Après avoir exhortée soir à l’Assemblée générale de l’ONU la communauté internationale à user de la force si l’Iran développait l’arme nucléaire, Lapid a réitéré son soutien à la création d’un Etat palestinien “pacifique”.
Le Premier Ministre a poursuivi l’offensive diplomatique pour tenter de convaincre les Etats-Unis et les principales puissances européennes de ne pas renouveler l’accord sur le programme nucléaire iranien (JCPOA) de 2015 duquel l’administration Trump s’était désengagée.
“La seule manière d’empêcher l’Iran d’avoir l’arme nucléaire est de mettre une menace militaire crédible sur la table. Et là, et seulement là, il sera possible de négocier un accord plus long et plus solide avec eux”, a-t-déclaré à la tribune de l’Assemblée générale. “Il faut que cela soit clair pour l’Iran que s’il va de l’avant avec son programme nucléaire, le monde ne réagira pas avec des mots, mais usera de la force”.
Le premier ministre a accusé Téhéran de financer le Hezbollah libanais et le Hamas palestinien.
Il a toutefois conclu que malgré les “obstacles”, un “accord avec les Palestiniens, fondé sur deux Etats pour deux peuples, était la bonne chose à faire pour assurer la sécurité et l’économie d’Israël, et offrir un futur à la jeunesse israélienne: Aujourd’hui encore, une grande majorité d’Israéliens soutiennent cette vision de la solution à deux Etats et je suis l’un d’eux. Nous n’avons qu’une condition: qu’un futur Etat palestinien soit pacifique”, a ajouté Haïr Lapid, déjà en campagne et donc très observé par son opposition;
L’annonce du soutien à une solution deux États pour résoudre le conflit israélo-palestinien a suscité des réactions contrastées dans l’État hébreu: Si la gauche a salué le soutien à la solution à deux Etats, la droite, par la voix du président du parti Sionisme religieux, Bezalel Smotrich, a évoqué “une reddition honteuse au terrorisme”: Un Etat palestinien “nous menacera tous”, a déclaré Netanyahou, pour qui “le Hamastan ne peut être établi à la frontière de Kfar Saba, Petah Tikva et Netanya: “Nous ne ramènerons pas Israël au désastre d’Oslo. Lapid met en danger notre avenir et notre existence, tant sur la question palestinienne que sur la question iranienne. Après que le gouvernement de droite que j’ai dirigé a retiré l’État palestinien de l’agenda mondial, après que nous avons conclu quatre accords de paix historiques avec les pays arabes en contournant le veto palestinien, Lapid ramène les Palestiniens sur le devant de la scène mondiale et enfonce Israël dans le gouffre palestinien (…) Il a l’intention de leur donner un Etat de terreur au cœur du pays, un Etat qui nous menacera tous”, a-t-il ajouté.
De son côté, Ayelet Shaked a affirmé que Yaïr Lapid se trompait en déclarant que la plupart des Israéliens soutenaient une solution à deux États: “La plupart des Israéliens s’opposent à un État palestinien”, a-t-elle répété sur Channel 13.
Pendant que la droite estime qu’Israël se retrouvera à nouveau avec des bus qui explosent et la terreur dans tout le pays, , la chef du parti Meretz, Zehava Galon, a salué la position du Premier ministre, et a qualifié son discours d'”historique”: “Enfin, la vision de la paix est à l’ordre du jour”, a-t-elle déclaré, exhortant à “la fin possible du cycle de l’effusion de sang, la fin du contrôle sur des millions de Palestiniens, la fin des années de douleur et de deuil des deux côtés”.
L’ambassadeur américain en Israël, Tom Nides, a pour sa part qualifié de “courageuse” la décision de Yaïr Lapid d’exprimer son soutien à une solution à deux États: “La coexistence pacifique est la seule voie possible. Comme le président américain l’a demandé ici en juillet, ‘deux peuples, avec des racines profondes et anciennes dans cette terre, vivant côte à côte dans la paix et la sécurité'”, a tweeté Nides.
Pour rappel:
Les négociations de paix israélo-palestiniennes sont au point mort depuis 2014. La stratégie actuelle du gouvernement Lapid est de tenter de soutenir l’économie palestinienne sans toutefois se lancer dans un nouveau processus de paix avec le chef de l’Autorité palestinienne.
Pour info: Mahmoud Abbas doit prendre la parole vendredi à l’Assemblée générale.
Lapid est un homme du ghetto comme beaucoup de juifs de notre generation .
Le probleme avec les arabes de la region est global, philosophique et ancré dans le trefond de l âme arabe , il n est pas geographique et ce n est pas un repli de quelques villages juifs derriere une ” frontiere de carton” qui le solutionnera .
J habite a Hadera , il y a a coté de nous deux grandes villes arabes qui sont incluses dans l Israel ” historique” , vu la largeur du pays a notre niveau( environ 25 km) , la prochaine ville arabe hors des memes frontieres est 5
km plus loin .
– quelle difference font les gens comme Lapid entre les 2 villes arabes ” israeliennes ” et la troisieme qui , selon eux , ne le serait pas ? Pour moi comme pour tous les habitants arabes de ces 3 villes , il n y a AUCUNE difference .
De nombreux habitants des 2 villes arabes ” israeliennes ” travaillent parmi nous a Hadera , comme en France , ils se retrouvent dans de multiples emplois et sont tres certainement indispensables a la bonne marche de notre ville , qui , par ailleurs , se developpe tres vite .
Ces gens sont globalement serieux , travailleurs et calmes , mais ils n ont d ” israeliens” qu un assemblage d interet constitué de salaires interressants de prestations sociales et autres interets palpables , par contre si vous avez le loisir de discuter serieusement avec eux , vous entendrez rapidement un rejet total des juifs , un rejet fondamental , total venu du trefond de leur culture qui ne tolere aucune alterité autre que l esclavage du kouffar .
Aussi , je pose la question aux juifs du ghetto comme Lapid et l extreme gauche tel avivienne ?
Ici a Hadera ( c est un exemple parmi tant d autres ) ou doit se situer l etat palestinien ?
1/ a 10 km avant la 3 eme ville arabe ?
2/ a 6 km avant la 2 eme ?
3/ a 1 km avant la premiere ?
En coupant Hadera en 2 puisque de nombreux arabes travaillent ici ?
C est en ces termes qu il faut reflechir car lorsqu on aura donné la 3 eme ville au hamas ou a l olp ( ce qui est exactement la meme chose) , on se battra avec leurs tueurs pour la 2 eme , puis la 1 ere , puis ……. devant nos maisons .
Il existe des questions sans reponse , meme chez les juifs qui adorent repondre a toutes les questions , la question de couper en 2 un lopin de terre de 60km adossé a la mer pour en confier la moitié a des gens qui revent de nous egorger et qui vivent , eux , sans difficulté ni danger sur 100% de cet espace , cette question ne doit pas etre posée ,,car elle est sans reponse .
Le arti Meretz, parti d’extrême gauche s’il en est, et non pas simplement de gauche comme je le lis dans Times of Israël, est ce parti qui avait qualifié Tsahal d’armée nazie … tout est dit.