
Ce que nous a montré aujourd’hui la monarchie britannique, c’est la société du spectacle à son paroxysme, faisant de Londres, le centre du monde.
Les chefs de gouvernement avaient rendez-vous aujourd’hui, à New-York, pour l’assemblée générale de l’ONU, la première depuis le COVID.
Au programme:
La guerre en Europe,
La crise alimentaire en Afrique,
L’inflation partout,
Le changement climatique.
QUE DES URGENCES!
Voilà qu’on abandonne tous ces discours, ( que personne n’écoute), Finies les Nations Unies, Place au Royaume Uni!
C’est là qu’il fallait être, ce jour!
Prêts à faire de la figuration muette pour être sur la photo.
Qui a dit que Londres était Has Ben?
Ce matin, « Ils » étaient tous là!
Tous? Sauf les infréquentables!
Le Tsar. Poutine.
Chassé du club, comme un voyou,
Tout comme le Nord-coréen,
Et comme le Syrien Assad, couvert de sang,
Comme les chefs des talibans afghans, qui restent dans leur cage.
En privant Poutine d’invitation, les britanniques sont cohérents avec leur engagement en Ukraine,
Londres est redevenue la capitale de la guerre froide.
Absent par orgueil, le Président chinois a envoyé son vice-président, qu’on a prié de prendre son tour au milieu de 2000 invités.
Ainsi sont les vainqueurs!
Les britanniques ont perdu leur empire,
Ils ont claqué la porte de l’UE,
Ils sont en deuil en pleine crise politique et sociale,
Mais ils continuent de considérer le reste du monde comme des cousins de province.
Ils ne se laissent pas émouvoir par l’envahisseur.
Le Président de la Chambre des communes a interdit l’accès de la Chambre à une délégation chinoise,
Un affront délibéré, qui est une mesure de représailles parce que sept députés Britanniques ont été déclarés « personae non gratae » en Chine après avoir dénoncé la répression des ouïgours.
L’Angleterre traite la Chine d’égal à égal!
Parce qu’elle fait toujours partie des grandes puissances,
Parce qu’elle se conduit comme tel !
Ce sont les exemples que doit suivre Israël le jour où le pays se dotera d’un gouvernement fort.
« Le vainqueur ignore l’ironie, arme dérisoire du vaincu.«
© René Seror