Ce dimanche 29 mai le jour de Jérusalem est un jour massivement fêté en Israël.
Photo : Olivier Fitoussi/Flash90
Plus de 50 000 participants ont arpenté les rues de Jérusalem pour fêter la réunification de la ville acquise il y a 55 ans lors de la guerre des 6 jours sous l’égide d’une ministre travailliste, Golda MEIR .
Jérusalem a été construite par les hébreux pendant l’antiquité ainsi qu’en attestent l’histoire et l’archéologie.
Quand les hébreux ont été vaincus par les romains et que leur grand temple a été détruit sur le mont du temple par ceux-ci, beaucoup d’hébreux ont du prendre, contraints et forcés, le chemin de l’exil, c’est la période de la diaspora.
Mais les juifs ont toujours été tellement attachés à Jérusalem qu’ils y sont restés une forte minorité opprimée et même souvent une majorité mais avec un statut de dhimmi c’est à dire avec des droits inférieurs.
Bien après le judaïsme les autres religions monothéistes sont arrivées et se sont peu ou prou référées à Jérusalem.
Ce furent d’abord les Chrétiens qui placent le récit de leur création dans cette Judée occupée par les romains, puis les Musulmans qui, après le 7eme siècle ont conquis l’orient et une partie de l’Asie et revendiquent à présent Jérusalem au nom de leur religion parce que Moïse et Jésus feraient partie de leurs figures emblématiques.
De là vient l’universalité de Jérusalem, ville établie sous un soleil de plomb mais fraîche la nuit, construite avec des pierres d’une beauté incroyable, la pierre de Jérusalem, habitée par des êtres humains pétris de spiritualité.
Mais voilà , Jérusalem est disputée aux juifs. Pourtant les juifs n’ont ni Rome ni la Mecque et ne les revendiquent pas.
L’antériorité et l’histoire n’y font rien.
Le fait qu’il n’y eut jamais que des puissances occupantes à Jérusalem au fil des millénaires, et le fait que Jérusalem n’ait pas connu de souveraineté arabe depuis le XIème siècle ne compte pas pour la communauté internationale.
Le fait que le seul moment béni où la liberté de conscience et la liberté de culte fleurissent à Jérusalem se situe depuis 1967 et la prise de Jérusalem est par Tsahal n’est pas pris en considération.
Territoires occupés ressassent les médias dès qu’ils prononcent le nom de cette ville d’or alors que ce terme n’a pas été employé une seule fois quand de 1948 date de la création d’Israël à 1967 la Jordanie s’était emparée du lieu et l’avait purement et simplement annexé avec le reste de la « Cisjordanie ».
Dénaturer ainsi les noms de ces lieux bibliques qui s’appellent Judée et Samarie montre l’ampleur de l’escroquerie intellectuelle.
Il en va de même pour la population arabe de la dite « Cisjordanie » qui n’a jamais émis la moindre protestation de 1948 à 1967 alors qu’elle était gérée par l’armée jordanienne. C’est cette armée jordanienne ou plutôt son régiment d’élite armé et formé par les britanniques dont le fameux Lawrence d’Arabie, la redoutable Légion Arabe qui a conquis les armes à la main Jérusalem-est dans une guerre déclarée par les pays arabes à l’Etat d’Israël naissant. Ils en ont tout de suite expulsé tous les juifs par exemple du quartier de Shimon Ha Tsadik renommé indument Sheik Jarrah.
Plus aucun juif ne put revenir prier au Kotel sans que cela émeuve quiconque.
A présent , Jérusalem vit son âge d’or. Chrétiens, musulmans et juifs peuvent sans restriction pratiquer leur religion et les institutions cultuelles sont respectées quoi qu’on en dise.
La journée de Jérusalem s’est grosso modo bien passée et c’est un grand pas en avant pour la cohabitation de tous dans cette ville unique.
La vie quotidienne, le travail côte à côte , le côtoiement plutôt pacifique, même s’il n’est pas encore amical dans des moyens de transports comme le tramway fédère les habitants . Les touristes de toutes croyances se plaisent à visiter cette ville unique.
Il y a des raisons d’espérer, et c’est là la plus grande réussite du sionisme, d’avoir fait du retour à Sion une promesse concrète et vivante.
Sur Le Fiagro du 30 mai, il est question de 25 000 personnes et a pour titre, « La parade des nationalistes israéliens à Jérusalem-Est ».
Après avoir été traité de quelqu’un de la fachosphère, puis d’extrême droite, pour des raisons obscures, voici maintenant que je suis devenu un nationaliste !
Et quand on fête le 14 juillet, on est quoi ?
Ne vous-faites pas de soucis, Marcel. Raphaël Nisand a tout dit de ce qu’il fallait connaître sur l’attachement des Juifs envers Jérusalem. Ceux qui ne le comprennent pas refusent obstinément, pour des raisons idéologiques diverses, d’admettre l’évidence même.