Nili Pitchon. « Nous sommes coupables ! »

J’étais à Tel-Aviv jeudi soir. Il est 21h. Je suis dans un restaurant accompagnée d’un couple d’amis de l’étranger. Le restaurant est complet. C’est jeudi soir à Tel-Aviv, et malgré le coût de la vie élevé, nous en profitons tous au maximum.

Il est 21h15. Un premier appel. Je ne réponds pas, puis un deuxième, et un troisième, puis plus encore dont ceux de la même source qui sait que je suis en rendez-vous.

Restaurant attenant à l’hôpital de la ville, Ychilov, les sirènes des ambulances viennent se multiplier. Mais nous à table, continuons comme si de rien n’était.

Il est 21h20, je m’excuse et décide de répondre à l’un de ces nombreux appels. Au bout du fil, les gens qui s’inquiètent.Comprenant la situation, on se rend compte qu’autour de nous, tout le monde est scotché à son téléphone et rassure ses proches. Pour les prochaines minutes, c’est ce que nous faisons egalement. Rappelons et répondons à toutes les demandes d’informations.

Le restaurant commence à prendre une tournure plus triste d’un côté et en colère de l’autre. On entend les sujets de conversation accuser le gouvernement ou philosopher sur la fin de ce « fléau ».

A notre table aussi.

Ma réponse est claire : « Nous sommes coupables ! »

Le couple mexicain me demande mon avis.

Ma réponse est claire : « Nous sommes coupables ! »

Coupables de bégaiement ! Coupables de ne pas nous affirmer ! Coupables de devoir toujours nous justifier, de vouloir être plus blanc que blanc, de vouloir plaire à tout le monde, de trop penser…

Nous sommes des idiots, ridicules, coupables de mettre nos enfants en danger en voulant protéger injustement ceux qui ne veulent pas de nous sur terre.

Pas seulement dans Notre Terre, mais pas non plus au Pakistan, ni même au Chili, non plus en France…

Le terrorisme sera anéanti quand l’islam aura compris qu’il est d’avance perdu. Qu’ils n’ont pas d’autre choix que de baisser la tête ou de pointer leurs propres armes sur eux-mêmes si c’est trop difficile à concevoir.

Il est 22h30. Après une heure sans sortir du restaurant parce que le terroriste est en cavale, les gens ont hâte de rentrer chez eux. La table voisine nous voit nous lever et s’adresse au couple d’étrangers en ma compagnie :

« Vous n’êtes pas d’ici, n’est-ce pas ?

– « Effectivement ».

– « Où allez-vous, il y a un terrosritse dans le coin, je peux vous accompagner pour que vous n’erriez pas dans les rues. »

C’est Am Israël

Nous nous soucions les uns des autres. On pleure ensemble, mais on se releve aussi l’un grace à l’autre. Je prends ma voiture garée juste à côté de l’hôpital. Il y a de nombreuses voitures de télévision devant pour signaler la mort de 2 des victimes et l’état critique d’une douzaine d’autres…

Les rues sont vides de civils et de voitures.

Il est presque 23 heures. Dans presque tous les coins, des soldats trois par trois, arme à la main. C’est aussi ça Israël, et malgré cela, c’est le seul endroit au monde où nous sommes plus en sécurité que n’importe où ailleurs.

Chacun de nous est un monde à part entière et aujourd’hui, avec la grande perte de Tomer, Eitam et Barak, trois se sont effondrés…

Israël est bien plus qu’un pays. Israël est une Terre et un Peuple dont les cœurs, où que soient leurs enfants, battent à l’unisson.

Nous consacrons nos prières ce Shabbat à l’élévation de vos âmes… יהיה זכרם ברוך et à l’élévation de nos armes !

Photos: Tomer Morad z »l, prise par Ruben Layani, son soldat et ami, en milouim.

Tomer et Eitam, amis depuis toujours.

Barak, dernière victime…

Le lieu de l’attentat, ce matin, aux couleurs de notre identité, notre bouclier.

© Nili Pitchon

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1 Comment

  1. En dehors du Hamas et de l-Iran, quelle est la plus grande menace pour Israël ? Le wokisme : un cancer qui détruit de l’intérieur et rend le corps vulnérable à n’importe quelle attaque venue de l’extérieur.

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