« Le rayon paralysant » de l’antisémitisme. Cette expression brevetée il y a quelques années par Melenchon, au cours d’une attaque en règle contre le Crif, est devenue, ces derniers jours, élément de langage des disciples du caudillo en tournée d’adieu en Amérique de Sud. Il y a quelques jours sous la plume de Guiraud, aujourd’hui dans la bouche de Bompard qu’on a connu plus toulousain, plus indépendant et plus soucieux de son image.
Mais ça c’était avant les échecs aux présidentielles et à Matignon. Au lieu de perdre son temps à demander à Borne ou à Dupond Moretti des excuses qui ne viendront jamais, Manuel Bompard – Aymeric Caron aussi, mais lui c’est pas du jeu, tellement il porte son inutilité sur sa tête- devrait se rappeler ce qu’il m’avait dit en 2019 dans Chronique d’un antisémitisme d’aujourd’hui (voir extrait).
Et, avec sa bande d’apparatchiks du grand soir, du moins ceux qui se réclament vierges de toute ambiguïté sur le sujet, se poser la seule question qui vaille: comment LFI, entraînant dans sa déchéance ses alliés de fraîche date de la Nupes, a-t-elle réussi à ravir au Rassemblement National le titre du parti le plus sectaire, le plus antisémite, le plus compromis (avec l’islamisme), le plus anti-démocratique, le plus populiste de France?
Si ce qui reste comme force décente de gauche au sein de ce marécage veut éviter à l’ensemble du rafiot un naufrage à la Corbyn, il devra affronter ses démons et se débarrasser de ceux qui les cultivent. Un impératif d’inventaire et de déconstruction que nos appels, nos coups de boutoirs, nos colères, nos dénonciations, ne peuvent qu’accélérer.
La sortie sans équivoque de Dupond- Moretti à l’assemblée, la rigueur impeccable de la réponse d’Elisabeth Borne, nous confortent dans l’idée qu’il ne faut rien lâcher, et continuer à pilonner le moindre dérapage de ceux qui continuent à souiller les valeurs pour lesquelles beaucoup d’entre nous se sont battus.
En attendant que se referme sur les mêmes, le piège de cet islamo-clientélisme qu’ils ont théorisé et développé. Gam zo le tova ou sa variante policée, le pire n’est jamais sûr.
Extrait de Chronique d’un antisémitisme d’aujourd’hui, 2019.
© Georges Benayoun
Producteur de cinéma et de télévision, Georges Benayoun est auteur et réalisateur de documentaires pour France Télévisions. A son actif, L’assassinat d’Ilan Halimi. France, terre d’accueil : Profs en territoires perdus de la République ? Complotisme: les alibis de la terreur , avec Rudy Reichstadt. Chronique d’un antisémitisme nouveau, en 2019.
« La sortie sans équivoque de Dupont moretti » Mr Benayoun vous semblez oublier qui est Mr « sentiment d’insécurité » et son très lourd passif. Croyez-vous RÉELLEMENT qu’il existe une grande différence entre ce gouvernement et la NUPES (à laquelle Emmanuel Macron doit d’ailleurs sa réélection) ? En réalité il n’existe qu’une différence de vocabulaire ou de forme mais pas de fond.
Je rejoins Jerome Onyx sur le fond de sa reflexion .
Macron incarne la haute bourgeoisie possedante qui n a jamais laché les rennes du pays , c est a l issue du calcul froid et interressé de cette classe possedante que l alliance avec Israel fut rompue en 1967 au profit de la politique eurabienne qui a finit par contaminer toute l europe .
Il n y a donc aucune difference sur la haine antisioniste entre LFI et le PCF et macron et sa clique , toutes les institutions du pays ont eté construites contre Israel : l education, la presse , la diplomatie etc ……
la France est systematiquement aux cotés des extremistes islamistes et finit meme par se decaler par rapport aux pays arabes les plus moderés comme le Maroc , par exemple , il suffit pour s en convaincre de suivre les medias » officiels » tels que France 24 ou RFI , ou meme la voix du quai d orsay que sont Le Monde ou l AFP
Le pays sombre dans l arrieration a tous les niveaux dans le cadre d une islamisation voulue .