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5 ans après, lundi 4 avril, une grande cérémonie de recueillement et d’hommage en sa mémoire, sous forme d’un office à la Grande Synagogue de la Victoire, se tiendra.
Hommage attendu pour cette femme juive orthodoxe.
Hommage terni car beaucoup encore ignorent le nom de Sarah Halimi, assassinée parce qu’elle était juive.
Hommage au goût amer pour ceux qui savent qu’aucun procès ne se tint.
Hommage qui nous rappellera toujours qu’une Commission d’enquête parlementaire, comme il s’en tient si souvent, a nié, effacé les dysfonctionnements avérés, et qui viendra nous redire que la conscience décidément ne nous « travaille » pas tous de la même manière et que 2 juges, une rapporteur, des policiers, des experts, des journalistes, des responsables communautaires, ont été et seront à vie l’illustration de la lâcheté.
Sarah Halimi, assassinée au mauvais motif, au mauvais moment, par le mauvais tueur qui cria en la jetant par la fenêtre devant tant de témoins, le mot que la France refuse d’entendre, cette imprécation à Allah.
En France.
En 2017
En plein Paris
Elle était juive.
Il était un petit malfrat de quartier qui n’aimait pas « ça »
C’étaient les élections.
Depuis, je ne compte plus le nombre d’amis qui ont quitté la France. Non parce qu’ils avaient peur.
Mais Parce qu’ils avaient honte.
Sarah Cattan
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