Emmanuel Macron s’est adressé aux Préfets. Il a plaidé pour une meilleure répartition des immigrés à travers le territoire français.
Voilà qui nous ramène 20 ans plus tôt, quand Raffarin faisait la même proposition, et il y a 8 ans, lorsque Manuel Valls parlait de politiques de peuplement.
A chaque fois, ça avait déclenché une émeute, et aujourd’hui ça n’a pas manqué.
En se répandant, les mots ont provoqué une grande crainte: celle de la dépossession.
Et c’est là le cœur du malaise français.
Pourtant, cette idée de répartir les immigrés ne devrait pas être dans le projet de loi!
Trop tard! Le mal est fait!
Alors, propos improvisés ou intentions réelles?
Ces mots expriment parfaitement la déconnexion d’une partie des élites.
-Si on regarde de plus près cette idée du repeuplement des campagnes par des immigrés, il est clair que rien ne tient debout!
-Si on se place du côté des immigrés, ça revient à dire que ce sont des êtres interchangeables, des voyageurs sans bagage que l’on peut déplacer! On est alors plus proche du totalitarisme que de l’humanisme.
-Si on se place du côté des populations d’accueil, cela revient à penser qu’elles sont du bois mort!
En bref, l’immigré et l’autochtone deviennent les objets de la folie et du cynisme technocratique.
François Bayrou peut bien s’agiter dans tous les sens, il sait bien que ce sont les propos du Président qui ont allumé l’incendie.
Cependant, dans le même discours, Emmanuel Macron a promis de montrer plus de fermeté dans une politique migratoire qu’il a qualifiée d’absurde.
Avouons qu’il y a de quoi se perdre!
Certes, voilà plusieurs semaines que Darmanin durcit le ton sur le sujet.
Il a enfin reconnu publiquement qu’une part importante de la délinquance vient des étrangers.
En fait, Darmanin fait juste preuve de son flair politique.
Comme les autres, il ne voit pas la réalité!
Ils poussent tous des cris d’orfraie, et s’exclament, inquiets de la montée des populismes.
Prenons l’exemple suivant:
Quand MLP fait 41% des suffrages, quand elle obtient 89 députés alors que la moitié de son électorat ne s’est pas déplacé, c’est la preuve que l’immigration anarchique devient insupportable pour les populations.
Bien sûr, on a raison de se fixer sur les grandes crises contemporaines,
sur la guerre en Ukraine,
sur le réchauffement climatique,
sur la pénurie d’énergie,
sur la crise alimentaire,
mais il ne faut pas oublier que l’immigration et le multiculturalisme peuvent à tout instant perturber la vie politique.
On l’a vu en Suède, on le verra en Italie.
Dans les urnes comme dans les sondages, on assiste à une révolte des peuples.
Parallèlement, Qui pourrait douter d’une victoire de la droite en Israël?
Mais ce sera le principal objet des attaques de nos ennemis, à la fin de l’année.
Peu importe.
Une victoire est une victoire.
Ne perdons pas de vue que:
La victoire aime l’effort.
Votons, pour ne pas avoir à pleurnicher.
© René Seror