Les imams l’ont demandé : plutôt le kouffar islamo-compatible Mélenchon que le diable juif Zemmour qui voulait bouter les musulmans hors de France et fermer les mosquées.
Le résultat ? Des scores quasi soviétiques pour Mélenchon à Bobigny, Roubaix, Trappes, Mantes-la-jolie mais aussi Villeurbanne, Marseille, Mulhouse …
Le grand remplacement de Zemmour s’appelle la créolisation de Mélenchon.
A ces votes musulmans se sont ajoutés les votes des rebellocrates, de tout ce que la France compte de rebelles à l’ordre et à l’autorité de l’état, de la police, à toutes les institutions supposées racistes et rétrogrades. Les artistes sans cachet, les intermittents du spectacle, les jeunes fonctionnaires, les éducateurs, les enseignants restés de gauche en dépit de tout, les bobos pauvres des métropoles, en fait toute une jeunesse formatée dès l’école dans la multiculturalité et l’antiracisme a voté pour le vieux Che Guevara qui promettait la révolution en même temps que l’assistance et les subventions de l’état.
Eric Zemmour avait voulu dire aux français que leur cher pays allait mourir. Il a été entendu mais pas aussi massivement qu’il l’avait espéré.
Le vote utile voulu par les sondages a fini d’enterrer ses rêves et ceux de ses partisans.
Zemmour a aussi oublié que les français avaient peur. Pas seulement pour leur pays mais surtout pour eux-mêmes. Les français ont peur et ils ont des raisons d’avoir peur: de la pauvreté, de la guerre , de la violence. En fonction de leur classe sociale, patriotes ou européistes, ils ont voté pour le moindre risque. Ils ont eu peur d’ajouter à leurs peurs d’un avenir incertain, la peur de l’aventure.
La sincérité de Zemmour a joué contre lui. Il leur a proposé une aventure sans garantie de résultats.
Un tien vaut mieux que deux tu l’auras.
© Charles Rojzman
Charles Rojzman est Essayiste et Fondateur d’une approche et d’une école de psychologie politique clinique, « la Thérapie sociale », exercée en France et dans de nombreux pays en prévention ou en réconciliation de violences individuelles et collectives.
A partir du moment où les médias qualifient sans cesse Z (voire MLP qui n’a plus grand-chose à voir avec le FN de son père) de « candidat d’extrême droite » il y a de toute évidence une manipulation de l’opinion publique et une volonté évidente d’influencer le vote. Il s’agit de propagande d’État et en conséquence depuis au moins 2012 ou 2007 les élections en France sont antidémocratiques et leurs résultats sont illégitimes avant même que le vote ait eu lieu. On peut faire la même remarque envers d’autres candidats comme Dupont Aignan, Fabien Roussel, Lasalle, Arthaud, plus ou moins ridiculisés et moqués par les médias d’État. Je déclare ces élections illégitimes.
En ce qui concerne Mme Le Pen peu lisent son programme. Je l’ai lu et je peux vous dire que son père l’approuverait sans hésiter. Tout particulièrement dans son chapitre V où elle développe une stratégie référendaire pour sauter le conseil constitutionnel et l’Assemblée nationale mettant à bas l’Etat de droit et la République. Quant M. Zemmour son programme n’aurait pas été renié par un Charles Maurras vieilli et affaibli s’il revenait sur terre.
Les médias d’Etat ont leur (large) part de responsabilité, mais pas seulement. C’est le système politico-médiatico-culturel dans son entier qu’il faut mettre en cause. En revanche, je n’ai pas entendu un Fabien Roussel ridiculisé et moqué : aussi sympatoche qu’il puisse être, il fait partie du système. Oui, EZ a été constamment, outrancièrement diabolisé. Et hier matin, 14 avril, sur France-Info, une « ricaneuse » se moquait encore de lui, avec une chanson (« Disparue »), comme on s’acharne, une dernière fois, sur une victime. Lamentable.
100% d’accord avec Mr Rojzman
Les journalistes, journaleux et euses ont tout fait pour diaboliser Zemmour, se posant en juge d’instruction de la bien-pensance. Ils voulaient sa peau, l’interrompant à qui mieux-mieux, en le contredisant, en lui servant des demi-phrases anciennes, en lui parlant sans cesse de Pétain, de Dreyfus, des femmes, etc…pour le coincer, le faire reculer, le museler. Honte à ces amateurs, ces vendusde la Macronie.
Il fallait être naïf pour croire que Zemmour allait gagner.
Espérons que d’ici au deuxième tour Macron aura réussi à inculquer le bon sens aux électeurs démocrates.
Exellente analyse factuellement incontestable….