Je repense à cette « humiliation » qu’il ne faudrait pas faire subir à la Russie, je relis la tribune d’Henri Guaino, comme quoi nous allons comme des aveugles vers la guerre (comme si, la guerre, nous n’y étions pas déjà), je relis ce que j’ai écrit moi-même sur le sujet, que ce n’est pas une question d’humiliation, mais bien de défaite militaire — eh oui, il faut absolument ça. Et, d’un seul coup, je suis frappé par une évidence. En fait, ce sont les termes qui sont faux.
Dites, pourquoi pouvons-nous parler de « la France » et pourquoi ne pouvons-nous pas parler de la Russie dans les mêmes termes ? Il y a, oui, des entités qui s’appellent comme ça, du nom des pays, mais leur nature est radicalement différente. Cette différence tient dans la nature du régime.
En France, nous pouvons penser ce que nous voulons de notre président et de sa politique, — et c’est un droit constitutionnel d’être en désaccord fondamental avec — mais, s’il est notre président, il a été élu par une majorité (et tant pis pour les abstentionnistes, dont les voix ne peuvent pas compter, vu qu’elle ne disent que le fait qu’elles se taisent), et les élections n’ont pas été truquées. Il nous représente, et donc, oui, il est la voix de la France : encore une fois, que ça nous plaise ou non, à nous personnellement. Quand il parle, il a toute légitimité à nous représenter. Il est, dans tout ce qu’il fait, la voix, ou l’image, de la France, et donc, ici, en France, de notre voix ou notre image. C’est pareil pour toutes les démocraties. Quand il parle, il parle au nom de ceux qui l’ont élu. Si ceux qui l’ont élu ne sont pas contents de la façon dont il parle, ils ne le ré-élisent pas, ou, je ne sais pas, ne lui donnent pas une majorité aux législatives prochaines.
Mais quand Henri Guaino parle de « la Russie », est-ce qu’il parle du peuple russe ? Les dernières élections non-trafiquées massivement en Russie, elles ont eu lieu quand ? Il y a bien quinze ans — peut-être dix (les municipales pendant lesquelles Navalny a obtenu presque 30% des voix des Moscovites). Depuis, les élections sont de plus en plus trafiquées, et les dernières, depuis le référendum sur la nouvelle Constitution aux dernières Municipales ont été, de l’avis général, totalement perverties. Et donc, pouvons-nous accepter de dire que Poutine parle au nom des citoyens russes de la même façon que Macron (ou n’importe quel leader « occidental ») parle au nom des citoyens de son pays ? — Non. Poutine trafique la volonté des gens et il fait croire qu’il parle en leur nom. Il fait dire à la Russie ce qu’il veut lui faire dire. Ce discours de guerre, raciste, nationaliste, est-il celui des Russes eux-mêmes ?
Encore une fois, on nous dit que les sondages prouvent que Poutine a toujours la majorité. La main sur le cœur, je n’en suis pas sûr, parce que, vu ce que les gens encourent s’ils disent publiquement qu’ils sont contre la guerre, il faut être d’un courage inouï pour confier son opinion au sondeur — que ce soit par téléphone, par visite, ou dans la rue. Et c’est un des problèmes fondamentaux des dictatures, qu’il est généralement impossible de savoir réellement ce que pensent les gens qui la subissent : autant il est clair que l’opposition active est minoritaire, autant il est clair que la majorité de la population, pour l’instant, a d’autres problèmes que « l’humiliation nationale » ou « la guerre du monde entier contre nous », selon la formule, aujourd’hui répétée, des propagandistes.
La guerre contre l’Ukraine est-elle dans l’intérêt de la Russie, — je veux dire du peuple russe (des peuples qui habitent sur le territoire de la Fédération de Russie) ? — Bien sûr que non. Et, ces intérêts, quels sont-ils ?
Il suffit de voir un peu la vie quotidienne, non pas dans les capitales, mais dans toutes les provinces, pour comprendre que le sujet principal, c’est celui de la survie, au jour le jour. À cause de la dégradation (voire de l’absence) des services publics, des hôpitaux, des routes, par l’absence, aussi, de perspective dans l’avenir — la dégradation de l’éducation, le manque de moyens pour tout. En un mot, le souci quotidien, c’est la misère, et, d’une façon ou d’une autre, la lutte pour la survie. — Et je ne parle pas de l’alcoolisme et du racket systématique contre les petites entreprises, qui décourage, depuis des années et des années, l’initiative privée, et fait que la Russie doit importer de plus en plus de biens de consommation. D’où l’importance des sanctions — qui sont une arme ravageuse, même si, par nature, leur effet ne se fait sentir que sur la durée.
Les gens en Russie auraient-ils intérêt à ce que la Russie perde la guerre dévastatrice qu’elle a lancée en Ukraine ? Oui, absolument. C’est là tout l’enjeu des mois qui viennent. Il faut que les gens arrivent à comprendre que la lutte des Ukrainiens, et la lutte des puissances qui les soutiennent, n’est pas dirigée contre eux — contre les gens — mais contre un système, contre un pouvoir qui les opprime aussi, même s’il ne les tue pas, même s’il ne viole pas systématiquement ses habitants et ne bombarde pas ses propres infrastructures (c’est ce dont les propagandistes de Poutine accusent l’armée ukrainienne….).
Bref, il faut qu’ils puissent comprendre que leur vie sera meilleure sans Poutine, et que personne ne leur veut du mal à eux personnellement (ce qui ne signifie évidemment pas qu’il ne faudra pas juger, en même temps que les généraux, les soldats, miséreux dans leur vie quotidienne, qui se sont rendus coupables d’atrocités).
Ce que je veux dire, c’est, encore une fois, que « Humilier la Russie », en Russie-même, c’est une expression perverse. Il faut changer le régime, voilà ce qu’il faut. Il faut offrir aux Russes la possibilité d’une vie meilleure — d’une démocratie. Parce que, oui, la démocratie (avec tous ses défauts) vaut mieux que la dictature. Et, sans blague, je n’enfonce pas une porte ouverte en écrivant ces mots. La guerre ne doit pas être une guerre contre le peuple russe (les peuples russes), — au contraire. Elle doit être, je le dis comme je le pense, quitte à choquer, une guerre pour le peuple russe, et pour tous les peuples. Une guerre pour la démocratie. Disons, au minimum, pour le respect du droit de vote et le droit d’exprimer, dans les limites légales, sa haine contre le pouvoir en place. Une guerre pour le droit des gens de vivre sans la guerre, sans l’idéologie de la guerre, sans cette folie de « fierté nationale », — sans le nationalisme. Pour le droit des gens à la banalité, à la grisaille.
En attendant, cette guerre, elle continue. Les combattants de Marioupol (Azov et non-Azov) commencent à se rendre, après deux mois de défense héroïque, et alors que leurs réserves en eau potable s’étaient quasiment épuisées, mais, sur le reste du front, l’armée russe n’avance pas du tout, continue de subir des pertes considérables (on en est, visiblement, à 27.500 morts — et donc au moins entre 50.000 et 60.000 blessés — mais combien de dizaines de milliers d’Ukrainiens, militaires et surtout, surtout, civils ?), et il y a bien, sur tout le territoire russe, une mobilisation rampante, — pas de tous les appelés, mais de ceux à qui on propose des contrats de trois à six mois dans l’armée, sans jamais leur dire qu’ils seront en première ligne. Et, visiblement, ça non plus, ça ne marche pas. Mais le rouleau compresseur continue, parce que les généraux russes ne connaissent que ça. Sauf qu’aujourd’hui, toute l’armée russe creuse. Sur toute la longueur du front, un millier (ou combien) de kilomètres, on creuse des tranchées. Parce qu’ils veulent la guerre longue.
Pas seulement pour durer le plus longtemps possible. Mais pour rendre impossible, le plus longtemps qu’ils pourront, la vie des Ukrainiens. Si la guerre se poursuit pendant encore un an, 90% des Ukrainiens vivront en-dessous du seuil de pauvreté, parce que toute l’économie est détruite — et le tiers est du pays est totalement ravagé : dans le tiers est, réellement, il n’y a plus pierre sur pierre. Et puis, naturellement, il y a le problème des récoltes — et du pouvoir que Poutine s’arroge sur les pays dont l’approvisionnement en blé dépend de l’Ukraine. Là encore, Poutine organise la famine, et donc l’instabilité dans le monde tout entier.
Mais, oui, gutta cavat lapidem, comme dit l’autre. La dernière humiliation subie par « la Russie » (par Poutine), c’est que les pays de l’OTSC (qui regroupe quelques pays de l’ancien bloc soviétique autour de la Russie) n’ont montré aucune solidarité avec le régime de Poutine. Ils ont refusé de l’aider. Alors que l’OTAN se renforce, l’OTSC a disparu. Ne restent que Poutine et Loukachenko. C’est-à-dire que Poutine.
Il ne faut plus qu’il reste. Il faut qu’il parte. Qu’on le fasse partir. Et qu’on ne parle plus de l’humilier, ni lui, ni le pays qu’il maintient sous sa coupe mafieuse depuis vingt ans. C’est d’abord ça qu’il faut.
André Markowicz
Soit l’auteur n’a rien compris au texte d’Henri Guaino.
Soit il n’a pas voulu comprendre.
Soit il ne l’a pas lu.
La volonté d’éviter d’humilier la Russie s’appuie sur la leçon du traité de Versailles de 1919 qui avait pour ambition de solder la première guerre mondiale.
Ce traité définissait l’Allemagne comme unique responsable et coupable de la guerre et lui infligeait donc des lourdes pénalités, réparations et humiliations.
Il est facile de démontrer que cette situation a généré en Allemagne crise économique profonde, troubles sociaux, instabilité politique, colère populaire et soif de revanche.
Le tout étant, très largement, à l’origine de la prise du pouvoir en Allemagne par les Nazis (1933) et de la deuxième guerre mondiale, infiniment plus grave que la première.
Autrement dit, l’humiliation de l’Allemagne suite à la première guerre mondiale par le traité de Versailles a obtenu, dramatiquement et tragiquement, le résultat inverse. C’était d’une bêtise suicidaire.
Nous frisons la même faute à l’égard de la Russie, mais en bien plus grave : il s’agit d’une puissance nucléaire. Ce petit détail semble échapper à l’auteur.
Par ailleurs il serait utile de cesser de parler de Poutine ; ce n’est pas à lui que nous avons affaire mais à la Russie.
Poutine n’est qu’un homme et il quittera la scène tôt ou tard ; peu importe dans quelles conditions. Mais la Russie ne quittera pas la scène.
Nous risquons d’apprendre, à notre détriment, la leçon apprise par Bonaparte en 1812 et celle apprise par Hitler en 1942-43.
On peut gagner des batailles contre la Russie et se leurrer à la prendre pour un colosse aux pieds d’argile.
MAIS in fine on perd la guerre, tant la résilience et l’obstination des Russes est grande s’ils considèrent que l’essentiel est en jeu.
Une connaissance de l’histoire russe (que l’auteur semble ignorer, malgré ses prétentions) démontre que ce pays n’a JAMAIS été gouverné autrement que par une main de fer à Moscou. Impossible de faire autrement vues la géographie et la démographie de cet immense ensemble disparate.
Quelle personnalité du passé russe pourrait-on imaginer à Moscou à la place de Poutine ? Staline ? Yvan le terrible ?….
Ne rêvez pas. La Russie, il va falloir faire avec.
Ses graves, indéniables défaillances actuelles, surtout militaires, pourraient être vite corrigées et elle pourrait bien se venger.
Oui, il faut absolument éviter d’humilier la Russie.
Hélas, nous gouvernements suicidaires font le contraire.
Et encore…L’Allemagne était EFFECTIVEMENT le seul et unique responsable de la guerre. Et le nazisme était déjà présent en germe dans le 2eme Reich comme le prouvent le génocide herero perpétré en Afrique en 1904 et la participation de l-Allemagne au génocide arménien. On trouve déjà des signes du nazisme dans la Prusse du début du dix dix-neuvième siècle et le poète allemand Heine avait prédit l’avènement du nazisme dès 1835 ! Les Européens ont oublié les leçons du passé vis à vis de l’Allemagne.
Mais rien à voir avec la Russie. Poutine n’est pas Hitler. De même que l’URSS n’était pas l’Allemagne nazie.
Et à l’inverse de 14 18 l’agression brutale de la Russie en Ukraine est le prolongement d’un conflit déclenché en 2014 et dont les USA et l’UE sont grandement responsables. L’invasion de l’Ukraine est la suite d’une guerre qui dure déjà depuis 8 ans. Et que les occidentaux ont contribué à créer. Pour ce qui est de l’humiliation la Russie a déjà payé le prix fort dans les années 90 et sa population a subi la sinistre thérapie de choc ayant entraîné la mort de plus de 3 millions de personnes de tous âges source UNICEF. Années 90 c’est à dire les années d’avant Poutine quand la Russie était dirigée par un alcoolique pantin de Washington.
Ce que l’auteur de l’article feint d’ignorer ou dont il se moque. En effet que signifient 3 ou 4 millions de morts (enfants, vieillards etc) s’ils sont russes ? Et c’est moi qu’on accuse d’être insensible au sort des victimes…
Quant aux accusations du style “vous n’aimez pas la démocratie” alors même qu’en France et en ‘Occident moderne il n’existe AUCUN État de droit ni aucune réelle démocratie ni liberté d’expression (le simple fait de nommer entraîne insultes et mort politique)…je les mets à la poubelle.
Au fait, quels pays pourchassent les lanceurs d’alerte Julian Assange et Edward Snowden ? …
Le simple fait de nommer le réel (comme de nombreux articles de TJ le dénoncent régulièrement et à juste titre)
Nous sommes d’accord, Sylvain. ET voici une info d’importance capitale et pourtant très peu connue :
Le plus intéressant précède de trois mois et demi le 24 février 2022, date de l’invasion russe de l’Ukraine ; alors qu’aucun signe précurseur de cette invasion n’existait encore.
Voyons sur le site officiel du « département of State » (le ministère US des affaires étrangères) le texte intégral, en Anglais of course, de l’accord de coopération stratégique (sic) entre les USA et l’Ukraine du 10 novembre 2021.
Cet accord n’est pas moins qu’une déclaration de guerre des USA (et de son vassal l’Ukraine) contre la Russie.
Le terme “Russian agression » (agression russe, n’est-ce pas) y figure une demi-douzaine de fois. Promesse y est faite à plusieurs reprises d’aboutir à l’intégration de l’Ukraine dans les « structures européennes et euro-atlantiques » (sic…), le but étant d’obtenir « l’interopérabilité » (re-sic).
Il s’agit EXACTEMENT d’un engagement d’intégration rapide de l’Ukraine à l’Otan ; alors que la Russie s’égosillait depuis des années à avertir qu’une telle intégration serait une ligne rouge, un casus belli, une cause de guerre.
Il s’agit d’un gros glaviot sur le front de Poutine. Il s’agit d’une provocation voulue, souhaitée et programmée.
Rien d’étonnant si les renseignements US (CIA) connaissaient d’avance, à 24H près, le moment de l’invasion russe de l’Ukraine.
Ils le connaissaient comme s’ils l’avaient programmés eux-mêmes.
Non, la Russie, dans cette affaire, n’est pas que le vilain agresseur. L’Ukraine n’est pas que la victime innocente.
Et à voir le résultat, on serait fondés à s’interroger à qui profite le crime ?
Cher Gavroche, merci pour l’info. Qui indique une fois de plus le rôle particulièrement toxique de la MB. Mais une question demeure : est-ce que les dirigeants européens ignorent les menées de Washington ou bien (étant idéologiquement sous la coupe du parti national-démocrate) font semblant de les ignorer ?
MB=?
Sinon, j’ignore la réponse à votre interrogation TRES importante.
Ceci pose la même : « Comment ne pas trouver choquant le racolage lacrymogène à base d’incessantes ‘’séquences émotion’’ ? L’unanimité paresseuse, abrutie et servile, va-t’en guerre, de nos « gouvernants » et de leurs perroquets, grosses caisses de résonance médiatique ? ».
C’est tiré d’un article publié sur le site Agoravox, accessible gratuitement sur le web, intitulé « Poutine et la horde lyncheuse ».
Le même site en publie un autre, du même tonneau, intitulé « Le pyromane, le saltimbanque et les conquistadores ». (Pyromane=Biden, saltimbanque=Zelensky).
Bonjour Gavroche. Je suis on ne peut plus d’accord et j’ajouterai la russophobie du monde prétendument “progressiste” y compris les attaques contre la culture. En outre les Français présents en Russie sont actuellement bien mieux respectés que les Russes vivant en France et en Europe. MB = Maison Blanche.
En complément au post de Gavroche
19 MAI 2022 À 16 H 21 MIN,
un extrait du site de l OTAN :
https://www.nato.int/cps/fr/natohq/topics_37750.htm
“Poutine n’est pas Hitler. De même que l’URSS n’était pas l’Allemagne nazie.”
Non Poutine n’est pas Hitler, rien à voir. Et celui qui le traite de boucher et de criminel de guerre en est lui-même un, vu son CV.
De toute façon c’est trop tard. Poutine et ses sbires ne pourront pas sauver la face compte-tenu des dégâts engendrés par cette énorme erreur stratégique, fruit de sa présomption et de sa paranoïa, qu’a été l’invasion de l’Ukraine. Il a joué et il a perdu car le résultat escompté est l’exact opposé de ce qu’il souhaitait.
Maintenant, plus vite il retirera ses troupes et rentrera dans ses frontières qu’il n’aurait jamais du franchir, mieux ça vaudra pour les russes qui n’en peuvent mais…
Les gouvernements ne tirent hélas aucune leçon du passé et recommencent toujours les mêmes erreurs fatales.
Je suis assez d ‘ accord avec Gavroche.
Il est à noter que l ‘ arrivée d ‘ Hitler au pouvoir est liée également à la crise de 1929 dont les effets se sont fait sentir en Allemagne après 1930.
N’importe quel historien confirmera que la situation était infiniment pire en Russie dans la période allant de la chute de l’urss à l’arrivée au pouvoir de Poutine. Ou même n’importe quel Russe y compris chez ses opposants politiques : lire ou écouter les propos de Gorbatchev sur ce point est très instructif. Je ne comprends même pas que TJ continue de publier ce genre de tribune répétant systématiquement le même discours jouant sur l’émotionnel au détriment de nombreux faits historiques ou sociétaux avérés et de toute analyse géopolitique digne de ce nom.
Par ailleurs en complément du post de Gavroche on peut rappeler que VP continue d’être soutenu par la majeure partie des Russes et que les deux grands partis d’opposition russe (nationalistes et ex staliniens) reprochent à Poutine non pas son bellicisme (pourtant réel) mais de ne pas être assez dur avec les Ukrainiens et les occidentaux ! Ils sont plus va t en guerre que lui. Et même en politique intérieure le reproche qui lui est souvent fait est similaire : pas assez dur ! Trop polissé !
“Je ne comprends même pas que TJ continue de publier ce genre de tribune”
Et vous, qui êtes-vous pour prétendre dicter à TJ sa ligne éditoriale ?
Les articles de M. Markowitz sont très appréciables, contrairement à vos commentaires prétentieux et risibles (exemple : “les deux grands partis d’opposition russe (nationalistes et ex staliniens)… qui démontre à quel point il n’existe aucune liberté d’opinion en russie !)