Jacquot Grunewald. Pour Benn&Jerry, vendre des glaces dans les colonies, c’est « contraire à ses valeurs »

Sur les valeurs ajoutées. Je suis bien content. Je vais pouvoir manger des Benn&Jerry dans nos colonies: A Guilo, à Ramoth, sur l’esplanade du Kotel, partout… Même à Ramallah puisque Unilever, la maison mère, a vendu l’exploitation de la marque dans nos régions à Avi Zinger qui n’avait jamais cessé de l’exploiter.

Donc M. Zinger et moi-même, avec en plus les 2 000 ouvriers de ses usines, dont nombre de Palestiniens, on est bien contents.

En revanche, Benn&Jerry, en Amérique, est resté de glace. Il dit comme ça que vendre des glaces, même en été, dans les colonies, c’est « contraire à ses valeurs ».

Le genre de déclaration qui vous con-fond comme neige au soleil. Parce que c’est bien la première fois que j’entends parler de « valeur » chez une crème glacée, hormis celle qu’affiche son distributeur.

Vous me direz qu’il faut comprendre ça au sens moral…

Par pour Ben&Truc, quand même, qui , j’ai vu ça sur internet, vend ses cornets en Russie et en Chine!

Non. S’il y a perte de valeur, c’est du côté BDS que ça se passe. Il aura fallu moins d’une année pour lui porter un coup. Tant il est vrai que « la valeur n’attend pas le nombre des années ».

Jacquot Grunewald

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