Si la presse en général connait de grosses difficultés, chacun sait que ces dernières peuvent être surmultipliées à force de pressions politiques et économiques qui menacent, à terme, l’existence de titres appréciés des lecteurs: alors qu’en France lma pression existe mais de manière plus insidieuse, en Algérie le cas d’El-Watan interroge légitimement sur la liberté de la presse dans le pays.
De nombreux titres algériens ont été contraints de cesser de paraître ces dernières décennies : « Le Matin » en 2004, « Liberté », en avril dernier, le prestigieux El Watan aujourd’hui, privé qu’il est de manne publicitaire depuis que l’ANEP ou Agence nationale d’édition et de publicité et distributeur de la publicité d’État a rompu unilatéralement son contrat sous la présidence d’Abdelaziz Bouteflika que le quotidien n’a pas soutenu. Le prix à payer ? La sanction des autorités qui n’ont qu’à lever le petit doigt pour que les entreprises publiques et privées – algériennes ou étrangères –n’achètent pas d’espaces publicitaires à ce titre jugé trop indépendant. Si le journal avait cru retrouver ses annonceurs après la chute du régime Bouteflika en 2019, la pause fut courte : un article accusant de corruption les fils du général Ahmed Gaïd Salah, pilier du système alors au pouvoir en Algérie, aurait été la cause de la mort programmée du titre.
Sur la page de son site dédiée à l’Algérie, RSF écrit: Le secteur privé souffre depuis 2019, et plusieurs médias et chaînes de télévision ont dû fermer, notamment car les organes de presse sont privés de publicité. Par ailleurs, les subventions d’État ne sont octroyées qu’aux médias publics ou aux médias privés proches du régime. La liberté de la presse est confrontée à de nombreuses lignes rouges puisque « le simple fait d’évoquer la corruption et la répression des manifestations peut valoir aux journalistes menaces et interpellations.
Plusieurs associations de défense des droits de l’Homme et de la liberté de la presse se joignent à la voix de Reporters pour dénoncer la situation des médias en Algérie, où le paysage médiatique n’a jamais été aussi détérioré.
Sarah Cattan
Les juifs sonr maîtres dans la manipulation et le mensonge apparemment le talmud a formé des générations et des générations de personnages dangereux et criminels
Tu n’as pas honte d’écrire encore ce genre d’insultes racistes ? Tu es un nul !
Roukh El bledek!
C’est exactement le même principe en France : des médias aux ordres du pouvoir et aux ordres du politiquement correct. Ceux qui n’adhèrent pas totalement à l’idéologie dominante sont obligés de se taire ou même de dire et écrire ce qu’ils ne pensent pas. Pendant les élections, Marianne (que d’ailleurs je ne lis plus) a même dû changer une couverture qui n’était pas assez pro Macron. Tatiyana Ventose a révélé les chantages au licenciement exercés sur certains journalistes pour les mêmes raisons. Mais le « politiquement correct » et la pression de l’idéologie dominante (cad dire tout ce qui existe de pire et que TJ dénonce quotidiennement) reste la plus grande des censures : c’est vrai dans toute l’Europe et l’Amérique du Nord (aka l’empire de la désinformation) : en 2020 certains plumitifs du NYT avaient même déclaré publiquement qu’à cause de BLM les journalistes américains sont tous obligés de mentir ou de dissimuler des faits pour pouvoir garder leur job. Sans même parler des temps de guerre où (fait avéré : ce n’est pas une intox) les médias américains répètent mot pour mot des textes rédigés par le Pentagone. En France, en Angleterre et en Europe, ce n’est pas beaucoup mieux.
Conclusion : l’Algérie n’est pas pire que nous dans ce domaine.
Mieux: cela prouve que certains journalistes algériens essaient au moins de se rebbiffer un peu : on n’imagine pas les salariés de France TV ou radio France en faire autant…
@lucie : 1000% d accord avec vous .
La France se croit encore une grande puissance alors qu elle est devenue une republique pre bananiere de troisieme ordre .
Certains citoyens de ce pays imaginent encore vivre en democratie alors qu un des principaux attributs de la democratie : la liberté de la presse s est evaporée bien loin de l hexagone .
Je subodore que pour certains , l atterrisage va etre brutal lorsqu ils se decideront enfin a ouvrir un oeil 🧐
Cher T.Amouyal
Je crois que de plus en plus de Français commencent à ouvrir les yeux, mais ils restent minoritaires et font généralement partie de cette « » »France d’en bas » » » honnie par le pouvoir en place et n’ayant aucun moyen de se faire entendre en dehors du web et des réseaux sociaux.🤐
L’affaire George Floyd est l’une des plus grandes et ignobles instrumentalisations et manipulations de masse de tous les temps. La pseudo affaire Traore est la plus grande intox et la plus honteuse manipulation médiatique que la France ait connue depuis…X décennies.
Il n’existe plus AUCUNE limite à la désinformation en Occident où ce qu’on appelle liberté de la presse et liberté d’expression c’est la liberté de répandre la désinformation et la Haine. Les reportages et articles mensongers et à charge contre Israël s’inscrivent d’ailleurs ans cette logique.
La meilleure option reste de ne plus regarder la TV, de ne plus écouter la radio et de ne plus lire la presse lambda (sauf régionale à la rigueur).
Il faut même inciter le plus possible les gens à le faire : c’est précisément ce que redoutent le plus l’Etat algérien mais aussi les États français, allemand, belge, anglais, américain ou d’autres : que les jeunes générations cessent de se laisser manipuler par des médias contrôlés par l’État ou par des milliardaires eux-mêmes favorables à l’idéologie dominante.
Certains journalistes des pays arabes sont de vrais héros de la liberté, ils luttent au péril de leurs vies pour faire leur travail alors qu effectivement les journaleux français se comportent en courtisans veules et obséquieux.
Il faut en outre comprendre que la classe dominante française a depuis longtemps intégré une partie des gens de presse , faisant ainsi de beaucoup d entre eux de grands bourgeois gâtés par le système et déconnectés du peuple.