Israël abandonne les tests PCR COVID à l’aéroport
Les responsables affirment que la décision a été prise à la suite de la baisse continue de la morbidité avec moins de 2 000 nouveaux cas de COVID confirmés quotidiennement, en moyenne ; les capacités de test à l’aéroport doivent être préservées au cas où elles seraient à nouveau nécessaires à une date ultérieure
Le Premier ministre Naftali Bennett et le ministre de la Santé Nitzan Horowitz ont convenu de mettre fin aux tests PCR obligatoires pour le COVID-19, pour toutes les arrivées à l’aéroport international Ben Gourion, à partir du 20 mai.
La décision intervient moins de deux semaines après que de hauts responsables du ministère de la Santé ont commencé à débattre de la question.
Le ministère a déclaré que la décision avait été prise en raison de la réduction continue de la morbidité due au virus et à la suite de discussions avec des professionnels de la santé et l’autorité aéroportuaire. « Les professionnels trouveront les moyens de préserver les capacités de test à l’aéroport en cas de besoin de rétablir rapidement les tests », a déclaré le ministère. Horowitz et le président de la commission de la santé de la Knesset, Gilad Kariv, ont également décidé qu’à partir de mardi, il ne serait plus nécessaire de présenter un test PCR avant d’embarquer sur un vol vers Israël et qu’un test d’antigène serait accepté. Depuis le 1er mars, Israël n’a pas exigé de ses citoyens qu’ils testent le COVID-19 à l’étranger avant d’embarquer sur un vol de retour.
À Ben Gourion, jusqu’à maintenant tous les passagers arrivant, Israéliens et étrangers, étaient dirigés vers des stations de test PCR dans un coin du terminal principal normalement réservé aux comptoirs d’enregistrement des compagnies aériennes. Selon les règles existantes, les arrivées doivent s’auto-isoler pendant au moins 24 heures, ou jusqu’à ce qu’un résultat PCR négatif soit reçu, généralement dans les 12 heures. Le gouvernement a subi des pressions publiques pour mettre fin aux tests dans les aéroports, qui augmentaient les frais de voyage des passagers et limitaient l’espace d’enregistrement, provoquant de longues files d’attente.
Au cours des deux semaines qui ont suivi l’annulation du port obligatoire du masque en milieu intérieur, sauf en cas de présence d’une population à risque, dans les maisons de retraite, les hôpitaux et les cliniques et à bord des vols internationaux, il n’y a pas eu d’augmentation des cas de COVID.
Source : JForum – Ynet
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