La société juive de France est confrontée à une série de mises à mort lâches et barbares des siens. Ces meurtres et assassinats perpétrés sur des Juifs du seul fait de leur judéité, outre ce qu’ils disent de la France, sont vêtus désormais d’une parure sale et honteuse:
Outre le fait qu’une forme de règle cherche à s’imposer à elle, intimant à tous de se taire, organisant un black-out total sur l’info énorme concernant cette nouvelle tendance à tuer son juif en le balançant par la fenêtre, il semble qu’il n’y ait personne en guise de porte-parole: nos représentants sont bien les Juifs professionnels qu’ont décrits Yves Mamou et Philippe Karsenty, vêtus en Juifs de cour chargés de relayer la voix de l’Elysée: Pas de vague. Surtout pas à une poignée de jours des législatives.
Ah Ça n’est pas la même ambiance qu’en période pré-électorale lorsqu’ils descendirent tous dans l’arène pour hurler au loup en montrant Zemmour du doigt ou choisirent d’inviter un Yves Jadot au Dîner annuel du CRIF.
Non.
Là, on ne les voit plus. On ne les entend plus. Aujourd’hui ils sont de fête, de Francis Khalifa à Elie Korchia, sans oublier notre GRDF Haïm Korsia venu, lui, après le déjeuner : les voilà tous conviés à la Grande journée Champêtre de Lag Baomer à Créteil et grand bien leur fasse, même si l’on ne peut s’empêcher de s’étonner que ceux-là festoyent pendant que d’autres cherchent à savoir ce qui se passe en France. Car il se passe incontestablement quelque chose de pourri en France: comme un permis de tuer un Juif sans passer par la case prison.


Qu’ils festoyent. Portant perruques et courbant l’échine, nous savons toujours en quelle place ils sont: sur les podium et posant devant les cameras.
Sauf que l’omerta vient d’eux qui a minima s’en sont faits complices: Il leur revenait » à eux précisément » de s’étonner qu’aucun renseignement ne nous soit parvenu par un Point-Presse du Parquet. De s’en alarmer. D’exiger qu’on parlât de la chose. Que ceux qu’ils sont supposés représenter aient réponse à leurs questions: Comment diable René Hadjadj a-t-il pu se retrouver jeté par cette fenêtre d’un 17ème étage. Qui a fait cela. Pourquoi.
Aucun n’a oublié ni n’oubliera comment s’est soldée L’Affaire Sarah Halimi et chacun attend des nouvelles concernant la mort de Jérémy Cohen.
Qui trouvera normal que 5 jours après que le corps de Mr René Hadjadj ait été balancé par la fenêtre, Lyon dans son entièreté ignore ce qui vient de se passer dans une des barres HLM de La Duchère, que le reste de la France, par ricochets, n’en sache rien non plus, et que seule une poignée de lanceurs d’alerte aient relayé l’Info abracadabrantesque qui fait frémir jusqu’en Israël: Le corps d’un homme de 90 ans a été jeté par la fenêtre d’un apartement sis au 17ème étage de la Rue du plateau à Lyon. Le suspect a été mis en examen pour homicide volontaire, et, cerise sur le gateau, la piste antisémite, si elle a été envisagée, n’a pas été retenue.
Voilà qui est extravagant et que ne saurait gober le plus candide d’entre nous.
Nous exigeons un point presse qui nous informe: en effet, Le Progrès, journal régional, a fait son taf comme il l’a pu et a au moins le grand mérite d’avoir dit ce qui s’était passé mardi 17 mai à Lyon, même si le journal a eu l’indélicatesse d’insérer « l’info » dans sa Rubrique « Faits divers » et nous donne à voir aujourd’hui la photo de cette tache de sang laissé par le corps d’un homme.
Pour info, le Collectif des Vigilants ne compte pas dans ses membres que des Juifs.
Sarah Cattan avec Le Collectif des Vigilants