Selon Forbes, la richesse globale des 100 personnes les plus riches d’Israël a augmenté d’environ 10 % par rapport à l’année dernière et ce malgré les crises qui ont secoué l’économie mondiale cette année, entre hausse de l’inflation et des taux d’intérêts, malgré le prolongement des conséquences de la pandémie de coronavirus, les tensions géopolitiques, la guerre en Ukraine ou encore la hausse du prix des matières premières,
Les 100 Israéliens les plus riches pèseraient aujourd’hui environ 274 milliards de dollars, soit plus de la moitié du PIB du pays, et au cours des huit dernières années, la richesse des plus riches d’Israël aurait ainsi grimpé de 130 %.
On notera que les différentes crises ont frappé de plein fouet le secteur de la high tech, faisant que les milliardaires de la haute technologie, qui constituaient près de la moitié de la liste de Forbes l’an passé, en représentent un tiers cette année.
Enfin, le phénomène s’expliquerait, après plus d’une décennie de politiques expansionnistes et addictives, par la fin des taux d’intérêt à zéro pour cent.
Pour les … « amateurs »:
Miriam Edelson, veuve du magnat de l’immobilier israélo-américain Sheldon Edelson, conserve sa première place au classement Forbes avec une fortune estimée à 27.5 milliards de dollars malgré une baisse de revenus de 4.4 milliards d’euros en un an.
La propriétaire de Israel Hayom devance Eyal Fer, autre magnat de l’immobilier et propriétaire de la banque Mizrahi Tefahot: celui dont la fortune est estimée à 15.4 milliards de dollarsa vu a vu son patrimoine augmenter.
L’industriel d’origine russe Moshe Kantor, président du Forum mondial du souvenir de l’Holocauste, classé précédemment onzeème, complète le podium avec une fortune estimée à 14.3 milliards de dollars: il a notamment bénéficié de la récente envolée des prix des matières premières et vu sa fortune multipliée par trois.
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