Le BNVCA, qui lutte au quotidien contre l’antisémitisme et le racisme, s’interroge sur les députés signataires de la résolution contre Israël, sur « l’apartheid », qui soutiennent par définition les territoires où la présence de tout juif est rejetée et où les tueurs de juifs sont rémunérés par l’Autorité palestinienne.
La représentation nationale oublie l’histoire récente des attentats islamistes pro palestiniens et antijuifs en France.
L’attentat pro palestinien de la rue Copernic, dirigé contre la synagogue de l’Union libérale israélite de France, avait fait quatre morts et quarante-six blessés. Quarante-deux ans après les faits, à ce jour, Hassan Diab, un Canadien d’origine libanaise n’a toujours pas été jugé.
L’attentat de la Rue des Rosiers, emblématique de la haine d’Israël pro palestinienne qui pousse à l’acte anti-juif, avait frappé au cœur du quartier juif de Paris, et avait fait six morts et vingt-deux blessés. Quarante ans après les faits, à ce jour, aucun procès n’a encore eu lieu. Des révélations ont permis de découvrir un pacte conclu entre le Préfet Bonnet et les terroristes : l’impunité des terroristes contre le calme en France, le déshonneur en plus.
Durant cet attentat islamiste de la Rue des Rosiers, André Hezkia Niego, enfant caché et rescapé de la barbarie nazie, a été assassiné. Mireille Knoll, elle aussi, survivante de la barbarie nazie, a, elle aussi, succombé sous les coups de poignard avant d’être brûlée, par un voisin, islamisé en prison.
Le BNVCA constate avec horreur que deux survivants de la Shoah, M. André Hezkia Niego et Mme Mireille Knoll, tous deux ayant survécu à la barbarie nazie, ont, tous deux, été assassinés par des antijuifs, pro palestiniens et/ou islamistes. Ils ont été assassinés au nom de l’idéologie antisémite et antisioniste propagée par la dite « résistance palestinienne », celle qui accuse Israël d’apartheid, celle qui veut » libérer la Palestine ».
Le BNVCA, en mémoire de Arieh Sandler (6 ans), Gabriel Sandler (3 ans) et de Jonathan Sandler, leur papa, et de Myriam Monsonego (8 ans) tous assassinés dans l’attentat islamiste antijuif de l’école Ozar haTorah de Toulouse, et de Yohan Cohen, Philippe Braham, François-Michel Saada et de Yoav Hattab, assassinés dans l’attentat islamiste antijuif de l’Hypercacher, et de la première victime des assassinats islamistes, DJ Sébastien Selam, énucléé par un voisin musulman déclaré irresponsable, et donc non jugé, d’Ilan Halimi, torturé jusqu’à la mort par des islamistes antijuifs et de Sarah Halimi torturée et défenestrée par son assassin antisémite, lui aussi déclaré irresponsable et non jugé, qui vaque depuis des mois à ses occupations au cours de ses sorties quotidiennes.
Le BNVCA, en mémoire des victimes de ces assassinats islamistes antijuifs, demande que soit déclaré irrecevable le projet de résolution « condamnant l’institutionnalisation par Israël d’un régime d’apartheid à l’encontre du peuple palestinien ».
Irrecevable à l’Assemblée nationale : sa recevabilité signerait l’avènement d’une Assemblée post-nationale où les déclarations de lutte contre l’antisémitisme et les commémorations seront une sorte de théâtre de l’émotion sans conséquences, tandis que la présence muette des juifs en France ne sera plus que tolérée.
Dans ce cas, il ne serait plus nécessaire d’expulser l’imam Iquioussen qui pourra continuer à vivre paisiblement avec sa famille, entre deux discours de haine.
Cela marquera la dissolution de l’identité française, minée par le wokisme et ses conséquences, cette identité qui fut porteuse de valeurs longtemps admirées et enviées par le monde entier.
Le BNVCA veut croire à la volonté d’action de notre gouvernement et attend les suites concrètes de sa détermination, notamment en matière de recours contre les suspensions de décisions.
On notera la censure médiatique à ce sujet : pas touche à la NUPES qui a permis la réélection de Macron ! Celui-ci aura encore besoin des voix antisémites pour remporter les prochaines élections.