Michèle Chabelski. Madame Rousseau, créatrice du gibet où pendouille Julien Bayou

Shabbat Shalom 

  J’ignore ce qui s’est passé dans le lit et dans la vie de Julien Bayou…

Julien Bayou était peut-être un mauvais mari, un piètre, égoïste compagnon…

  Peut-être…
  Peut-être pas…

  En tout cas Sandrine Rousseau a considéré qu’il rendait sa femme malheureuse. 

  Et l’a dit. 
Une Maccarthyste en jupons…

 Aux médias déshydratés qui s’abreuvent souvent au malheur des autres.
Et font du buzz qui génère du succès qui génère de l’argent qui génère la chute du principal intéressé…

On ignore le nom de la victime, ses revendications, sa douleur, son ressentiment, puisqu’elle n’a rien affirmé officiellement.

 En revanche, on sait que madame Rousseau a de ses blanches mains construit le gibet où pendouille aujourd’hui le démissionnaire Julien Bayou…

 Madame Rousseau, autoproclamée porte- parole officielle de la compagne de Julien Bayou,  a l’indignation à géométrie variable.

 Une jeune femme  de 22 ans, Masha Amini, assassinée par la police des mœurs en Iran, une autre de vingt ans, Hadis Najafi, criblée de six balles par des policiers au cours d’une manifestation, deux victimes expiatoires d’un régime totalitaire qui tremble devant des femmes considérées comme de dangereuses succubes font  la une des journaux qui redécouvrent avec horreur les turpitudes des mollahs iraniens.

  Manifestations de femmes qui arrachent leur voile et coupent leurs cheveux, déjà des centaines de morts, l’Iran brûle sous la révolte de ces femmes qui revendiquent un statut d’humain libre de son corps et de ses choix.

  Madame Rousseau, Mathilde Panot, Alice Coffin, doivent s’entraîner pour les Jeux Olympiques. 

Bah oui, elles ont sport tous les jours, c’est pour ça qu’elles n’ont pas le temps de s’occuper du sort des Iraniennes…

C’est loin  l’Iran, et le voile est considéré par nos gauchistes françaises comme un vêtement librement choisi  , un accessoire de mode signant une appartenance à un islam hautement revendiqué…

  On reste sans voix…

Et on assiste , impuissant, à ce massacre de femmes et de quelques hommes qui réclament la liberté pour les femmes de marcher cheveux au vent, sans risquer leur vie.

  Dans un pays laïc où certains hurlent à la dictature quand on refuse le port du burkini dans les piscines municipales, cette insurrection féminine et féministe qui risque de s’achever dans un bain de sang souligne le fossé qui sépare les pros du voile qui feignent de le considérer comme un choix libre et personnel des prisonnières d’un système féodal qui les expose à la mort si dépasse une mèche de cheveux du foulard carcéral…

  On observe, atterré ce combat du cheveu libre contre les fusils des mollahs intégristes, et on ne peut s’empêcher  de guetter  la solidarité féministe qui se désarticule dans le fracas assourdissant d’un silence meurtrier.

  Sandrine Rousseau, quoi qu’elle en pense, ne sauvera pas la planète féminine des forfaitures masculines.

 On se demande déjà comment elle est parvenue à occuper ce poste qui lui tend de complaisants micros dans lesquels elle crache sa hargne fielleuse propre à  putréfier un homme qui pourrait être un rival politique…

  On se demande juste…

  On aimerait voir madame Rousseau et ses sœurs défiler en exigeant l’interdiction du voile  qui caparaçonne ces femmes encloses dans un symbole plus que moyenâgeux créditant les femmes d’un pouvoir libidineux hautement inflammable au regard de malheureux mecs livrés sans défense à leur sorcellerie délétère…

   Et voir aujourd’hui un nombre croissant d’élèves arborer un costume religieux islamiste dans les cours d’école d’un pays laïc, a de quoi inquiéter légitimement sur l’avenir de nos enfants …

   Commencer la nouvelle année juive par un coup de gueule alors que j’aurais voulu exprimer de doux vœux pleins d’espérance, démontre avec éclat mon incapacité à échapper aux folies et injustices d’un monde qui semble marcher sur la tête.

  Sans compter l’arrivée en Italie d’une blonde nostalgique du regretté Mussolini…

  Bonne année à tous…

      Je vous embrasse

© Michèle Chabelski

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3 Comments

  1. En Italie la prochaine President du Conseil n’est pas nostalgique de Mussolini mais elle a été élue sur des thèmes qu’elle a choisis de défendre qui n’appartiennent à personne c’est à dire à tout le monde : Dieu, la famille , la patrie , le travail . Devient on fasciste quand on les met en avant ? Oui, les nostalgiques du Duce ont également mis en avant ces valeurs qui ne sont pas pour autant devenues suspectes . Elles sont l’idéal de la politique per il popolo italiano, i Fratelli d’Italia.

    • Comme vous y allez…il popolo italiano…Et quoi encore, l’universo ?

      L’Italie est politiquement instable et les Italiens adorent brûler ce qu’ils adoraient hier.
      La Meloni n’y échappera pas. Sa coalition, à peine inaugurée, se fissure.
      La présence du clown moribond Berlusconi transforme déjà le tout en commedia dell’arte. Salvini, déjà usé, pas mieux.

      Fascistes ? C’est tellement éphémère qu’on s’en fout. Inutile d’en parler, encore moins d’en tirer des conclusions.

      En revanche, s’agissant de la caricaturale Sardine Ruisseau, cet article rate la comparaison à Robespierre. Elle en connaitra le sort.

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