L’accord “Oslo II”, signé en 1995, entérine la répartition en trois zones des territoires de la Judée-Samarie : les zones A, B et C.
Il était conçu au départ pour une période de transition de cinq ans, au terme desquels devait exister un État arabe supplémentaire.
Les zones C devaient être progressivement converties en zones A et B.
Cette étape n’a toujours pas été accomplie à ce jour.
Et pour cause.
Après la présentation, j’expliquerai.
La zone A (qui recouvre aujourd’hui environ 18% de la superficie totale des territoires) est sous le contrôle civil et militaire arabe et englobe les grandes villes (Gaza, Jéricho, Ramallah…), à l’exception de Hébron, qui est en partie sous contrôle de l’armée israélienne.
La zone B (actuellement près de 24% du territoire) est sous contrôle civil arabe et sous contrôle militaire conjoint.
L’accord comprend essentiellement des communes rurales et des villages.
La zone C (qui représente aujourd’hui à peu près 60% du territoire) est la seule bande de terre continue, et se trouve entièrement sous contrôle israélien, tant au plan civil que militaire.
Elle inclue les colonies israéliennes implantées en Judée-Samarie, à Gaza (démantelées depuis 2005) et à Jérusalem-Est, qui se trouve sous contrôle militaire israélien.
Aussi succincte que soit cette introduction, elle permet de rappeler, qu’aussitôt signés, cet accord a généré une vague d’attentats sanglants.
On les nommait accords de PAIX.
Il y avait des morts, tous les jours.
L’atmosphère actuelle tend à prouver que nous revivons cette même période.
Cependant la différence est notable
En 1995 et les années suivantes, jusqu’à ce qu’Israël organise et mette en place une politique antiterroriste, c’était des Arabes de l’extérieur qui venaient se faire sauter au milieu de nos villes.
Dans nos autobus, nos cafés, des pizzerias, des fêtes de famille…
Si je dis qu’aujourd’hui la différence est notable, c’est que les attentats répétés de ces derniers jours, sont le fait d’ARABES ISRAÉLIENS.
Des Arabes possédant une carte d’identité: TEOUDAT ZEOUT.
Ce sont des familles qui ont tous les droits, qui sont soignés, qui ont une couverture sociale et … qui sont armés.
Bref, ils sont citoyens israéliens.
J’ignore qu’elle doit être là marche à suivre pour parvenir à la sécurité de nos concitoyens, mais ce dont je suis sûr, c’est que les services de la sécurité intérieure, CHABAK, doivent pénétrer dans les maisons et désarmer ces populations.
Cela ne se fera qu’avec un gouvernement fort.
Je me contrefiche de vos appellations, extrême-droite,
je dis FORT!
Sans compromis, sans ennemis en son sein.
Tout comme je me fiche et contrefiche de vos discours de condoléances, de vos appels à la tolérance.
Je suis furieux et même enragé à l’idée que le gouvernement ne prendra pas de décisions définitives!
Je suis furieux et enragé de savoir que, peut-être qu’au moment où j’écris ces lignes, ou demain, ou pendant Shabbat, ou pendant les fêtes de Pessah, un forcené ouvrira le feu, plongeant quelques familles dans le deuil.
Ma colère n’a d’égale que mon impuissance, mais je ne mettrais pas un point final à ces lignes, sans vous accuser, VOUS, les manifestants anti-BIBI, VOUS, les gauchistes qui les avez entraînés, VOUS, les médias de gauche, Et VOUS, coalition qui nous avez tous, trompés,
VOUS TOUS, êtes coupables.
VOUS TOUS, avez le sang de ces victimes sur les mains.
Voilà à présent que le djihâd islamique revendique.
Nos avions iront bombarder quelques vieilles pierres
Et VOUS dormirez du sommeil le plus profond pendant que des enfants pleurent leurs parents. Ou des hommes leur femme. Ou des femmes leur mari.
OU ÊTES -VOUS?
Vous vouliez le pouvoir!
Qu’en faites-vous?
La fin de votre mascarade est proche.
Les israéliens qui pensent tout savoir sur le politique me disent que le départ de la Présidente de la coalition IDIT SILMAN ne suffit pas à faire tomber la coalition.
Il en faut un autre.
Je ne suis pas dans les secrets, Je n’ai pas de boule de cristal, Mais je suis sûr que les conditions posées à Bennet par le député de Yamina, NIR ORBACH, ne peuvent pas être respectées.
Tout le monde est sûr que ces conditions impossibles à respecter sont un prétexte à son départ.
La fin de cette coalition est proche.
© René Séror
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