Un samedi comme un dimanche, avec « Mademoiselle Ecureuil », ou
Comment vivre mille vies en une matinée, riches heures.
Ph/ab.
Traversée du village provençal, où je suis née, Ollioules; foire aux plants, profusion de rosiers odorants merveilleux, muguet et pivoines, mariée radieuse, marché croulant de fèves, artichauts printaniers.
Est-ce moi ou ?
Je remarque que beaucoup de personnes éprouvent le besoin de se retrouver dans des espaces offrant beauté naturelle et sentiment de « liberté », embellissent balcons et jardinnets; tout croule sous les fleurs.
Où Melle Écureuil, quatre-vingt huit ans, m’offre deux cafés, un petit porte-clef mignon pour que je ne l’oublie pas (quelle drôle d’idée !), un bouquet de pivoines rosées, ses sourires généreux, sa joie communicative, ses remerciements fervents « parce que je la rends heureuse » me dit-elle, et gâtée par son amoureux jardinier, me donne fèves, petits-pois et radis tout juste cueillis du matin, qu’elle n’aime pas !
Puis, enchantées, traverserons des champs de coquelicots en majesté.
La Vie en Cool Heures et des fleurs, -quelle aventure-
en veux-tu ?
En voilà !
© Annie Bergougnous
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