Le gouvernement français dépêche son garde des sceaux, ministre de la Justice, à la commémoration de l’attentat antisémite perpétré à Paris, rue des rosiers, en 1982.
A cette triste occasion pour la France, plusieurs anomalies apparaissent.
1- L’Autorité palestinienne (AP) refuse d’extrader vers la France l’accusé terroriste résidant sur son territoire en arguant de son « incompétence ».
Ce refus de collaboration judiciaire entre la France et l’AP est contraire à la manifestation de la Justice et aux droits des victimes.
Dans ces conditions, et compte tenu du droit des victimes françaises dont elle a la charge, la France devrait appliquer les codes diplomatiques en cours et modifier ses relations avec l’AP à l’aulne de son refus.
Or le moins qui puisse être relevé est qu’il n’en est rien. Les relations entre Paris et Ramallah se développent comme si le dictat judiciaire palestinien au protocole et aux droits des personnes françaises n’existait pas.
2- La Jordanie refuse de livrer à la France les accusés terroristes bénéficiant de sa « protection ».
A l’instar de ce qu’elle subit de l’AP, la France reçoit dans sa demande d’extradition auprès du royaume hachémite un non possumus tout aussi contraire au Droit et aux relations entre Etats.
3- Violations des droits des victimes.
La nature des dossiers attachés au massacre de la rue des rosiers oblige l’AP et la Jordanie à extrader vers la France les accusés. Leurs refus réitérés méprisent les droits des personnes en général et ceux des victimes en particulier.
Leurs comportements devraient a minima être signalé auprès des cours européennes et internationales de Justice
4- Passivité française.
Rien ne résiste à la puissance publique. L’état des relations franco-palestiniennes et franco-jordanienne ne permet nullement de comprendre ni encore moins d’admettre la soumission française aux oukases de dictatures civiles et judiciaires dont des victimes françaises sont à pâtir.
5- Nouvel exemple de la minoration des droits des Français juifs et de leurs déclassements civils dans l’espace juridique et celui de la Nation.
Les victimes françaises de crimes et délits antisémites sur le sol de leur pays constatent des jugements approximatifs, minorés comme des refus judiciaires de jugements.
Les victimes françaises de l’attentat de la rue des rosiers constatent l’impossibilité de jugement en « raison « des refus jordano-palestiniens de collaborer avec la Justice française simplement actée par les Exécutifs français.
Dans les deux cas, le Droit est violé et ce sont des procédures exceptionnelles et anormées qui sont appliquées en opposition aux règles nationales et internationales des droits des victimes.
6- La faiblesse ou l’inanité des réactions de la France aux viols des droits de ses victimes encouragent les accusés et découragent les victimes.
Si Paris réagissait avec la vigueur qu’elle sait adresser par ailleurs et dans le cadre de ses intérêts, les accusés auraient été transférés en France et les droits des victimes auraient été respectés.
La France porte à nouveau une responsabilité dans les inégalités de traitements pénaux entre ses citoyens.
7- La garantie des droits des accusés est supérieure à celle des droits des victimes.
Les refus jordano-palestiniens sont conformes à la dictature civile, militaire et judiciaires qu’ils imposent à leurs propres peuples respectifs et dans l’impunité totale.
La soumission et l’apathie de la France dans les dossiers de l’antisémitisme en France sont contraires à tous ses protocoles juridiques et judiciaires.
Rongée par les violences, les virulences, les crimes et les délits antisémites, la France se comporte à l’encontre d’Etats contrevenants comme elle se comporte à l’égard des assassins antisémites qui perpètrent en France.
8- Encore et toujours la nécessité de réagir.
Seules les réactions civiles et pénales des représentants organisés des Français juifs permettront dans ces dossiers comme dans d’autres de contraindre la puissance publique à la réaction saine et giratoire qu’elle refuse de prendre jusqu’à présent.
Ni les méandres procéduraux du Droit, ni la diminution progressive du nombre de Français juifs qui quittent leur pays pour ces mêmes raisons de sécurité ne sauraient constituer quelque obstacle que ce soit.
Pierre Saba
La France est une alliée objective du terrorisme arabo palestinien et ce depuis des années.
Un ancien patron de la DGSE a vendu la mèche en 2019 , elle se hâte donc avec lenteur pour chatier ses chers amis en escomptant voir disparaître les victimes progressivement.