La République en marche est la République en panne
Les dirigeants étrangers qui ont accueilli la réélection d’Emmanuel Macron avec enthousiasme se sont faits discrets.
Un silence accablant.
Bruxelles réalise que l’avenir est aussi incertain que les sondages qui se sont encore trompés.
Que ce président français qui a gagné haut la main au début du printemps n’a plus de majorité avant même l’été.
Il y en France une crise de la représentation et du coup l’Assemblée désignée est la plus mal élue depuis les 60 dernières années.
Comment Emmanuel Macron pourra-t-il faire voter les réformes de son programme, notamment sur l’Europe?
Décidément, plus personne ne peut compter sur la France, encore moins sur 5 ans!
La République en marche est désormais une république en panne!
Mais l’Europe a l’expérience des gouvernements minoritaires.
Elle n’est pas dépaysée parce que le Palais Bourbon va ressembler au Parlement européen, qui se fait élire avec une participation toujours plus faible, et dont la composition est si hétéroclite qu’il faut en permanence y négocier des compromis, et dont le seul pouvoir est un pouvoir d’obstruction.
Les voisins de la France ont l’habitude de ces majorités fragiles.
Par exemple, la Belgique a pris l’habitude de se passer de gouvernement mais c’est une monarchie, c’est la différence : quand il n’y a plus de pilote, l’avion vole quand même, sans panique à bord.
Mario Draghi gouverne l’Italie avec tous les partis à la fois, or le sénat et le parlement le soutiennent.
Il n’y a pas de Mario Draghi en France.
En Espagne, les socialistes dépendent des partis régionaux qui les font chanter et à chaque élection c’est une nouvelle débâcle.
En Allemagne, depuis qu’Angéla Merkel a étouffé les conservateurs, c’est une coalition avec un programme de gouvernement strictement défini : la guerre en Ukraine oblige l’Allemagne à rogner ce programme.
La guerre qui dure fait payer l’Europe.
La Russie a coupé le gaz.
L’Allemagne décide de rallumer ses centrales à charbon. C’est la source de production d’électricité qui émet le plus de gaz à effet de serres.
C’est une bien maigre consolation de réaliser que la guerre froide a recommencé, que le charbon est de retour, et que la France est synchrone, prête à revenir à la 4ème République.
La France est endettée, fiévreuse, imprévisible.
Elle a donné d’elle une image si pathétique au Stade de France.
L’homme malade de l’Europe, c’est Emmanuel Macron.
Au G7 et au Sommet européen, il sera traité par ses pairs comme un grand blessé. L’admiration aura laissé la place aux soins d’urgence.
Malgré le côté dramatique décrit ci-dessus, je me dois d’envoyer un message de félicitations à notre ami Meyer Habib pour sa réélection : avec toutes les embûches semées sur son trajet, sa réélection est loin d’être l’effet du hasard. Elle récompense des années de travail sérieux, de sacrifices, et surtout une incomparable gentillesse. Toujours prêt à écouter chacun, à défendre et plaider notre cause, à répondre favorablement, à poser pour une photo…
Hazak Meyer.
HM te bénisse et te protège.
Que les prières de notre communauté te soient toujours favorables.
© René Seror.
Mazal tov Meyer 🇮🇱
“La République en marche est la République en panne”
Un camouflet pour les 500 personnalités du showbiz qui s’étaient fendues d’une pétition en faveur de Macron. Qui sait, elle a peut-être même eu l’effet contraire au but souhaité vu l’agaçante arrogance témoignée par certains d’entre eux se considérant visiblement au-dessus d’un public selon eux limité intellectuellement, et auquel ils s’autorisent à donner des leçons.
Macron doit sa réélection aux voix de la partie la plus dangereuse et radicalisée de la population _ et le monde du spectacle en fait partie.
Le fanclub du clan Traoré a voté Macron au deuxième tour et parfois même dès le premier, de la même façon que les supporters hollywoodiens de BLM (le KKK afro) avaient fait campagne pour Joe Biden. La Macronie est une réplique (au sens sismique du terme) de ce qui existe de pire outre Atlantique.
Donc l’herr Dogan avait raison !