A 80 ans, Riccardo Muti n’est pas homme à renier ses convictions et à mâcher ses mots. Alors qu’il dirige en ce moment Un bal masqué à Chicago, le chef italien s’est refusé à modifier un passage de l’œuvre de Verdi, qui contient des références supposées raciales, estimant qu’il faut respecter les compositeurs et rejeter les révisionnistes.
Selon Riccardo Muti, Verdi souhaitait ridiculiser le racisme d’un personnage
Dans Un ballo in marchera (Un bal masqué), opéra en trois actes de Verdi créé en 1859, un juge profère une insulte raciste envers Ulrica, une diseuse de bonne aventure noire accusée de sorcellerie : « dell’immondo sangue de’ negri » (du sang impur des nègres).
Une phrase qui passe mal aujourd’hui surtout au pays de la cancel culture et principalement à Chicago dont la maire démocrate Lori Lightfoot avait notamment refusé de répondre l’an dernier à des journalistes blancs.
Malgré la pression de certaines autorités et même de musiciens au sein de l’orchestre du Chicago Symphony Orchestra (CSO), Riccardo Muti, qui dirige jusqu’au mardi 28 juin 3 représentations de l’opéra de Verdi, se refuse à retirer ou adapter ce passage sensible. Le chef d’orchestre italien précise qu’il a engagé trois chanteurs afro-américains dans cette production, dont le fameux juge et qu’à travers ce passage Verdi souhaite ridiculiser le racisme, la cruauté et l’ignorance du personnage.
Riccardo Muti : À quelques exceptions près, les jeunes metteurs en scène détruisent l’opéra
Interrogé par le quotidien italien Corriere della Serra sur la question de « la revisite des œuvres classiques au regard de l’approche politiquement correcte très vive aux Etats-Unis », où Riccardo mutti dirige depuis 2010 le CSO ( jusqu’à 2023 ), le maestro italien a répondu : Je suis opposé aux institutions qui maquillent et changent les paroles des livrets. On ne peut pas changer l’histoire, il faut la garder dans son essence, pour le meilleur ou pour le pire, afin que les générations futures puissent savoir.
Riccardo Mutti est très remonté également contre les jeunes metteurs en scène: Le problème aujourd’hui, c’est que ces opéras sont souvent entre les mains de metteurs en scène qui, à quelques exceptions près, détruisent l’opéra, a-t-il déclaré à Associated Press, ajoutant : La plupart d’entre eux ne lisent pas la musique. Certains sont complètement sourds !
Philippe Gault
Les vrais racistes sont les racialistes. L’occident est en train de se laisser massacrer et applaudit ses bourreaux. C’est du jamais vu dans toute l’histoire de l’humanité. En France la nomination de Pap Ndiaye est déjà un signe de fin de civilisation. Sur leurs sites les indigénistes appellent explicitement au meurtre, au viol et au génocide des Juifs, des Blancs ou des Chrétiens voire des metisses. Littéralement. Textuellement. Et la culture est toujours une cible des nazis : s’attaquer aux individus et à l’art, au corps et à l’esprit. C’est exact ce qui se passe sous nos yeux.
Sommes nous prêts à leur rendre coup pour coup ?
C est la question fondamentale, courageusement existencielle que nous devons nous poser….et y apporter la réponse efficace, ou bien disparaître…
Une société qui voit du racisme partout,qui en arrive à vouloir transformer tout ce qui ne correspond pas à leur idéalisme politique n’est plus une démocratie .
La devise officielle des décoloniaux et du monde occidental moderne :
Hais ton prochain comme tu te hais toi-même.
« Les appels à la repentance à la lumière de l’Histoire »
https://www.ouest-france.fr/medias/ouest-france/courrier-des-lecteurs/les-appels-a-la-repentance-a-la-lumiere-de-lhistoire-377ad25e-d804-4b4c-a297-26c0d69f938e
Publié le 05 fevrier 2022 (ne passerait plus aujourd’hui) )