S’il est loin d’approuver la totalité du programme du candidat communiste, Guy Konopnicki partage notamment avec lui la conviction que les indispensables transformations de l’économie, dont la mutation écologique n’est pas la moindre, n’appellent nullement le sacrifice du bien-être, moins encore le renoncement au progrès.
Au beau milieu d’une campagne présidentielle médiocre et, à bien des égards, déshonorante, j’ai entendu la voix d’une gauche que je croyais disparue. Cette voix, celle de Fabien Roussel, porte les combats des travailleurs, elle nous rappelle ce que notre modèle social, si précieux, doit au mouvement ouvrier, au Front populaire, à la Libération, aux accords de Grenelle que la CGT imposa en mai 1968, et aux gouvernements de gauche, particulièrement ceux de Pierre Mauroy et de Lionel Jospin, qui comptaient des ministres communistes.
C’est assez incroyable, j’avais une vingtaine d’années, j’ai connu Konop en tant que crap stal (terme afectueux désignant une crapule stalinienne) et dirigeant l’UEC (Union des étudiants communistes), puis il a, me semble-t-il, été viré du PCF et voilà qu’il récidive, il n’a donc rien appris depuis des années, très triste surtout pour lui !
L’antisémitisme, l’islamogauchisme, l’écriture inclusive du PCF, tout cela est passé par pertes et profits.