PUG. La Tribune des « Juifs humanistes choqués » dans L’Obs

Une amie vient de m’envoyer une tribune de « Juifs humanistes », dans L’Obs, qui se disent choqués par les images de la répression israélienne lors des funérailles de Shireen Abu Akleh.

Vous voulez savoir ce qui m’a « choqué », pour ma part, dans les images des funérailles de Shireen Abu Akleh?

Quelques photos, histoire que vous compreniez:

1- Des honneurs militaires, avec le cercueil recouvert du drapeau palestinien, porté par une garde d’honneur en grand uniforme, une service d’ordre assuré par des hommes en tenue de combat. Ce genre d’honneurs est généralement réservé aux militaires, policiers, hommes politiques ou grands artistes qui ont voué leur vie à la patrie. En traitant la dépouille de Shireen Abu Akleh comme celle d’un héros de guerre, ils affirment qu’elle était dévouée au service de la cause palestinienne, alors qu’en tant que journaliste, elle devait avoir une déontologie d’objectivité. Et je vous fiche mon billet que si un journaliste palestinien qui a publié des articles au vitriol contre Mahmoud Abbas se fait buter dans une cave sombre de Ramallah, les « Juifs Humanistes de l’Obs » vont très courageusement fermer leur claque-merde et ne pas se fendre d’une tribune collective pour remettre en cause la légitimité de l’Autorité Palestinienne.

2- Vous voyez la forêt tropicale de smartphones et de caméras qui entoure le cercueil? Ils sont à des obsèques ou à un concert de Lady Gaga? Personnellement, quand je vais à des obsèques, l’idée d’immortaliser (jeu de mots) la scène avec mon smartphone ne me vient pas à l’idée. Et je vous fiche mon billet que la grande majorité a essayé de vendre ses images des funérailles à une agence de presse.

3- Pourquoi il n’y a que des mecs autour du cercueil? Et pourquoi pas un seul n’a l’air un tant soit peu ravagé par le deuil auquel il participe? Là aussi, personnellement, quand je suis en deuil, j’ai le visage déformé par un mélange d’émotions et de maîtrise de leur manifestation. Là, ils font la même tête que lorsqu’ils sortent du Mont du Temple après la prière du vendredi. (Je sais de quoi je parle, j’ai été au milieu d’eux un vendredi midi Porte de Damas malgré les fermes recommandations de mon amie Myriam de ne surtout pas faire ça.)

Clairement, si quelque chose devait me choquer dans les funérailles de Shireen Aub Akleh, (mais je ne suis pas un humaniste woke avec la susceptibilité politique prête à dégainer ), ce serait ces honneurs militaires à une journaliste, cette starisation de la défunte dont le cercueil est photographié comme si elle sortait des Anges de la téléréalité et cette absence d’émotion, au milieu d’une marée humaine cherchant à profiter de la mort de Shireen pour faire des images qui vont faire le tout du monde.

Alors, vous me permettrez de montrer, à nouveau, l’image qui m’a profondément bouleversé et qui est à des années-lumières de dignité et d’émotions de celles du spectacle morbide palestinien: Le cercueil du policier israélien, araméen chrétien, Amir Khoury, tué le 29 mars 2022 en intervenant pour arrêter un terroriste à Bnei Brak, ville très orthodoxe de la banlieue de Tel Aviv. Le drapeau d’Israël sur son cercueil, avec une grande croix de fleurs posée sur la Magen David. Porté à sa dernière demeure terrestre par ses collègues au visage sombre, suivi par une foule digne et calme. Et si l’on regarde bien, derrière le cercueil, on voit un policier en kippa qui a bien l’air d’être un aumonier juif de la police israélienne, les mains jointes en recueillement, dans la procession funéraire derrière la croix.

Ca, c’est une image fabuleusement émouvante. Comme celles de la centaine d’orthodoxes de Bnei Brak qui ont mis de côté leur malaise par rapport aux symboles chrétiens pour rendre hommage à Amir. Comme ces jeunes policiers effondrés en larmes dans les bras de leurs officiers, devant le cercueil de leur frère d’armes.

Je vous laisse, les « Juifs humanistes de L’Obs et toute la clique des crétins vite impressionnés par une matraque, vous extasier d’apoplexie sur les images de violence de la police israélienne face aux provocations indignes et honteuses d’émeutiers qui ont eu ce qu’ils méritaient.

Moi, je suis bien davantage sensible au formidable message de fraternité et d’amour d’un policier araméen chrétien volant au secours de ses concitoyens juifs orthodoxes de Bnei Brak et de ceux-ci, dépassant magnifiquement leurs convictions religieuses pour lui dire merci. Chacun son truc.

© Pug

Nations pour Israël

« Soutenir Israël n’est pas une question d’origine ou de religion.Défenseurs bienveillants d’Israël et du peuple juif, vous êtes ici chez vous.Créée en Juillet 2014 pendant l’offensive médiatique antisémite contre Israël à l’occasion de l’opération Bordure Protectrice, notre page s’appelait « Ces Goys qui Défendent Israël » dont nous assumons toujours le nom. Depuis lors, nous tentons de réveiller les Goys, c’est à dire les « Nations », comme le judaïsme appelle les autres peuples du monde, du cancer antisémite qui a poussé à tant de haine et de ravages dans l’histoire, par une simple et ouverte étude des faits, tant historiques que d’actualité, sur la légitimité d’Israël dans le conflit qui oppose l’Etat Juif au nationalisme arabe hérité des théories fascistes des années 20 et soutenu par le Nazisme puis le Communisme contre la vérité, la démocratie et la liberté.Goys, nations du monde qui soutiennent Israël, rejoignez-nous et montrons que nous sommes capables de davantage d’amour envers les Juifs que nous n’avons été capables de haine! »