Eprouvant. Alors qu’on aimerait, a minima, ne pas s’en mêler et laisser tout ce beau monde disputer entre eux, impossible d’y échapper : où que le regard se tourne, le voilà, le couple Raquel Garrido-Alexis Corbière, partout exposé, incarnation de la vertu bafouée, car non, si c’est bien Raquel que nous vîmes un jour dans l’émission de son pote Hanouna hurler telle une mégère eh bien ça n’est pas Raquel qui parlait ainsi à sa « femme de ménage » et non les Garrido-Corbière sont blancs comme neige et quelque chose me dit même qu’ils n’ont pas fini de nous la ressortir cette histoire qui les aurait confondus avec les Thénardier et qui in fine est loin de les avoir desservis.
La pièce n’est pas finie. Aujourd’hui c’est au tour d’Éric Coquerel au sujet duquel c’est cette fois la délicieuse Rokaya Diallo qui, avec des airs de ne pas y toucher mais un peu quand même, est venue raconter dès l’aurore que Coquerel aussi aurait malmené la gente féminine. Y a quelqu’un qui m’a dit, répète hypocritement la donzelle.
Aussitôt, on demande l’avis de… Sandrine Rousseau en personne !
Et comment diantre voudriez-vous qu’on émît un avis alors qu’hier même tournait en boucle cette video d’une jeune fille agressée sexuellement et qui aurait vu au Tribunal l’auteur des faits sortir libre parce qu’entre temps il aurait convolé et donné naissance à un enfant, bref se serait racheté une conduite, l’affaire laissant muets une Elisabeth Lévy et un Gilles-William Goldnadel.
Alors, défaits, on se prend à repenser à ce qui nous arrive. Qu’est-ce qui est pire ? Les amitiés Corbyn LFI, celles Coquerel Taha Bouhafs, les cris d’indignation surjouée de voir, Ô outrage, les vice-présidences de l’Assemblée obtenues par 2 Députés RN, les Affaires Damien Abad, l’état du pays.