Les commentaires de nos lecteurs entraînent souvent des débats passionnés. Nous avons demandé à l’un d’entre vous l’autorisation de publier ses questions sans réponse…
Lapid est un homme du ghetto comme beaucoup de juifs de notre génération.
Le problème avec les arabes de la region est global, philosophique et ancré dans le tréfond de l’âme arabe , il n est pas géographique et ce n’est pas un repli de quelques villages juifs derrière une « frontière de carton » qui le solutionnera .
J’habite à Hadera, il y a à côté de nous deux grandes villes arabes qui sont incluses dans l’Israël « historique », vu la largeur du pays à notre niveau ( environ 25 km) , la prochaine ville arabe hors des mêmes frontières est 5
km plus loin.
– Quelle différence font les gens comme Lapid entre les 2 villes arabes « israéliennes » et la troisième qui, selon eux , ne le serait pas ? Pour moi comme pour tous les habitants arabes de ces 3 villes , il n y a AUCUNE différence .
De nombreux habitants des 2 villes arabes « israéliennes » travaillent parmi nous à Hadera, comme en France, ils se retrouvent dans de multiples emplois et sont très certainement indispensables à la bonne marche de notre ville, qui, par ailleurs, se développe très vite.
Ces gens sont globalement sérieux, travailleurs et calmes, mais ils n ont d' »israélien » qu’un assemblage d’intérêts constitué de salaires intéressants, de prestations sociales et autres intérets palpables; par contre si vous avez le loisir de discuter sérieusement avec eux, vous entendrez rapidement un rejet total des juifs, un rejet fondamental, total, venu du tréfond de leur culture qui ne tolère aucune altérité autre que l’esclavage du kouffar.
Aussi, je pose la question aux juifs du ghetto comme Lapid et l’extrême gauche tel-avivienne:
Ici à Hadera, ( c’est un exemple parmi tant d’autres ), où doit se situer l’Etat palestinien ?
1/ à 10 km avant la 3 ème ville arabe ?
2/ à 6 km avant la 2 ème ?
3/ à 1 km avant la première ?
En coupant Hadera en 2 puisque de nombreux arabes travaillent ici ?
C’est en ces termes qu il faut réfléchir car lorsqu’on aura donné la 3 ème ville au Hamas ou à l’OLP, ( ce qui est exactement la même chose), on se battra avec leurs tueurs pour la 2 ème , puis la 1 ère , puis … devant nos maisons.
Il existe des questions sans réponse, mmeme chez les juifs qui adorent répondre à toutes les questions, la question de couper en 2 un lopin de terre de 60km adossé à la mer pour en confier la moitié à des gens qui rêvent de nous égorger et qui vivent, eux, sans difficulté ni danger sur 100% de cet espace, cette question ne doit pas être posée, car elle est sans réponse .
© Thierry Amouyal
Tout a fait d accord,il n y’a pas de solution face à cette idéologie mortifère des arabes israéliens et palestiniens
Mais il n’y a pas le choix non plus que d’essayer de trouver une issue même utopique ,aventureuse et dangereuse que de regrouper les arabes vivant dans cette infime partie de terre dans un état sur des territoires qui sont nôtres mais que nous acceptons de leur donner pour donner une chance au Chalom
Mais en contrepartie si ces arabes continuent a tuer où vouloir tuer des juifs ,alors la mise hors d état de nuire de tous ces criminels avec tout leur entourage proche ou éloigné
Si l ONU considere comme beaucoup d Israeliens que les Palestiniens sont eternellement dangereux,on ne peut concevoir que deux etats rigoureusement separes,un etat israelien surarme pour tenir tete a un environnement en majorite hostile,et une Palestine ne disposant que d une police chargee du maintien de l ordre,le tout garanti par l ONU avec une force d inspection presente dans le long terme (traites de 1945:50 ans de presence militaire etrangere en Allemagne).
Si Israel voit son avenir dans l ancien plan Sharon,qui prevoyait des frontieres stables,cela passe par l expulsion de tous les habitants non juifs de la Cisjordanie-qui deviendrait definitivement la Judee Samarie-en Jordanie-le Liban a sa dose-mais il est douteux que les USA appuient sur l ONU dans ce sens a cause du poids des puissances petrolieres et du ballon d ouverture dont disposerait l Iran,qui avance dans le domaine nucleaire tactique,ce qui lui suffira vu l exiguite des territoires etatiques du Proche Orient.
Cela n est pas simple du tout,mais il est douteux que les nouvelles generations acceptent l idee de prolonger au dela de 2048 une guerre qu on appellera bientot « la nouvelle guerre de Cent Ans ».