Le port de différentes sortes de voile et bientot du burkini ou de la burka chez la femme musulmane répond à des injonctions très diverses qu’il ne faut surtout pas confondre: la soumission à un ordre marital ou familial dès l’enfance, la nécessité de se protéger pour ne pas être considérée comme une femme légère et impudique dans des quartiers où règne un ordre quasi tribal et une surveillance des moeurs, le choix personnel de la femme pieuse qui veut répondre à ce qui lui a été présenté comme une injonction divine: être une véritable musulmane qui doit montrer la pureté de sa foi par sa manière de se vêtir qui va plus loin que le port du voile, l’obéissance à un code vestimentaire à la mode pour adolescentes qui veulent provoquer en affichant leur rebellion à la manière des punks, des hippies, des gothiques, enfin pour certaines associations proches des frères musulmans, il s’agit d’un combat qui vise à subvertir idéologiquement la société française …
Ces différentes motivations doivent être prises en compte si l’on veut agir pour ralentir le séparatisme en cours qui risque de définir définitif.
Thérapie sociale: les constats ne suffisent pas
Thérapie sociale: les constats ne suffisent pas. Il faut des diagnostics qui ouvrent des pistes de solution. Mais le bon diagnostic n’est pas apporté par l’information seule donnée par des experts presque toujours militants et partiaux mais par le débat conduit avec un processus qui génère une information sincère de première main et suffisamment circulante pour créer l’intelligence des situations et les réponses à donner qui parfois sont nécessairement brutales (mais pas toujours en fonction des situations ).
© Charles Rojzman, Thérapie sociale
Charles Rojzman est Essayiste et Fondateur d’une approche et d’une école de psychologie politique clinique, “la Thérapie sociale”, exercée en France et dans de nombreux pays en prévention ou en réconciliation de violences individuelles et collectives.
En effet les motivations du port du voile sont diverses et variées. D’où l’aberration de vouloir l’interdire dans l’espace public, ce qui en outre serait totalement contre-productif.