Quand la République n’est plus à sa Place
Samedi soir une petit groupe de moins de deux cents personnes s’est rassemblé Place de la République,pour protester contre la mesure d’expulsion… en cours, de l’imam Hassan Iquioussen.
48 heures avant l’ouverture du procès de l’attentat au camion de Nice avec ses quatre-vingt six morts, on aurait pu penser que cette manifestation était indécente, voire qu’il aurait été légitime de l’interdire.
Chez les fréristes la communication est toujours soigneusement sous contrôle.
Le slogan principal a été celui de « l’islamophobie d’état ». L’expression n’est pas nouvelle et a commencé surtout à être employée après l’assassinat de Samuel Paty.
Il était intéressant d’observer dans cette manifestatio, la présence de quelques orateurs woke, femmes et hommes au look bobo venus prendre la parole pour dénoncer l’injustice française.
Parmi ceux-là, l’ineffable Alexis Trouillas (…) s’est distingué en disant sous les applaudissements : « Je ne suis pas Charlie. Ce journal est malfaisant. C’est une arme de destruction massive contre notre pays ».
Faut-il que la statue de la République soit bien boulonnée pour ne pas être tombée de son socle.
Gilles Norroy
Et faut-il également que nous soyons dotés d’un moral d’acier pour que nos bras ne nous en tombent pas après avoir vu ou entendu une poignée de crétins qui protestent contre l’expulsion de l’imman machin chose qui d’ailleurs a pris la fuite, pendant que des inscriptions antisémites fleurissent en France ou qu’un homme portant kipa se fasse taper et cracher dessus.