Qui avant lui l’avait fait, de s’adresser à son peuple depuis le tarmac d’Orly? Personne.
Il n’y a décidément que lui pour, mal conseillé qu’il est, se livrer à ce type d’exercice aux allures de pitrerie.
Sans doute lui a-t-on dit que la chose montrerait combien, loin du tumulte des urnes, Lui s’occupait aux Affaires du Monde, parvenant à trouver un petit bout de temps pour rappeler que voter il fallait et pour lui de préférence: N’ajoutons pas au malheur du monde un malheur français.
Citons-le, brandissant le risque ( réel ) d’une Assemblée sans majorité stable : « Rien ne serait pire que d’ajouter un désordre français au désordre mondial. J’ai besoin d’une majorité solide pour assurer l’ordre à l’extérieur comme à l’intérieur de nos frontières. Ni abstention, ni confusion, mais clarification.«
Ce soir, voilà qu’il nous écrit en roumain.
Tweetant un peu à la Trump. Mais un Trump low cost.
Pendant ce temps, Sophia Chikirou, la conseillère en communication de Jean-Luc Mélenchon élue dès le premier tour dans la 6e circonscription de Paris, débarqua avec trois autres élus LFI à l’Assemblée nationale. Après une rapide visite des lieux, l’ »insoumise » s’est assise sur le banc des ministres, juste en face du perchoir, et pendant quelque cinq bonnes minutes, elle répéta dans l’hémicycle vide que la Nupes pouvait emporter la majorité absolue, et que le Premier ministre Jean-Luc Mélenchon pourrait l’appeler au gouvernement.
Jusqu’à ce qu’un huissier s’approchât d’elle tout doucement pour la ramener sur la terre ferme.
Poster un Commentaire