Lundi soir dernier, un mariage particulièrement émouvant a eu lieu dans la région du Binyamin. Ephraïm Rimel a épousé Ayelet Kolman.
Les mariés sont tous les deux devenus veufs dans des circonstances tragiques.
En 2018, Adiel, le mari d’Ayelet, est poignardé par un terroriste arabe dans la vieille ville de Jérusalem. Il travaillait à la Cité de David et passait tous les jours à l’endroit où il a été attaqué. Il a succombé à ses blessures quelques heures plus tard, laissant derrière lui Ayelet et leurs quatre enfants.
C’est en 2019, qu’Ephraïm perd sa femme, Tsipi et son bébé de trois semaines lors d’un terrible accident de voiture. Alors qu’il voyage avec son épouse, leur fils de 12 ans et leur tout jeune bébé sur la route 443, ils sont violemment heurtés par une voiture dont le chauffeur arabe avait brulé le feu rouge. Tsipi et la petite Noam ne survivront pas. Ephraïm et son fils Itay sont très grièvement blessés. Les médecins se battent pour les sauver et le miracle se produit. Les séquelles sont néanmoins visibles: outre le traumatisme et la douleur d’avoir perdu deux être chers, Ephraïm est désormais en fauteuil roulant et Itay a dû être amputé d’une jambe, à quelques mois de sa bar-mitsva. Tsipi et Ephraïm avait cinq enfants. Il s’est donc retrouvé seul, handicapé, avec quatre enfants.
Il y a quatre mois, Ephraïm Rimel et Ayelet Kolman ont annoncé leurs fiançailles par un verset des Tehilim: »Tu as transformé mon deuil en danse. Mon D ieu, je Te remercie pour toujours ».
Lundi soir, ils se sont donc mariés. Sous la houpa, les mariés étaient assis, Ayelet sur une chaise afin d’être à la même hauteur qu’Ephraïm dans son fauteuil roulant, ne laissant personne indifférent et transmettant un message, ô combien répété en Israël: la vie est plus forte que tout.
« Dieu réside au milieu d’un couple qui s’aime. »