Philippe-Emmanuel Toussaint. Quand Bouhafs donne des sueurs froides à la gauche indigéniste

Taha Bouhafs, j o u r n a l i s t e

Vraiment piquant. Déjà, on le savait raciste, antisémite et sexiste (l’affaire de l’« arabe de service », les « petits fours » de la LICRA, « sale sioniste » qui passe crème, et la « pute blanche », vous vous souvenez ?…), on le savait manipulateur et mythomane (Tolbiac), mais tout ça, ça faisait bander l’extrême gauche, et ça donnait à LFI les yeux de Chimène pour cette racaille de la République.

Et puis la panique s’est installée, la lâcheté gamelarde a repris le dessus. Tous les amis et soutiens de Bouhafs, les uns après les autres, depuis moins de 48h, se mettent très courageusement à effacer tous leurs tweets de soutien au victimaire incandescent, un lâchage absolu avant un probable lynchage général. Parce que l’affaire pourrait être encore plus vilaine et plus crade, voyez-vous.

Je n’ai jamais cru un instant que ce vaurien, hyper entraîné à la guérilla Twitter et internet face à des armées de trolls, son milieu naturel, puisse dévisser au premier assaut, c’est tout sauf crédible. Seule Bouteldja semblerait cohérente avec sa propre abjection mentale, qui continue à le soutenir : après tout, n’a-t-elle pas toujours affirmé et assumé qu’il fallait soutenir, par solidarité raciale, les agresseurs et violeurs appartenant à la « communauté des racisés » ?

Après j’en sais rien hein, je n’en sais sans doute pas plus que la majorité d’entre vous. Il faut patienter. Mais la rumeur, qui n’est certes qu’une rumeur, j’en conviens, sent diablement mauvais. Odeur putride, infecte.

Une tempête politique très laide paraît bien être en train de se lever. À suivre.

N’empêche, le roi du djihad judiciaire lâché par son propre avocat, et qui en vient à donner des sueurs froides à la gauche indigéniste, laquelle se trouve très concrètement, à cause de lui, écartelée entre toutes ses contradictions idéologiques minables, oui, bon sang, c’est savoureux.

© Philippe-Emmanuel Toussaint

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Philippe-Emmanuel Toussaint

Diplômé en Droit public et en Littérature comparée diplômé à Paris-IV-Sorbonne, Philippe-Emmanuel Toussaint a été Editeur chez Pauvert et chez Sortilèges. Enseignant, Chercheur en littérature contemporaine, il est également auteur.

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1 Comment

  1. Les mots ont un sens. Dire la « gauche indigéniste » c’est comme dire la « gauche hitlérienne »…Les indigénistes (et tout ce qui s’en approche) sont l’extrême droite moderne.
    Cordialement

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