
Le BNVCA le confirme : l’antisémitisme se combat devant les tribunaux, c’est pourquoi le BNVCA dépose plainte contre les 38 signataires du projet de résolution qui désigne Israël comme « régime d’apartheid »
Le BNVCA, suite au projet de résolution N°143 en date du 13 juillet 2022, sur « l’institutionnalisation de l’apartheid par Israël à l’encontre des Palestiniens, » a décidé de déposer plainte contre les signataires du projet de résolution.
Le BNVCA considère que cette résolution à l’initiative des députés est hors du champ d’action des élus qui ont pour mandat de représenter toute la Nation, et non leurs seuls électeurs, car ils ne sauraient être prisonniers d’intérêts locaux ou catégoriels. Cette résolution, qui est du ressort des affaires étrangères, ne s’inscrit-elle pas dans le cadre d’intérêts catégoriels d’un certain électorat qui s’est fortement mobilisé pour faire élire les députés Nupes? De surcroît, cette résolution piétine l’adoption en 2019, par cette même Assemblée Nationale de la définition de l’IHRA qui établit le lien entre antisionisme et antisémitisme. Il s’agit bien d’un antisémitisme de gauche totalement décomplexé, comme le désigne avec justesse BHL
Ce projet de résolution témoigne d’une volonté délibérée d’attiser la haine à l’égard d’Israël en appelant au « démantèlement du régime d’apartheid », soit, en termes plus clairs, à la disparition d’Israël en tant qu’Etat juif. La couverture médiatique donnée à cette initiative indigne multiplie la désinformation par des accusations tous azimuts contre le seul Etat juif. Les députés Nupes auraient mieux fait de condamner l’endoctrinement des enfants palestiniens auxquels on apprend dès le plus jeune âge les cris de « Khaybar Khaybar Yahoud », « Tuez tuez les juifs » qui résonnent régulièrement à Jénine ou dans la vieille Ville de Jérusalem. Pour ces enfants, manier des armes et apprendre comment tuer un juif constituent des « activités » durant les camps d’été ou lors d’un spectacle de fin d’année, comme au lycée Anata de Jérusalem-Est. Lorsque ces enfants sont armés et veulent tuer, ce ne sont plus des enfants mais des terroristes. Ou encore mieux, les Nupes auraient surtout dû se concentrer sur la protection et le respect dus à nos représentants des forces de l’ordre, régulièrement piégés et agressés sauvagement.
Le BNVCA accuse les députés signataires d’avoir délibérément choisi la date du 13 juillet, à quelques jours de la date commémorative de la Rafle du Vel d’Hiv pour « neutraliser » les discours sur l’antisémitisme et répandre tout au long de l’été le venin mortel de l’antisionisme qui pousse à l’acte anti juif, comme à l’école de Toulouse et dans Hypercacher
Le BNVCA a chargé son Conseil de déposer plainte contre ceux qui trahissent les valeurs de la République au sein même de l’hémicycle.