La célèbre place parisienne est submergée par une délinquance majoritairement en provenance du Maghreb.
A l’instar du Champ-de-Mars ou des Champs-Elysées, où il ne fait plus bon se promener une fois la nuit tombée, la célèbre place du Trocadéro est également devenue le terrain de jeu d’une délinquance hors de tout contrôle. Selon Le Figaro, l’esplanade et les jardins qui surplombent la scène sont la proie de voleurs qui détroussent passants et touristes, n’hésitant pas à faire preuve de violence pour arriver à leurs fins. Ces délinquants, très majoritairement des mineurs isolés étrangers originaires du Maghreb, sont parfois même armés de couteaux ou de tessons de bouteille.
« Le Trocadéro est devenu un point de fixation de la délinquance. C’est un peu le nouveau Barbès. Il y a beaucoup de vols à l’arraché et de vols avec violences », constate auprès du quotidien Matthieu Valet, porte-parole du syndicat indépendant des commissaires de police (SICP).
« On ne reconnaît plus la France »
Au Figaro, les riverains et habitués du quartier confient ne plus se faire d’illusion sur l’une des places les plus iconiques de la capitale : « Je ne rentre jamais seule en passant par le bas du Trocadéro le soir ou la nuit car je ne me sens pas en sécurité », explique par exemple une jeune femme de 20 ans, qui confie « ne plus reconnaître la France ». D’autres témoignages confirment la prudence avec laquelle il faut aborder le quartier, particulièrement à la nuit tombée : « Il y a pas mal de gens bizarres qui traînent le soir, j’évite de m’y promener avec ma copine ».
Les touristes, hélas, sont moins au fait de la tournure qu’ont pris les choses à Paris. Ils constituent donc la cible prioritaire des mineurs isolés qui sévissent au Trocadéro, presque impunément. « La police interpelle mais la situation administrative des mis en cause rend les choses compliquées : certains ont plusieurs identités et des majeurs se disent mineurs. Et ceux qui bénéficient de l’excuse de minorité ne sont pas expulsables », ne peut que constater Matthieu Valet.
Pourtant, la police ne ménage pas ses efforts. Début mars, relate Le Figaro, la préfecture de police a mis en place un plan de sécurisation du secteur. Des effectifs de la BAC 75 de nuit sont ainsi régulièrement appelés en renfort. Une mobilisation qui a permis de procéder à 38 opérations de police, menant à plus de 400 contrôles et une centaine d’obligations de quitter le territoire français (OQTF). Un beau bilan, même si l’application de ces expulsions est très difficile.
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