Connu pour ses romans se déroulant dans le contexte de la Shoah, l’écrivain israélien a aussi commenté l’événement dans trois conférences désormais accessibles en français.
Les Éditions de L’Olivier qui ont commencé de traduire l’œuvre d’Aharon Appelfeld en 2004 publient, sous le titre L’Héritage nu, trois conférences prononcées par l’écrivain aux États-Unis. La première, à l’université Harvard en 1980, à l’invitation du Professeur Yitzhak Twersky ; la seconde, en 1985, à l’université Washington, à Seattle, où l’écrivain avait été invité par la Fondation Stroum ; la troisième, en 1987, lors d’un colloque à Albany, New York. En 1991, Yosef Hayim Yerushalmi, directeur du Centre d’études juives et israéliennes à l’université de Columbia, proposa à Appelfeld de venir les lire dans leur état définitif.
L’édition américaine de cet ensemble comprend en outre une conversation de l’écrivain avec son ami Philip Roth, qui avait d’abord paru dans le New York Time Book Review, le 28 février 1988. Cet entretien, édité par Gallimard en 2004 dans un volume intitulé Parlons travail, ne figure pas dans cette présente édition. Dommage, car Roth était aussi allé s’entretenir avec Primo Levi à Turin. Ce dernier avait publié Les Naufragés et les rescapés, son dernier essai sur la Shoah. Sombre méditation analysant sans indulgence la déchéance morale des bourreaux et celle, induite par ces derniers, des victimes.
Dans son dernier opus, Levi, moraliste et homme de science (contrairement à Appelfeld), avait fait parler ses souvenirs, tout en précisant les limites du témoignage. Levi faisait œuvre de témoin et d’historien. Dans ces trois essais, Appelfeld qualifie les témoignages de « jugements », « d’expression conceptuelle » et de « généralisations ».
Témoigner à travers l’art
Pendant les années de sa jeunesse, durant lesquelles il espérait devenir écrivain, Appelfeld avait cherché les mots pour « faire passer l’expérience atroce de la catégorie de l’histoire à celle de l’art », en affirmant qu’il n’écrivait pas sur la Shoah, que ses livres ne faisaient pas partie de la somme des témoignages relatant l’extermination des Juifs d’Europe. Doutant qu’ils fussent capables d’approcher cette réalité, et persuadé que « seul l’art a le pouvoir de sortir la souffrance de l’abîme », il disait avec modestie seulement écrire « des histoires et des nouvelles » sur les quatre années qu’il avait passées dans les bois, traqué par les paysans ukrainiens qui pratiquaient la chasse aux Juifs. Ses livres aux tonalités prophétiques, n’appartiennent pas à la tradition littéraire européenne, encore moins au roman israélien moderne (même si après avoir appris le yiddish, il a choisi d’écrire en hébreu).
J’ai rencontré plusieurs fois Appelfeld, et je me souviens particulièrement d’un après-midi de shabbat où il m’avait invitée dans sa demeure, à Mevasseret Zion, tout près de Jérusalem.
La belle maison, toute blanche, était meublée d’une façon simple et parcimonieuse. Peu d’objets. Les meubles strictement nécessaires. Un divan, des chaises plus très jeunes. Nous étions assis dans un salon avec son épouse, devant une tasse de thé. Aharaon s’exprimait de sa voix lente, très lente et douce. Chauve, et portant, comme toujours, son béret bleu marine, il me regardait de ses yeux pâles et intenses. C’était, ce vendredi-là, l’épreuve de l’implicite. Si j’étais venue pour l’interviewer, intimidée, l’envie m’en avait bien vite quittée.
Nous avions échangé quelques phrases en yiddish quand il m’avait conduite au rez-de-chaussée dans son vaste bureau dont les murs blancs étaient encombrés par des livres, mais aussi par les innombrables prix et décorations qui avaient honoré son œuvre.
Une œuvre qui ne ressemble à aucune autre. Il s’agit d’abord d’une voix, d’une rumination surgie tout droit d’un monde disparu, dont il a conservé l’accès jusqu’au dernier jour. Appelfeld murmurait ses phrases, entrecoupées de longs silences, un peu comme Mandelstam mâchouillait ses poèmes avant de les verbaliser.
Trois conférences sur la Shoah
Les trois conférences qui paraissent aujourd’hui ne sont pas selon lui un essai, si on voulait les comparer au dernier livre de Primo Levi, Les Naufragés et les rescapés. C’est du moins ce qu’Appelfeld affirme, mais ses pensées et ses réflexions nées, après sa fuite hors du ghetto à l’âge de neuf ans, durant les mois d’errance dans les forêts, puis dans l’Europe en ruine, y ressemblent fort.
Les images, les couleurs, les bruits de la forêt étaient pour lui « l’émissaire le plus fidèle du souvenir ». Mais il a aussi écrit que : « quiconque est passé par la Shoah se méfiera du souvenir comme du feu. »
Levi, lui aussi, avait pris ses distances avec le souvenir en en précisant les limites. Ce n’est pas sur cet aspect que la méfiance d’Appelfeld se focalise. « Il fut impossible de vivre après la Shoah autrement qu’en réduisant sa mémoire au silence. » La mémoire est, affirme-t-il, « l’ennemi ». Le dialogue entre Levi, le rationaliste, l’homme de science et Appelfeld, l’enfant qui sut élaborer empiriquement les moyens de sa survie, cerné par les paysans pour qui chasser les Juifs dans les bois, était un sport, eut été édifiant.
L’enfant a survécu parce qu’il avait conservé en son âme et ne l’avait jamais perdue, la mémoire intense de ses parents et de ses grands-parents. Son esprit était déjà formé lorsqu’il commença ses études en Israël, où il retrouva son père plus de dix ans après leur séparation dans le ghetto. Je lui avais demandé dans quelles circonstances il avait appris que ce dernier avait survécu et qu’il se trouvait lui aussi en Israël. En 1957, il avait tout simplement trouvé son nom dans une liste de survivants résidant dans le pays, alors qu’il l’avait cru mort. Ce dernier travaillait dans un kibboutz. Aharon s’y rendit, et me raconta que bien qu’il n’eût pas vu son père depuis qu’il était un garçonnet de neuf ans, il avait tout de suite reconnu sa silhouette, alors qu’il lui tournait le dos. Il lui avait alors murmuré en allemand, sa langue maternelle : « Herr Appelfeld ? » Michaël avait ainsi retrouvé son fils.
Appelfeld discute la célèbre assertion d’Adorno, selon laquelle il est impossible d’écrire sur la Shoah. Aharon dit qu’il a réussi à « habiller la mémoire avec des mots ». Or la mémoire se révéla pour l’adolescent survivant l’ennemi de ses écrits. Il voulait par-dessus tout éviter la fiction. « Le résultat fut, entre autres choses, l’histoire sentimentale sans relief d’un enfant juif errant dans les bois, nourri de plantes, et qui, aux saisons froides, trouva refuge auprès de marginaux. C’était l’histoire vraie de mon enfance, mais ce qui ressortait de mes pages avait une allure bizarre, peu convaincante et, qui pis est, inventée. »
La méditation d’Appelfeld s’attache à « la proscription qui frappa les Juifs de toutes parts. » Dans ses livres, on ne trouve pas de fait historique précis, aucune date pour évoquer la catastrophe.
Sa démarche est claire : « Je vous faire part d’une série de sensations et d’images et, par-dessus tout, de sentiments, qui nous ont façonnés, ma génération et moi. »
Mais d’où est venue cette catastrophe qui a privé les Juifs de réactions contre les mesures qui les ont conduits jusqu’aux fosses de fusillades de masse, et aux chambres à gaz ? Appelfeld met en cause l’assimilation et cite la Lettre au père de Kafka : […] « Il eût été concevable que nous nous fussions retrouvés tous les deux dans le judaïsme ou même que nous en fussions sortis unis. Mais que m’as-tu transmis en fait de judaïsme ! »
Il cite le cas d’Otto Weininger et de Karl Kraus, victimes de la haine de soi. Nous ne sommes pas loin de l’essai de Theordor Lessing La Haine de soi. Le refus d’être juif. Mais Appelfeld ajoute aussitôt : « Le complexe juif-sensibilité aigüe et vaste culture n’est pas une mauvaise recette pour la créativité artistique. Malheureusement il se révéla être un poison en plus d’une occasion pour l’individu juif et le peuple tout entier. »
A l’instar de Primo Levi, les Juifs allemands et autrichiens déportés dans les ghettos de Pologne et les camps, découvrirent les Juifs du Yiddishland. Ils possédaient une langue, un mode de vie. C’était eux, les Juifs ! Levi leur consacra un roman exalté dont le titre Maintenant ou jamais, était tiré des Pirkè Avot. Et Appelfeld de commenter :« La main de Satan fit ce qu’elle seule pouvait faire : les ramener à l’endroit qu’ils souhaitaient fuir. »
Maigre et vêtu de loques, Appelfeld arriva en Palestine mandataire en 1946 avec l’émigration illégale (Alyah bet).
Il ressembla bientôt aux garçons des kibboutzim : « bronzés, forts, absorbés par les activités quotidiennes. » Heureux de garder le silence. « Nous avons perdu les signes extérieurs du malheur et de la souffrance. » Un silence qui était en réalité une protestation muette contre le fait d’avoir été des victimes.
Cependant, Appelfeld n’oublia pas ce qu’il appelle « les sonorités de la tribu. »
Au terme de ce premier essai, il écrit : « La Shoah endommagea de nombreuses cellules, mais la mise en morceaux de la personne fut l’une des formes les plus profondes du dommage. »
Témoignage et culpabilité
Dans le second essai, Appelfeld aborde le témoignage, le thème de la culpabilité qui obsède celui qui a survécu et porte témoignage. « L’angoisse de culpabilité se manifeste dans presque tous les témoignages, et alterne parfois avec des reproches adressés aux Cieux, mais ce ne sont que des manifestations accessoires du fait d’écrire. » On se souvient de poème de Primo Levi qui enjoint aux ombres de ses camarades assassinés à Auschwitz de disparaître.
Arrière, hors d’ici, peuple de l’ombre
Allez-vous-en. Je n’ai supplanté personne,
Je n’ai usurpé le pain de personne.
Nul n’est mort à ma place.
Appelfeld « répond » : « Le combat pour la survie physique était âpre et enlaidissant, mais l’impératif d’avoir à rester en vie à n’importe quel prix était, dans ce cas, bien autre chose que l’impératif de vivre. […] Tout ce qui était arrivé était à tel point démesuré et inconcevable, que le témoin même se voyait en falsificateur. »
Appelfeld aborde la situation des enfants survivants dans les camps de personnes déplacées. Ils chantaient, dessinaient, imitaient avec un réalisme saisissant le chant des oiseaux, les cris des animaux en compagnie desquels ils avaient vécu dans les forêts. Ce sont eux les véritables artistes, affirme-t-il : « J’ai évoqué les enfants parce que c’est d’eux que vint, avec le temps, l’expression artistique. Je m’explique : les enfants n’avaient pas absorbé toute l’horreur, mais seulement ce qu’ils pouvaient. […] Alors que les adultes parlaient ce qui l’avait précédée, la Shoah avait été l’unique présent pour les enfants, leur enfance et leur jeunesse. Ils n’avaient pas l’idée d’une autre enfance. Ni du bonheur. Ils avaient grandi dans l’épouvante. Ils ne connaissaient pas d’autre vie. »
Appelfeld refuse le fait d’interpréter le génocide des Juifs « dans le langage de la mystique ». Et de conclure, le deuxième volet de sa méditation : « Une main ignoble s’est levée contre la race humaine : il n’y a pas là de mysticisme, mais un coup porté au pilier central des Dix Commandements. »
Contre la thèse de la passivité juive
Dans sa dernière conférence, Appelfeld discute l’assertion selon laquelle les Juifs se seraient « laissés conduire à l’abattoir comme des moutons ». Il oppose à cette affirmation deux arguments de poids : l’Europe entière était vouée à la destruction des Juifs. Et, par ailleurs, le fait que la Loi juive commande : « Tu n’abandonneras pas ton père et ta mère. »
Cela dit, les Juifs, en Pologne, ont héroïquement résisté aux SS, pas seulement dans le ghetto de Varsovie et de Bialystok, mais aussi au sein du Sonderkommando d’Auschwitz et dans les camps d’extermination de Treblinka et de Sobibor.
Même sur le seuil de la chambre à gaz de Birkenau, Franciszka Mann, une ballerine célèbre, refusa de se déshabiller, arracha l’arme d’un SS, l’abattit et en blessa un autre.
Sur un autre point, Appelfeld ne partage pas l’analyse de Levi : il s’agit des Juifs pratiquants. Dans Si c’est un homme, Levi juge sévèrement un Juif qui a été épargné lors d’une sélection pour la chambre à gaz et prie en remerciant Dieu. Levi dit qu’il « crache » sur cette prière révoltante.
Appelfeld voit la chose différemment : « Nous vîmes clairement, pendant la Shoah, comment les Juifs pratiquants élevèrent les commandements à un degré absolu ».
La nostalgie, le manque de ses parents fit qu’Appelfeld « les transporta là où je me cachais, et je parlais avec eux comme s’ils étaient assis à côté de moi. Ces conversations me procuraient une sorte de joie confiante, et, par-dessus tout, le sentiment que je n’étais pas seul au monde. »
Primo Levi sombra dans le désespoir, car il pensait que la Shoah avait corrompu l’âme, bien qu’il s’en défendît. Appelfeld, serein en apparence, conclut ce splendide essai par un pari : « Comme toute éruption volcanique, la Shoah a ramené au jour des couches profondes. Comment pouvons-nous les transformer en vision spirituelle ? La question demeure, et demeurera toujours. »
Le dernier livre d’Appelfeld
La Stupeur, le second livre d’Appelfeld qui paraît aujourd’hui, appartient au genre de la parabole, dont la progression se situe hors du temps.
Il parut en Israël un an avant sa mort. C’est le plus surprenant de tous ses récits. Le contexte historique est immédiatement reconnaissable, bien que l’écrivain n’utilise aucun des termes liés à l’extermination des Juifs. Vous ne trouverez nulle part dans l’interminable et funeste déambulation d’Irena, l’héroïne chrétienne, les mots : SS, Einsatzgruppen, Extermination, Aktion, liquidation. Appelfeld vide cette histoire de son contexte historique. Les paysans assassinent les Juifs parce que les Allemands, disent-ils, en ont donné l’ordre, et surtout parce qu’ils le méritent et que ça leur procure une immense satisfaction.
Il associe l’absence de chronologie, le réalisme le plus prosaïque, les visions hallucinées et les accents de la prophétie. Une histoire qui se déroule en Moldavie, dans des villages et des auberges, dans les forêts, sur les rives du Pruth, au moment où les nazis occupent la région, et où les voisins des Juifs pillent leurs maisons, violent leurs femmes et les égorgent avec enthousiasme. Ils n’ont aucun remords puisque les prêtres leur ont enseigné depuis leur tendre enfance que les Juifs ont tué Dieu. Irena erre dans les paysages où l’écrivain, sur le seuil de la mort, cherche encore le visage de ses parents. Appelfeld évoque sans fin la contrée où il est né, sa lointaine Ruthénie.
Irena, cette femme illettrée, battue par son mari — comme toutes les femmes, semble-t-il —, est hantée par les apparitions de ses voisins juifs torturés pendant deux jours sous ses yeux, avant d’être fusillés. Il s’agit donc d’une affaire de dibbouk, bien que le mot ne soit pas écrit par Appelfeld. Des dibbouks qui n’ont pas le sens de l’humour féroce de celui de Moshe Cohn, créé par Romain Gary, dans La Danse de Gengis Cohn. Gary lui aussi raconte une fable au lecteur, mais il évoque l’épouvante, l’horreur avec un sens de l’humour et vengeur. Le SS qui a assassiné Cohn et sa famille, en proie comme Irena à des hallucinations, se met à parler yiddish et à manger casher.
Irena ressent, et elle est bien la seule, un vif sentiment de culpabilité de n’avoir pas aidé ses voisins qu’elle connaissait depuis sa petite enfance. Elle perçoit l’horreur dont elle est le témoin comme un enfant, ignorant sa compréhension historique, encore moins sa signification. En proie à une crise mystique, elle fuit son mari grossier, violent, et erre de village en village pour proclamer que Jésus, sa mère, son père, ses frères et sœurs étaient juifs, et que tuer les Juifs constitue un crime contre ses descendants.
Elle n’en récolte que coups et insultes, sauf de la part des « putes » qui — comme celles de Gary, « les bonnes putes » —, sont pleines de compassion.
Les épisodes de cette errance se ressemblent, se télescopent, jusqu’à sa fin, longue à venir et prévisible.
Dans son entretien avec Philip Roth, Appelfeld s’est expliqué. Il lui a dit que ce qu’ont vécu les Juifs, au cours de la Seconde Guerre mondiale, n’est pas de nature « historique » : « Nous nous sommes heurtés à des forces archaïques, mythiques, à un subconscient ténébreux que nous ne comprenions pas alors et ne comprenons pas davantage aujourd’hui. […] Je ne comprenais pas, je ne comprends toujours pas les mobiles de nos assassins. »
Cette histoire montre que les Juifs assimilés, dont la propagande nazie faisait des manipulateurs, s’étaient en fait construit une tour d’ivoire, « d’où ils contemplaient le monde » — auquel, en vérité, ils ne comprenaient rien. C’est pourquoi les Allemands eurent si peu de difficulté à les tromper.
L’hébreu est une langue austère, ascétique. Sa poésie n’est pas d’un maniement facile. Difficile de faire migrer vers le français « une multitude de mondes, que recèle un seul vocable ».
À la fin de son entretien avec Roth, Appelfeld expliquait lui-même en ces termes ce que l’on peut aujourd’hui retenir de son livre : « La place du non-juif dans l’imaginaire juif est une affaire complexe, qui s’enracine dans des générations de peur juive. Lequel de nous se chargera de l’expliquer ? »
© Myriam Anissimov
Myriam Anissimov
Myriam Anissimov est l’auteur de plusieurs biographies de référence (Primo Levi, Romain Gary, Vassili Grossman et Daniel Barenboim) et de plusieurs romans, parmi lesquels La Soie et les Cendres, Sa Majesté la Mort et Jours nocturnes. Elle a également été critique littéraire et artistique pour Le Monde de la Musique et de nombreux titres de la presse nationale. Elle préfacé et a grandement favorisé la réédition de Suite française d’Irène Némirovski et celle du Pianiste de Wladislaw Szpielman, adapté au cinéma par Roman Polanski. Son roman, Les Yeux bordés de reconnaissance, a reçu lePrix Roland-de-Jouvenel de l’Académie Française en 2018. En 2021, elle a publié Oublie-moi cinq minutes ! (Seuil).
https://www.nonfiction.fr/article-11280-aharon-appelfeld-et-lenigme-de-la-shoah.htm
Merci à Edith Ochs
Nous avons déjà tant lu sur cela et nous lirons encore. C’est notre Histoire tragique mais notre vie d’aprés aussi avec ses petits et grands bonheurs et ces souvenirs que nous ne pourrons oublier. Ne sommes nous pas le peuple du livre et de la mémoire …..