Pour rappel: Mahsa Amini, Iranienne de 22 ans, est morte, vendredi, trois jours après son arrestation mardi par la police des mœurs à Téhéran. Ses funérailles, hier samedi 17 septembre, dans sa ville natale de Saqqez, dans la province du Kurdistan, ont donné lieu à une manifestation que les forces de sécurité iraniennes ont dispersée à coups de gaz lacrymogènes.
Si après ses funérailles, des personnes ont scandé des slogans en exigeant des enquêtes détaillées sur cette affaire, il reste que “tout ça” a été dispersé par les forces de sécurité à coups de gaz lacrymogènes.
On nous chante que le président Ebrahim Raïssi a chargé le ministre de l’intérieur d’enquêter sur cette “affaire”. “Des enquêtes sur la cause du décès de la jeune femme” sont diligentées, mais… prendront… quelque trois semaines.
Le cinéaste iranien Asghar Farhadi a qualifié sur son compte Instagram de “crime” la mort de Mahsa Amini.
Si la controverse enfle concernant la conduite de la police des mœurs, laquelle patrouille dans les lieux publics pour vérifier l’application de la loi sur le foulard et d’autres règles islamiques, il n’en reste pas moins que sous les yeux du monde une jeune femme a été battue à mort et que nous sommes peu nombreux à en parler et en parler encore.
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