Déférés hier jeudi après une mise en garde à vue mardi ( et prolongée de 24 heures ), présentés à un juge, deux individus ont été mis en examen pour « violences volontaires en réunion » pour l’un et « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner » pour le second et placés en détention provisoire.
La video qualifiée à raison de virale avait soudainement porté à la connaissance de tous ce qui a failli être classé comme un banal accident.
Ils sont âgés de 23 et 27 ans. Reconnus par leurs proches, ils se sont présentés d’eux-mêmes aux policiers ce mardi avant d’être aussitôt placés en garde à vue.
Leurs auditions respectives permettent – à ce jour- de savoir que deux scènes de violences successives ont eu lieu : une première scène, attestée par une vidéo qui n’a pas circulé, implique les deux individus et Jérémy Cohen, la seconde, qui a circulé partout, montre un seul des deux individus agressant le jeune homme.
« les violences seraient à mettre en lien avec le comportement de la victime, auquel ils auraient réagi en lui portant des coups », et Les motifs de l’agression restent à déterminer, a précisé le parquet par la voix d’ Eric Mathais, Procureur de Bobigny, lequel a ajouté qu’à ce stade des investigations, « il n’existait toujours aucun élément objectif permettant de caractériser un motif discriminatoire, en particulier antisémite, à l’origine des violences. Les investigations se poursuivent « activement sur commission rogatoire des magistrat instructeur ».
L’agression a-t-elle eu un caractère antisémite ? L’enquête sur commission rogatoire, entre les mains de la police judiciaire de Seine-Saint-Denis, devra éclaircir ses circonstances.
Echaudés par «L’Affaire Sarah Halimi, nombreux resteront aux aguets : Que se serait-il passé si la famille n’avait pas lancé cet appel à témoins.
Que se serait-il passé si la video recueillie n’avait pas été diffusée très largement.
Que se serait-il passé si le drame n’avait pas pris, à quelques jours avant le premier tour de l’élection présidentielle, une tournure politique, Monsieur Cohen en appelant à Eric Zemmour.
Sarah Cattan et Collectif des Vigilants
En lisant ce communiqué j’ai surtout l’impression qu’on essaie de nouveau d’étouffer l’affaire en remettant en cause le caractère antisémite de ce crime. On est en période électorale et il y aura plus d’antisémites parmi l’électorat de Macron que dans le camp d’en face. Il y a 5 ans, souvenez vous…