Hommage à une Femme majuscule : Babeth Zweibaum, Présidente de la Loge Anne Frank du Bnai Brith de France

Il est des êtres dont l’annonce de la disparition vous laisse hébétés: Babeth Zweibaum est de ceux-là. On a besoin de relire. Relire encore. Pour y croire.

Est-ce sa personnalité? Sa voix à nulle autre pareille? Son enthousiasme? Sa détermination? Est-ce son engagement? Est-ce le fait qu’elle ait consacré une vie, la sienne, au sionisme et au soutien indéfectible à Israël.`

`Concernant Babeth Zweibaum, il semble que ce soit beaucoup plus que cela, tant ses convictions et sa cohérence étaient portées par le visage et la voix d’une Femme énergique, fourmillant de projets, les menant toujours à bien et de manière fastueuse: le mot n’est guère usurpé.

Babeth un jour m’avait téléphoné: Je devrais immédiatement corriger et écrire « Babeth et Michel » m’avaient appelée, tant ces deux-là, partageant une même adresse mail, parlaient d’une même voix et semblaient réfléchir, débattre et pratiquer la disputatio comme peu savent le faire: en « correspondance ».

Babeth m’avait donc un jour appelée. Elle voulait aider Tribune juive et y alla franco: « De quoi avez-vous besoin? Nous allons vous aider. Venez! Vous allez m’interviewer Susie Morgenstern! »

Oranaise devenue pharmacienne à Neuilly, Babeth fut sa vie durant de tous les combats: animée par la conviction que les causes défendues étaient justes, elle alla de l’avant, pertinente, cohérente, résolument moderne et fonceuse. Elle redonnera vie à la Loge Anne Frank du B’nai Brith dont elle deviendra la Présidente et au sein de laquelle elle donnera la parole à ses invités réunis autour de Tables rondes et journées littéraires: Bernard-Henri Levy, Franz-Olivier Giesbert, Jean d’Ormesson, Boris Cyrulnik, Daniel Sibony, Ivan Levaï, Manuel Valls, Francis Szpiner, Richard Rossin et d’autres encore auront grâce à Elle débattu, oeuvrant, selon la volonté de la Présidente Zweibaum, à réveiller les consciences et faire bouger les lignes.

A son époux et compagnon, à ses filles, au B’nai Brith dans son entièreté, Tribune juive adresse ses condoléances et son affection.

A Babeth Zweibaum, la gratitude et le respect affectueux dû à une Juste du XXI ème siècle.

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