Annoncée par la société Eden Cinéma, en partenariat avec l’Institut français d’Israël et UniFrance Films, avec le soutien de l’Occitane, la 19ème édition du Festival du film français en Israël se tient dès demain 16 mai et jusqu’au 31 mai dans les cinémathèques de Tel-Aviv, Jérusalem, Haifa, Herzelya, Holon, Rosh Pina, Sderot, dans le Cinéma “Hot” d’Ashdod et à “l’Espace Francophone” d’Ashdod.
16 films français récents ont été sélectionnés pour ce festival qui pour la 19ème année consécutive présente aux israéliens et aux francophones d’Israël le meilleur du cinéma français.
C’est “Eiffel”, le film 4 fois nominé de Martin Bourboulon, avec Romain Duris et Emma Mackey, qui ouvrira le festival et nous dira l’amour passion de Gustave Eiffel pour celle qui fut la muse inspirante de … la tour Eiffel.
“Illusions perdues” de Xavier Giannoli, inspiré du roman éponyme de Balzac et récompensé par 7 César, – dont le César du meilleur film de l’année-, côtoiera “Délicieux” d’Eric Besnard, histoire du tout premier restaurant français à l’aube de la Révolution Française.
Les Femmes mises à l’honneur
Le festival met les femmes à l’honneur sur cette programmation puisque sur les 16 films sélectionnés, 11 ont une femme pour personnage principal et 4 ont été réalisés par des femmes. On retrouve ainsi Sophie Marceau et Géraldine Peilhas dans “Tout s’est bien passé” de François Ozon, film courageux traitant de l’euthanasie. Dans “Les promesses” de Thomas Kruithof, Isabelle Huppert joue aux côtés de Reda Kateb (“En thérapie”) le rôle d’une élue locale appelée à rejoindre un ministère prestigieux, hésitant entre sa soif d’ambition et le devoir moral qu’elle s’impose de tenir les promesses qu’elle a faites à ses administrés. Dans « Tokyo Shaking » d’Olivier Peyron, Karin Viard incarne une héroïne moderne dans un Japon dévasté par la catastrophe de Fukushima. Dans “La place de l’autre” d’Aurélia Georges, Sabine Azéma est au cœur d’une imposture, celle de Lyna Khoudri jouant le rôle de Nélie, qui, pour échapper à une existence misérable, prend l’identité de Rose, décédée sous ses yeux pendant le conflit de la première guerre mondiale. Enfin, dans “Haute couture” de Sylvie Ohayon, Nathalie Baye transmet son savoir-faire de couturière pour la Maison Dior à Jade, une jeune apprentie.
La transmission est au cœur également du film “Compagnons” de François Favrat, un film social dans lequel Naëlle rejoint l’atelier d’un compagnon vitrailliste pour échapper à ses difficultés et découvre dans ce métier un nouveau sens à sa vie. Un film sur l’excellence de l’artisanat français qui se transmet de génération en génération. “Ouistreham”, d’Emmanuel Carrère, s’intéresse aussi à la fresque sociale : l’entraide et la solidarité qui unissent les équipes de femmes de ménage, travailleuses de l’ombre, en est le sujet.
Ovni peut-être de cette sélection bigarrée qui mêle films d’époque, ou inspirés de romans et drames sociaux au centre de nos préoccupations actuelles, “En attendant Bojangles”, tiré du livre éponyme, raconte la magnifique histoire d’amour de Camille et Georges incarnés à l’écran par Virginie Efira et Romain Duris : un drame romanesque puisque Camille est bi polaire et que sa folie emporte tout.
Le film de Pascal Elbé, “On est fait pour s’entendre” avec Sandrine Kiberlain, clôturera ce festival. Une belle histoire d’amour entre Claire qui aspire au calme et à la tranquillité et Antoine, le voisin bruyant qui, bien que jeune, perd petit à petit son audition et met la musique à fond.
Le Festival du film français en Israël est organisé par Eden Cinéma, en partenariat avec l’Institut français d’Israël, avec les soutiens d’UniFrance Films et de l’Occitane.
Remerciements à Digitittle (sous-titrage), et Eti Kalderon (design).
Le programme complet du festival, les dates et horaires des projections sont à retrouver sur le site officiel du festival.
Les Films, en français, sont sous-titrés en hébreu ou en anglais
Plus d’information sur notre site Internet ou sur www.edencinema.com
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