Guy Rosen, il n’est pas un petit nouveau : lorsque Marc Zuckerberg a racheté en 2013 Onavo, entreprise qui devait être accusée d’avoir permis à Facebook d’analyser et de collecter des données d’utilisateurs à leur insu, Guy Rosen était là.
Homme renommé pour ses compétences en haute technologie, Guy Rosen est devenu l’Israélien le mieux classé à l’international en ce domaine.
Rien d’étonnant à ce que la direction de Meta (Facebook) nomme Rosen au poste de PDG adjoint de la société pour la sécurité de l’information.
Reuters fait part de cette lettre de Mark Zuckerberg à ses subordonnés : la nouvelle nomination y est présentée comme une nouvelle étape vers la solidification du thème de la sécurité dans l’ADN de l’entreprise et le renforcement de l’État dédié à la cyber sécurité.
Pour info, c’est le poste déjà existant dit du département de la sécurité que Rosen prend en charge, avec un libellé bien ficelé et explicite, le département s’appelant désormais celui de la sécurité de l’information.
Rosen, Responsable de la cybersécurité sur toutes les plateformes et tous les produits Meta : Whatsapp, Instagram, Messenger, sera en charge de la protection des données personnelles des utilisateurs sur toutes les plateformes.
A lui de réussir une protection maximale contre fake news, incitation à la haine, extrémisme notamment.
Il faut cesser de répéter comme des perroquets la propagande de Facebook (pardon…Meta-machin) et de Zuckerberg.
Il s’agit d’une entreprise commerciale ayant l’argent pour raison d’être ; entreprise qui a pour métier de faire commerce de ce qu’elle sait de ses clients ; en clair de récolter des infos sur ces milliards de gens, à leur insu ; et de les utiliser, dont les vendre à qui voudrait payer.
Le tout certes à des fins que l’on nous dit commerciales ; il s’agit certes de nous vendre objets et services ; mais en vérité FB dispose surtout d’un énorme pouvoir d’influencer les esprits au service de finalités, d’idéologies et de politiques occultes et souvent inavouables.
Et ce pouvoir quasiment illimité, inédit dans l’Histoire humaine, ne dépend d’aucun vote « populaire » ; il n’a aucun fondement électoral, idéologique ou politique ; c’est purement celui de l’argent.
Les algorithmes de FB peuvent dévier l’action de gouvernements ; fomenter de guerres ; nous faire penser et dire ce que Zuckerberg et sa clique voudraient que nous pensions et disions en fonction d’intérêts qui nous sont inconnus.
Les GAFAM, dont FB, sont la mort de la démocratie et peut-être aussi celle de l’Homme en tant qu’être pensant ayant son libre arbitre.
La glorification de cet (ancien ?…) Israélien s’inscrit dans une démarche de propagande. Facebook est, à juste titre, sous les critiques des instances politiques, notamment aux USA et en Europe, pour le rôle qu’il joue sur la scène des opinions publiques et pour sa nature profonde de monopole omniprésent et surpuissant.
FB tente donc de dévier le feu en mettant en avant une ambition de « cyber sécurité ».
MAIS l’existence même de FB, sa puissance et ses milliards mettent la cyber sécurité en danger…
Facebook existe et existera et il est inutile d’évoquer son possible rôle néfaste sur les esprits faibles . L’ancienne place du village où tous se rencontraient, les gazettes qui rapportaient ce qu’on voulait savoir, les conversations ininterrompues au téléphone …. C’est désormais Facebook et tous les autres réseaux sociaux. Se camper en dénonciateur de leur « malfaisance » est ridicule .