René Seror. Macron: Grosse fatigue

« On s’ennuie presque toujours avec ceux que l’on ennuie »

Macron réunit 100 journalistes et leur dit: « c’est OFF! »
Curieux, non?
Cela  dit, les choses ont filtré, et c’était le but. 
A l’arrivée, mise à part la question de la fin de vie, rien de nouveau. 
Il semble qu’il ait voulu surtout dissiper ce drôle de climat qui plane sur l’Elysee!
Certains proches du Président s’interrogent sur son moral. Comprenez ce coup de blues, qui l’empêche de prendre à bras-le-corps les problèmes du pays. 

Rappelons quelques épisodes:
-Au soir de la victoire, au champ de Mars, il nous sert une allocution sans joie véritable,  ni élan politique. 
-Ensuite, il mène une drôle de campagne législative, où il donne le sentiment de dériver à gauche, sans fixer un cap, ni afficher un projet clair. 
-Passons sur les difficultés qu’il a eues à former une équipe. 
-La nomination de sa première ministre, qui n’était pas son choix initial, 
Qui pourtant s’en sort bien,
Et qui semble au-dessus de lui en matière de satisfaction. 

Plus près de nous, il y a cette idée saugrenue de  « Conseil de la Refondation »
Une idée qui ne convainc personne, mais à laquelle, pourtant, il continue à s’accrocher. 

Ces quelques exemples  montrent bien comment ce président,  pourtant expert en communication, tacticien de valeur est soudain complètement à côté de la plaque. 
Est-ce la lassitude qui suit la conquête?
Est-ce la certitude que cette victoire sera la dernière?

Il faudra quand même qu’il abandonne cette obsession qui consiste à bloquer Marine dans 5 ans: ça ne peut pas être le seul objectif du quinquennat.

Il faudra bien qu’un jour il nous explique ce qu’il compte faire positivement de son mandat. 
Si la politique intérieure l’ennuie,
S’il ne s’ntéresse plus qu’à l’international, parce que c’est dans les crises que son tempérament trouve son compte, 
il est loin de nous avoir convaincus lors de ses interventions!
Le Liban, l’iran, l’Ukraine…

S’il s’agit de crises, il y en a suffisamment de quoi l’occuper:
La crise de l’école, 
La crise de l’hôpital, 
La débâcle du nucléaire…

Et si le pouvoir le fatigue, est-ce une raison pour nous titiller, à longueur de temps?
Gardons toujours en tête, ceci: « On s’ennuie presque toujours avec ceux que l’on ennuie »

Sûr que Brigitte apprécierait de longues vacances.
René Seror

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