
      2) Entre le pire et le moins pire, en effet il faut choisir. Même si le Hezbollah tente de détourner (tout ou partie) la manne gazière, ce sera un moyen d’obtenir une accalmie par peur de perdre des ressources précieuses alors que l’Iran prend du champ avec son rapprochement avec la Russie. Un peu comme à Gaza en somme. le moindre mal.
      Par contre, rien sur la Russie ou l’Iran, là je suis un peu déçu…

      • @Hagay Sobol Vous avez raison au sujet du monstre Erdogan. Mais qui parle de l’Azerbaïdjan qui tue et viole les Arméniens ? Est-ce que les gouvernants européens et Israéliens ne sont pas complices d’un nouveau genocide ?

        • Julie,
          Bien d’accord, l’Arménie, et par voie de conséquence les arméniens, se trouve dans une situation inextricable. Elle est complétement enclavée, seul pays chrétien de la région. Son haut lieu historique se trouve en territoire Azérit, frontière décidée par des fauteurs de guerre espérant instrumentaliser des conflits potentiels. Et cela rappelle effectivement quelque chose…
          L’Arménie n’a eu d’autre choix que d’accepter l’alliance avec l’Iran de Khameneï. Elle paye aujourd’hui malheureusement le prix de cette alliance et la faiblesse de la Russie.
          Mais heureusement, il existe une diplomatie secrète qui est possible à mettre en œuvre dans le cas d’intérêts contradictoire.

  2. Quel accord gagnant gagnant, la parole du gouvernement libanais ne vaut rien. De plus, pourquoi Lapid essaie d’enteriner l’accord sans vote a la Knesset, que nous cache t il ? De plus, pour Israel , il n’y avait pas d’urgence, c’est les USA, qui ont force la main a Israel. Pourquoi, Israel n’a til pas conditionne cet accord a la determination des frontieres terrestres , c’est le Liban, qui a besoin de fric, pas Israel.

    • Joseph,
      Les plus hautes instances juridiques du pays on clos le débat en répondant que certes, il serait préférable qu’un débat soit organisé, mais qu’il n’était absolument pas obligatoire ni contraignant.
      Pour le reste de vos interrogations, les réponses sont dans l’article. Ce premier accord est une étape préliminaire qui pour s’appliquer requière un accord de non belligérance.
      Et de fait, dès cette première étape, par la simple signatures des deux partie, cela signifie en droit que le Liban et donc le Hezbollah reconnaissent Israël et ce quoi qu’ils en disent.

      • Je ne suis pas d’accord avec vous, nous ne connaissons , qu’une partie du contenu de l’accord et je maintiens, que si cet accord est si bien, que cela pour Israël et pourquoi Mr Lapid refuse de le soumettre à la Knesset ?

        • Il existe un problème de timing. Le mandat de du Président Aoun finit le 31 octobre et de l’autre côté les élections israéliennes auraient bloqué le processus aurait été immobilisé laissant le temps au Hezbollah et consort de tout bloquer et de provoquer des tensions…

    • C EST UNE HONTE QUE LAPID A BACLER CETTE ACCORD SANS PASSER PAR LA KNESSET ET MOI J APPELLE CA UNE CAPITULATION TOTALE FACE AU LIBAN ET SURTOUT AU HEZBOLLAH QUI CONTROLE LE LIBAN ..
      YAIR LAPID A SUBI ENCORE LE DIKTAT DES USA QUI ONT FORCER ISRAEL COMME DAB A DES CONCESSIONS FACE AUX ARABES ET C EST PAS LE 1ER ..MENACHEM BEGIN PM LIKOUD AVAIT RENDU LE SINAI AU VAINCU L EGYPTE QUI AURAIT DU EN PAYER LE PRIX …MOI J AI FAIT LA GUERRE DU KIPPOUR D OCT 1973 ET J AI PAS FAIT CETTE GUERRE DECLENCHER PAR L EGYPTE ET LA SYRIE POUR DONNER UNE TERRE QUE DES SOLDATS ET OFFICIERS SE SONT TUER POUR RIEN ..ET MEME SOUS JIMMY CARTER LE PIRE DES PRESIDENTS US BEGIN A CEDER ALORS POUR MOI LE LIKOUD A VENDU SON AME MAIS ATTENTION C EST GRACE AUX VOIX DES DEPUTES TRAVAILLISTES QUE CETTE ACCORD EST PASSE CAR LA MAJORITE DES LIKOUDNIKS ONT VOTE CONTRE ET COMMENT UN PM QUI SE DISAIT NATIONALISTE COMME BEGIN A T IL PU CEDER AUX FUMIERS DE RICAINS QUI ONT TJR PRIS LA DEFENSE DES ARABES ET ONT FAIT CEDER ISRAEL VAINQUEUR AUX VAINCUS ARABES …§
      MOI JE SUIS ECOEURE DES PM D ISRAEL 1/BEN GOURION GARDE LES 200 000 ARABES EN 1948 EN LEUR LAISSANT UNE TOTALE AUTONOMIE ET LA PRATIQUE MEME DE L ARABE .
      APRES LA CONQUETE DE LA JUDEE SAMARIE ET GAZA EN JUIN 1967 ISRAEL ET LA GAUCHE POURRIE ISRAELIENNE A FAIT L ERREUR DE LAISSER L AUTONOMIE AUX ARABES DE L EST DE JERUSALEM EN JUDEE SAMARIE ET A GAZA ET CELA A ETE UNE TRES GRANDE ERREUR D ISRAEL ET COMME DAB C EST DES GENS DE GAUCHE QUI SONT TROP GENTILS AVEC LES ARABES ET REGARDEZ COMMENT LES ARABES LEUR ONT REPONDU ??? PAR DU TERRORISME
      LES ARABOS PALESTINIENS DE JUDEE SAMARIE ET L EST DE JERUSALEM SONT EN GREVE EN SOLIDARITE AVEC LES TERRORISTES PALESTINIENS TUES PAR ISRAEL ET COMMENT VOULEZ VOUS FAIRE LA PAIX AVEC CES ARABOS PALOS ?? MOI JE N Y CROIS PAS ET LA SEULE PAIX QU IL POURRAIT AVOIR EST EXPULSER LES ARABES D ISRAEL NON FIDELES A ISRAEL ET LEURS FRERES COLONS ARABES DE JUDEE SAMARIE DEVRAIT ETRE EXPULSER TOUS VERS LA JORDANIE ..SYRIE EMIRATS ARABIE ET CEUX DE GAZA VERS L EGYPTE ..§

      LA GAUCHE ACHKENAZE ET LIKOUD ACHKENAZE ONT FAIT EN FAIT LES MEMES POLITIQUES DE SOUMISSION AUX USA ET A CAUSE DE CELA ISRAEL SUBIT LES DIKTATS DES USA COMME LE DERNIER EN DATE LE LITIGE AVEC LE LIBAN OU ISRAEL LEUR A FAIT CADEAU DU CHAMP GAZIER DE CANA ALORS DECOUVERT PAR ISRAEL JE N AI JAMAIS VU UN PAYS DE CON COMME ISRAEL OU LES POLITICIENS SONT DES MENTEURS QUAND ILS DIRIGENT ISRAEL ILS SAVENT QUE FAIRE DES MATANAS OU CADEAUX AUX ARABES ALORS EXCUSEZ MOI CA AURAIT DU ETRE AUX ARABES A EN PAYER LE PRIX C TOUT ..PAS A ISRAEL ..

      LE SEUL QUI SAURA SAUVER ISRAEL SERA POUR MOI ITAMAR BEN GVIR CELUI LA QUI FERA PAYER AUX GAUCHISTES D AVOIR VENDU ISRAEL AUX ARABES OU DEFENDU LA CAUSE PALESTINIENNE AU LIEU D ETRE POUR LEUR PAYS D ISRAEL …§§

      PAR CONTRE J AI PLUS CONFIANCE EN BIBI CE TURLUPIN QUI TOURNE SA VESTE ET EN 12 ANS DE PM QU IL A ETE IL NA MEME PAS OSER ANNEXER LA JUDEE SAMARIE ET METTRE FIN A OSLO BIEN AU CONTRAIRE BIBI L A CONTINUER EN AIDANT LE FATAH DE RAMALLAH D AVOIR UNE CENTRALE ELECTRIC A DJENNINE  » » » BASTION TERRORISTE » » » QUEL HONTE CE BIBI QUI N EST PAS UN HOMME NATIONALISTE COMME MENACHEM BEGIN QUI N A MEME PAS PENSER A ANNEXER LA JUDEE SAMARIE NI LE GOLAN SI C ETAIT PAS GEOULA COHEN ECOEUREE DE BEGIN QUI A QUITTER LE LIKOUD POUR CREER UN PARTI DE DROITE DUR ET C EST GRACE A ELLE QUI A LEGIFERER POUR ANNEXER JERUSALEM ET LE GOLAN §§
      COMMENT LE LIKODU A VENDU SON AME POUR NE PAS ANNEXER CA VAUT PLUS LA PEINE ET BCP QUITTERONT LE LIKOUD POUR ALLER VERS BEN GVIR PARCE QUE LE LIKOUD A TRAHI EN SE JOIGNANT A LA GAUCHE POUR EJECTER MEIR KAHANA DE LA KNESSET HONTE A CE LIKOUD TRAITRE AU LIEU D AVOIR SOUTENU MEIR KAHANA ILS L ONT ELECTE PAR CONTRE LE LIKOUD NA RIEN FAIT POUR EJECTER LES DEPUTES ARABES DE LA KNESSET QUI SONT EN PLUS ANTI SIONISTES §§..

      AM ISRAEL CHAI ET VIVE BEN GVIR PM D ISRAEL

      • marco darmon,
        Désolé je n’ai pas pu tout lire car les majuscule me faisaient mal aux oreille…
        Juste une question, vous signez Ben Gvir, pourquoi n’avez vous pas associé Smotrich à vos propos… ?

    • Jack of London,
      Possible qu’il n’y ait pas de gaz au delà de la frontière ,mais peu probable.
      C’est un peu comme considérer que le nuage de Tchernobyl s’est arrêté à nos frontières…
      Les ressources naturelles suivent les lois de géophysique pas de la politique.

    • Il y bien un fossile hybride entre un dinosaure et un volatile (ancêtre des oiseaux) qui avait des dents…
      Donc, prenez la peine d’analyser plus en profondeur les accords d’Abraham et vous serez convaincu du contraire.

      • Mr Sobol , soyons serieux , puisque vous souhaitez argumenter , argumentons 😀
        Les pays des accords dAbraham sont des non belligerants , ils sont poussés par la trouille des mollahs ou des fascistes algeriens ( Maroc)

        J applaudis ces accords et je suis enchanté de l attitude marocaine , pour le reste je n ai aucune confiance .
        Je vous rejoins sur l idée qu  » arrangement  » avec la Liban peut eventuellement decrocher un peu ce pays de sa tutelle iranienne , je vous rejoins aussi sur l idée que tout arrangement , meme defavorable comme celui ci qui est carrement ridicule, est preferable a la guerre .
        Je ne pense pas , malgré tout , que l on puisse attendre quoi que soit de bon du Liban et des mollahs / hezbollah , et je suis certain que tout cela tombera a l eau , surtout avec la supervision du clown macron .

  3. l’ancien ambassadeur des Etats Unis en Israel, David M. Friedman a eu connaissance de cet accord et son avis, c’est un marché de duppe, Israel n’aurait ou pratiquement rien obtenu mais toutes les exigences des Libanais aurait été acceptées, tout ceci naturellement sous la pression des US. Il aurait été plus raisonnable d’attendre la mise en place du nouveau gouvernement en novembre mais le gauchiste Lapid etait trop heureux et préssé de faire plaisir à ses amis Biden et ami Macron.

    • Les membres de l’administration Trump ne se privent pas de critiquer. C’est un peu le lot de l’opposition. Et an la matière, Netanyahou ne s’en prive pas même si par le passé il a pris sur d’autres sujet des positions équivalente.
      Quant au reste, vous semblez être dans la confidence. Quelles sont vos sources ?

  4. Le plus important dans cet article est complètement à la fin, quand on lit : « H. Sobol, prof de médecine », mais surtout « ex élu du PS et militant du dialogue interculturel ».
    Et là, on comprend tout.
    Un multiculturaliste, socialiste de surcroit, qui n’a définitivement rien compris à la culture arabe, et probablement un soutien sans faille à Lapid.
    Tout ce qu’il développe démontre son ignorance, sa naïveté, et mêmes ses fantasmes politiques.
    En un mot : nul !!

    • Gebe,
      Ex veut bien EX et non pas In !
      Par contre, oui j’ai été en responsabilité et affronté le verdict des urnes ou été impliqué dans des actions publiques, hors ma formation initiale.
      C’est un peu comme nos commentateurs, ils avaient plusieurs casquettes. ainsi, Rachi était vigneron et Maïmonide médecin …
      D’ailleurs, la nature nous montre le chemin. Nous voyons en relief (vision binoculaire) parce que nos deux yeux ne voient pas les choses de la même manière.
      Qu’est ce qu’on apprend de la ? Deux point de vue valent mieux qu’un !

  5. Est-ce qu’il a seulement lu l’accord in extenso ? Qui l’a vraiment lu, d’ailleurs ? Il ne suffit pas de faire une compil de ce qu’écrivent les autres pour faire un article crédible. Mais c’est comme ça maintenant : le journalisme devient du rewriting.

    • Mickael,
      Permettez-moi de vous retourner la question : Avez-vous lu l’article te l’accord ou seulement le titre ? Faites le et après on en discute SVP.
      Maintenant, je suis preneur d’autres sources ou référence, en particulier pour des points très précis développés dans mon article que je n’ai pas retrouvé ailleurs. Cela m’éclairerait.
      Merci par avance.

      • Gebe,
        C’est en tant que médecin que je vais vous répondre. Evitez de vous faire du mal et ne me lisez plus. La remise en question est un acte engageant qui demande de la préparation et un certain recul. Imaginez si un jour mes arguments portaient, vous risqueriez de changer d’avis !

      • Gebe, On en voit des choses dans la Rubrique « commentaires », mais des « comme vous » sont assez rares, pratiquant l’insulte ( pauvre ) pour dire votre haine: Allons, un zeste de courage et dites à l’auteur les griefs tout personnels que vous nourrissez à son encontre: Ici, nos Lecteurs débattent, disputent, avec classe, culture, distance et politesse: ce qui vous fait furieusement défaut. Tout autre commentaire de ce type ira à sa place: dans la poubelle. TJ

        • A TJ, je n’ai pas de « haine » envers l’auteur de cet article ; je ne vois pas où serait ma haine ?
          Quant au courage, je n’en ai jamais manqué (lire mes autres commentaires), et vous dites cela même connaître mes engagements ; alors à mon tour, je vous invite à plus de retenue.
          Enfin, je pense que mon commentaire initial était suffisamment clair ; M. Sobol est un homme de gauche, multiculturaliste, qui roule probablement pour M. Lapid, et qui essaye de trouver dans un argumentaire en grande partie imaginaire (ce qui dénote sa mauvaise connaissance du monde arabe), les justificatifs à cet accord dangereux ; et j’en veux pour simple preuve le fait que tout le Liban, y compris le Hezbollah, a salué cet accord, ce qui prouve clairement que Lapid a bradé la position israélienne défendue depuis plus de 10 ans par Bibi, et ce pour faire plaisir à Biden ; de plus, il n’a même pas respecté la loi israélienne, qui lui imposait de passer par la Knesset.
          Voilà, j’espère TJ que c’est assez argumenté cette fois !!

          • Gebe,
            Sans vouloir être désobligeant, avancez à visage découvert, avec votre vrai nom comme moi.
            Là est le vrai courage que l’on ait tort ou raison. D’ailleurs on apprend plus de ses erreurs que de ses succès.
            Shavua Tov.

  6. Mr Sobol,il faut avoir le triomphe modeste.Ayez pitie du bataillon d oeufs frais qui s est jete contre votre rouleau compresseur.Pour un toubib,vous vous en sortez pas mal en droit international.

  7. Si je pouvais me permettre une conclusion 🤔
    Les libanais et leur balagan phenomenal assorti d une haine antijuive qui fait pitié , et leurs mentors les mollahs , au travers de l armée terroriste hezbollah ne vont certainement pas avoir l intelligence d exploiter la situation et donc profiter de cet accord ( en soi calamiteux pour nous) .
    Comme disait Abba Evan , il faut faire confiance aux arabes pour ne rater aucune occasion de rater les occasions .
    En pratique cet accord n a aucune chance de se concretiser car ……. nous sommes au moyen orient 🥵

    • T.Amouyal,
      En l’occurrence, la fameuse citation de Abba Evan ne concernait que les palestiniens et non tout le monde arabe.
      Comme indiqué dans mon article, tous les fers sont au feu. En, cas de non respect de l’accord, c’est le recours à la force qui primera.
      On a dit la même chose pour Gaza et depuis la nouvelle doctrine Kohavi, lors du dernier round, le Hamas s’est gardé d’intervenir. Certes, il a fait évoluer sa tactique à partir d’un autre front, mais c’est à nous de nous adapter.
      Am Ségoula, ne veut pas dire peuple élu comme souvent mal traduit mais peuple qui évolue (de la voyelle ségole faite de trois point et qui retombe toujours sur sa base…).

  8. Les plus hautes instances judiciaires ont tranché, dites vous. Qui ? La conseillère juridique du gouvernement, nommée par l’actuel gouvernement, qui commence par dire que le projet doit être soumis au vote et qui, quelques heures plus tard, change d’avis? La Cour suprême, en formation réduite et non plénière,qui ne répond pas totalement à la question juridique? Et qui de toute façon ne peut que prendre des décisions désagréables pour la droite ? Et c’est ce même gouvernement qui hurle au loup en clamant que l’opposition tuera l’état de droit alors que luile piétine ? Vous êtes peut-être médecin mais moi je suis juriste constitutionnaliste.

    • Disraéli,
      Vous confondez droit et vertu. Et en l’occurrence ces décisions sont légales même si l’on aurait aimé qu’il en soit autrement dans le meilleur des mondes. Ce que vous décrivez est le lot de tous les gouvernements, même démocratiques. Et je ne vous parle même pas du 49.3 tant décrié et pourtant bien légal !
      Enfin vos arguments porteraient beaucoup plus si vous n’avanciez pas masqué derrière un pseudo.
      Shavua Tov.

    • Lamponeon,
      Parlez-vous du recours israélien en cas de non respect des accords par la partie libanaise ?
      Si tel est le cas, je rappelle que j’analyse et commente les faits et que si j’ai eu un mandat politique, c’était en France te non en Israël. je n’ai donc aucune influence sur les évènements.
      Ceci dit, l’establishment politique et le chef d’Etat major de Tsahal ont esquissé une réponse on ne plus limpide sur les conséquences d’une telle rupture des engagements. Ils ont la banque de cible, les moyens et au choix du Hezbollah et de l’Iran le mobile pour intervenir.
      Comme on dit, « à bon entendeur, salut ! « 

    • myriam,
      Détrompez-vous la droite a fait même plus radical et la liste est longue, sans être exhaustif :
      -Beguin a fait la paix avec l’Egypte avec retrait des territoires
      – Shamir a obtempéré au diktat du Pdt Bush de ne pas répliquer aux attaques de missiles irakiens et à, contre son gré, participé à la conférence de la paix de Madrid,
      – Sharon et le retrait de Gaza,
      Même Netanyahou avec les accords d’Hébron, les accords d’Abraham ou les négociations avec les partis arabes israéliens pour former une coalition…
      Il ne faut pas confondre propos (et promesses) électoraux et la réalité qui souvent s’impose à nous.
      Pourtant le seul homme politique assassiné était une homme de gauche par un activiste israélien de droite.

    • Lamponeon,
      Si j’avais le temps, je vous gratifierai de « la tirade du nez » de Cyrano.
      Mais, là je fais ma pause… En lieu et place, daignez souffrir que je trouve votre dernière sortie convenue et classique de ceux qui, au nom de la liberté d’expression, imposent aux autres qui ne partagent pas leur avis, le silence.
      Mais, comme je crois en l’humanité, à la lumière de votre pseudo, je préfère lire dans vos mots Père or (or : lumière en hébreu) !
      Aussi, pour votre prochaine sortie, soyez à la hauteur de votre nom : au plafond et non pas au plancher.

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