Le film avait été présenté en avant-première au Festival international du film de Haïfa
“L’image de la victoire”, le nouveau film du réalisateur israélien Avi Neshner diffusé sur la plateforme Netflix met au jour l’histoire de la guerre d’indépendance d’Israël en 1948.
Inspiré par la bataille pour le contrôle du kibboutz Nitzanim, au cours de laquelle les forces égyptiennes ont maîtrisé l’armée israélienne, capturé brièvement le territoire et fait plus de 100 prisonniers de guerre, le mélodrame du réalisateur Avi Nesher met l’accent sur les vies des citoyens, pris dans les combats.
Le film relate à la fois la vie quotidienne des résidents juifs du kibboutz qui se sont installés en Palestine mandataire et celle de Hassanin, (interprété par Amir Khoury), un journaliste égyptien chargé par le roi de réaliser un film documentaire de propagande sur l’unité de l’armée qui doit capturer Nitzanim.
Hassanin, qui relate le documentaire en flashback, ne croise les yeux de l’ennemi qu’une seule fois, au moment de sa reddition. Mais l’image qu’il filme à ce moment-là résonne en lui pendant des décennies : la jeune Mira (Joy Reiger) souriante alors qu’elle tire en vain au pistolet contre l’avancée des forces égyptiennes.
Le film s’inspire de la figure réelle de Mira Ben-Ari, une opératrice radio de Nitzanim qui a été tuée pendant la bataille après avoir tiré sur un officier égyptien ; sa décision surprenante de rester et de se battre aux côtés d’hommes israéliens, contre toute attente, a fait d’elle une martyre en Israël.
Des reconstitutions d’époque détaillées du kibboutz et des champs de bataille environnants offrent au spectateur des scènes époustouflantes.
Le film avait été présenté en avant-première au Festival international du film de Haïfa en septembre dernier.
Source : I24 News
Ce film parle -t-il du moment clé de la création d’Israël? A savoir la Nakba, l’épuration ethnique subie par les Palestiens. Épuration ethnique à commencé avant l’entrée en guerre des états Arabes. 800 000 Palestiniens chassés de chez eux,interdits de revenir, 80 massacres