Le juge des référés du Conseil d’État a estimé que la dérogation très ciblée apportée pour satisfaire une revendication religieuse (…) [était] de nature à affecter le bon fonctionnement du service public.
Chacun sait que la question sera encore posée ad nauseam et qu’il faudra à chaque fois ester.
Pour Grenoble, la … messe est dire: pas de burkini à la piscine. La plus haute juridiction administrative a tranché, confirmant la décision du tribunal administratif du 25 mai, laquelle s’opposait à la délibération du Conseil municipal de Grenoble, qui avait validé le port de la tenue de bain islamique dans les piscines municipales.
Dans sa décision, le juge des référés du Conseil d’État a dit:
La dérogation très ciblée apportée, pour satisfaire une revendication religieuse, aux règles de droit commun de port de tenues de bain près du corps édictées pour des motifs d’hygiène et de sécurité, est de nature à affecter le bon fonctionnement du service public.
Il souligne encore le fait que cette modification du règlement intérieur des piscines portait atteinte à l’égalité de traitement des usagers, de sorte que la neutralité du service public étaitcompromise.
Débattue depuis le 14 juin, l’audience s’est déroulée devant le Conseil d’État dans une ambiance tendue émaillée de débats et d’intervention comme celle d’Éric Piolle, maire EELV de la ville, qui avait pour appuyer son propos exhibé devant le juge différents maillots de bain, dont un burkini.
Ce soir, sont défaits aussi la Ligue des droits de l’homme et l’Association Pro-burkini Alliance citoyenne.
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